Y'a 15 ans, je dénoncais les ratés de la société et maintenant je dénonce les ratés de la société. Moi, ça me dépasse.
La régression tranquille va aussi mettre en jeu certaines caractéristiques du modèle développé par Anthony Giddens dans Les conséquences de la modernité, brièvement, pour le complexe militaro-industriel, le contrôle de l'information et le contrôle social, soit la surveillance dans un certain cadre. Au sortir de la pandémie, c'est bien la surveillance qui a été sollicité, pour différentes raisons. Celle-ci peut être directe, ou indirecte, lorsqu'il s'agit du contrôle de l'information. Si son modèle est opérant dans la modernité, quand est-il dans nos sociétés postindustrielles? Car c'est bien ici qu'il semble y avoir une difficulté, entre le moderne d'une culture de l'imprimé et la culture numérique, de l'autre. Sous évidemment la pression du contrôle social et du contrôle de l'information. La régression tranquille, sous cet angle, c'est entrer en discussion avec de l'arriéré, avec une phase du développement de notre société comme figé dans le temps, dans l'involution. Et si on rajoute le manque de progrès social, et l'anomie, on se retrouve dans une situation où la classe politique préfère faire la sourde oreille, pour rester au pouvoir, et garder le contrôle.
La régression tranquille est une fiction sociale, et une fiction sociale est une working theory, comme on dit. Je suis vraiment pas le premier à faire de la fiction théorique, c'est même un signe de la condition du relativisme culturel dans lequel on se trouve. Par contre, sur ce sujet de la fiction théorique et du savoir théorique, il en revient à Stuart Sim, dans un livre intitulé Critical Theory, a graphic guide, d'avoir dénouer avec finesse le scandale Sokal, qui avait fait grand bruit. En effet, la science voit selon certains paradigmes les modalités de son exécution changé, selon Kuhn. L'erreur fondamentale, comme le suggère l'auteur, est de s'imaginer pendant 2 secondes qu'une fiction théorique allait changer un paradigme scientifique, alors que ce n'est qu'un discours scientifique qui peut faire évoluer un paradigme. La fiction théorique aussi, peut-être, mais pas de façon significative. Autrement dit le Master narrative de la science est un discours scientifique. Par contre, la place qu'il occupe en société n'est pas nécessairement dominant, ce qui fait en sorte que le discours scientifique devient un discours, et la condition du relativisme culturel est reproduite.
Les catégories sociales vont jouer dans les hiérarchies culturelles, tout comme le statut, mais c'est surtout le cadre de référence qui va articuler l'ensemble, et celui-ci est, à tort ou à raison, fortement marqué par le facteur générationel. La régression tranquille met en valeur cette réalité en prenant en considération une certaine désagrégation des représentations de la social-démocratie, car ne pas en tenir compte c'est être tributaire d'un cadre de référence déphasé. Par contre, rien n'empêche cela, on peut parfaitement vivre en pensant en fonction du cadre de référence de sa génération, c'est même somme toute la norme. D'où le problème des hiérarchies culturelles, et de la mémoire collective.
Si le post-structuralisme a décidé de complètement évacué les grands ensembles de la Citoyenneté, de la Nationalité et de la langue commune, pour se concentrer sur des sous-ensembles, et même des sous-ensembles de sous-ensembles, et même le off du off du sous-ensemble du sous-ensemble, faudrait pas s'étonner alors de la marginalisation. Et de la même manière, si ta finalité est ton moyen, et que celle-ci est de couvrir d'insultes des Straighs, comme catégorie sociale découper dans la réalité et/ou discours, faudrait quand même pas s'étonner du plus curieux des retours des refoulés, c'est à dire des straighs qui à leurs tours vont couvrir d'injures d'autres catégories sociales. Ce théâtre du microcosme et du microscopique est navrant, et il faut garder la langue, la culture, et l'éducation en tête, plutôt que d'abandonner tout ça dans la décomposition, et les propos un peu bête. Il faut que le " dressage" arrête, il faut plus de jeu vidéo pour ta console. Et voir ces gueulards aller est tout aussi navrant. Tu leur donne une catégorie sociale, et ça gait du millage, et du millage. Et à l'époque, comme tout le monde se répandait pour hurler leurs mécontentements et leurs d'égouts envers les punks, le mouvement Novo - jeune gens moderne a passé sous le radar. Après, les bobos, avec le dégoût et le criage, surtout pour s'en démarquer. Il y a tout une étude à faire sur la construction discursive à partir des catégories sociales. De nos jours, fier de pouvoir placer le nom Derrida quelque part, les études sur la construction discursive à partir de la non-presence de catégorie sociale vont probablement décrocher des subventions. Voilà pour la pensée.
Comme le disait notre prophète, dont les mots nous abreuvent encore à ce jour, Greil Marcus : " ...the all-time winner in the pompous words of self-congratulation sweepstakes...". Non, c'est pas cette phrase, c'est celle-ci : " Punk showed me you could be whatever you wanted to be, and that's the way i've lived my life". Il n'y a rien d'autre à dire, c'est juste dommage que le message a pris 20 ans avant de se rendre aux classes moyennes. Sinon, je sais pas, j'écoutais du métal, alors...
Disons 20 ans.
15, disons 15 ans.
Disons des années.
Des années à ferrailler dans l'opinion publique, pour en découdre avec l'abus et la bêtise.
Parce qu'il y a des limites.
Parce que faut le dire.
Parce que je refuse qu'on m'arrache mon humanité, et que ta pub est niaise.
Mais avec la régression tranquille, c'est encore plus bas, c'est encore pire.
L'opinion et le jeu démocratique deviennent un enjeu. Alors qu'on est dans un système démocratique, depuis des siècles.
Et, que dire. Il y avait des signes avant-coureurs, mais quand la pire ordure antisémite se nomme Amos Gitai, on sait qu'on vient de basculer vraiment ailleurs.
Et si le gens s'imaginent que j'apprécie écrire sur la régression tranquille, dis-toi que ça 15, non, 20 ans que j'affirme mes opinions comme citoyen, des années à dire que le mur est là, droit devant.
Et comme de fait, il est là, droit devant.
Retour à Foucault. Après quoi, 15 ans, 20 ans, qui sait. La citation est la même.
L'une de sa particularité est de réussir à présenter positivement une valeur.
Mais j'imagine que le contexte de réception n'est plus le même. C'est à dire que le vernis social de l'arrivisme ne va plus l'inclure dans son cadre de référence. Parce que de nos jours, en dehors de cela, je doute du développement de la pensée. Surtout quand on tombe sur le texte d'une personnalité publique, un texte de quoi, 15 ans, 20 ans, assez connu, et finalement, même si c'est pertinent, il n'est plus au goût du jour, et va disparaître de la mémoire collective. Alors voilà, une citation de Foucault. Ça fait quoi, 15 ans, 20 ans que je l'avais lu. Qui sait. Qu'est-ce que ça rapporte.
Bashung et l'outlaw chic, ça dit quoi?
Et bien, pas en '85, non, pas en '85. Ou peut-être, Tour Novice, peut-être. Mais dans les années '90, avec Confessions publiques, oui, là, oui, outlaw chic. Après, un peu, peut-être, de moins en moins.
Ce que les nouvelles sorties d'albums viennent éclaircir, c'est surtout le fait qu'en '85, le style Bashung, celui qui va l'amener au firmament de la chanson française, voir même ailleurs, est carrément là. Avec les musiques électroniques aussi. Écouter live tour '85, c'est aussi se dire Non mais je rêve ou quoi?
Il y a toujours beaucoup de courants musicaux, on écoute pas tous la même zique. Autour de 1981-1983, Bashung va plutôt du côté du post-punk, et moderne Novo, plus européen comme courant. En fait, la nouvelle chanson française, ou la nouvelle nouvelle, là on sait plus, découle de ces références. Mais voilà, Bashung le fait en 1981-1983, dans cette période du Haut-modernisme tardif, et donc, le résultat, en 1985, tout est prêt, tout est nickel, l'improvisation et les guitares, les claviers et la dégaine. Autre résultat, il passe complètement inaperçu.
Retour au Bug informatique
On va le voir ce soir, 9 humoristes sur 10 sont incapables d'accepter la condition artistique, c'est comme ça, ça change pas, incapable de voir autre chose que le milieu de l'humour, et même avec un compte en banque assez pourvu, le foutage de gueule va toujours vers les mêmes cibles. La seule chose qu'on va voir, c'est les questions de statut et de hiérarchies culturelles, et comment un capital symbolique, ça ne se partage pas. Heureusement, je parle la langue française, ce qui fait qu'au moins 7 humoristes sur 10 ne comprend pas un traître mot de ce que je raconte.
Les adversaires acharnés de la langue, de la culture et de l'éducation au Québec à toujours été les humoristes, et l'humour, de façon générale. Si les écoles tombent en ruine, si l'éducation n'intéresse plus, si les journées de culture sont un bide, si le stade olympique et les cônes oranges, si le métro et l'hydro, si les vagues de criminalité et la violence sociale, le gag a toujours été responsable, c'est un fait connu de tous, mais personne n'ose le dire tout haut.
Nouvelle section pour mon émission l'état provincial, l'univers de la non-blague. Il s'agit d'une section où j'aurais pu faire une blague, mais que je ne fais pas. Comme un droit de réserve, pour vous laisser dans votre univers médiatique de palais de justice, d'arena de hockey et de poste de police.
Nombre de blague sur la mythologie dépassé des Baby-boomers : 2
Nombre de blague sur la photo présentée dans la rubrique Fait divers : 3
Nombre de blague sur un texte publié dans la rubrique Opinion du Devoir : 2
Nombre de blague sur une annonce que le politique réalise, ou pas : 1
Nombre de blague sur la colonie artistique de Montréal : 5
Nombre de fois où j'étais à deux doigts de tout plaquer pour utiliser une IA virtuelle pour me " faire une petite amie" : 0
Nombre de fois où, à l'instart de la police de la langue, j'ai hurle "Mouton de panurge", plutôt que " Peau de banane", expression polliticaly correct popularisé par Yves Corbeil dans le téléroman éponyme, tout en faisant ma petite danse et en me pinçant les nipples, devant l'outrance d'une intertextualite qui refuse de dire son nom : 5
Nombre de blague du milieu de l'humour sur le milieu de l'humour que je n'ai pas compris, faute d'intérêt : 48
Nombre de blague sur l'hagiographie du moment: 1
Nombre de blague sur les subventions du fédéral qui débloque, comme ça, un investissement : 2
Nombre de blague sur la mauvaise qualité du journalisme qui renonce à faire un traitement de la nouvelle au profit d'un copier/ coller : 1
Nombref de blague que je pourrais faire sur de la shit que je considère comme de la fake news pour des cervelles malades et pourris : 4
Nombre de blague sur les relations Québec- Europe : 2
Nombre de blague où je pourrais faire une intertextualite avec un célèbre gag impliquant des hommes préhistoriques et la représentation de mammouths laineux : 3
Nombre de blague impliquant ma communauté virtuelle du jeu Second Life : 1
Nombre de blague sur ta frustration : 1
Nombre de blague sur Madame Anglade depuis qu'elle n'occupe plus ses fonctions : 6
Nombre de blague sur la respectabilité sociale et les conventions sociales :
- disons à partir de maintenant- 1
Nombre de blague où la déconsideration vise des gens d'une Nationalité particulière, parce que cela brille dans la médiocrité :
- disons à partir de maintenant-9
Nombre de blague sur le sens du partage de la gauche radicale de Montréal : 1
Nombre de blague sur la mission de la littérature québécoise : 1
Nombre de blague sur la commission d'enquête sur l'ingérence étrangère : 3
Nombre de blague sur les écolos: 1
Nombre de blague impliquant la phrase : " Ta corporéité est l'équivalent d'une mort sociale". : 1
Nombre de gag sur ta sous-évaluation : 1
Nombre de gag qui utilise le terme " minorer" : 1
Nombre de gag sur ta mesure d'atténuation : 1
Nombre de gag impliquant l'humanisme libéral et le terme " beige": 1
Nombre de blague sur le manque de blague concernant la répression des forces de l'ordre : 1
Nombre de blague sur le propos infantilisant de certains médias : 2, et la journée n'est pas terminé
Nombre de blague sur une gauche dont le message social contribue à l'isoler en société : 1
Nombre de blague sur la crispation devant la blague sur la gauche dont le message social, rassembleur, contribue à l'isoler davantage en société : 1
Nombre de blague sur la blague visant la crispation devant la blague sur cette gauche dont le message sociale rassembleur contribue à sa marginalisation en société : 1
Nombre de blague sur ceux et celles qui n'ont pas compris la blague de la blague de la blague : 2
Nombre de blague sur des institutions scolaires fermées à cause du langage : 3
Nombre de blague sur un blagueur implicant la phrase " Nous-autres, on blague pas" : 1
Nombre de blague sur la foutaise des médias qui insulte l'intelligence moyenne : 3
Nombre de blague sur des tentatives d'implications émotionnelles, et de chantage émotif, alors que je suis en train de lire un livre : 2
Nombre de blague impliquant un gros Boom et le stade olympique : 1
Nombre de blague sur l'activité sexuelle des jeunes n'impliquant pas les juges, les avocats, la police, le psycho-éducateur, et les familles : 1
Nombre de blague impliquant la revue Marianne : 1
Nombre de blague sur les dépassements de coûts pour des contrats au fédéral : 2
Nombre de blague avec le mot " mausolée " et " cervelle asséchée " combiné ensemble dans la même phrase avec " décalage culturel" : 1
Nombre de blague sur le déficit démocratique que tu creuses avec ta " méthode d'intervention " : 1
Nombre de blague sur des articles, dans les journaux, qui commencent par Nombre de...: 1
Nombre de blague impliquant Radio-Canada et Madame Anglade: 1, et elle est vraiment drôle, mais je me réserve.
Nombre de blague analysant adéquatement la situation où mon blog se retrouve avec l'intérieur à l'extérieur pour l'intérieur de...la formulation exacte m'échappe pour l'instant.
Nombre de gag sur la sacro-sainte famille di Québec : 2
Nombre de gag sur les délires d'un propriétaire tout-puissant qui viendrait sauver la situation : 1
Nombre de gag sur des journalistes heureux de gagner le prix Cracker Jack pour leurs travails de recherches et leurs traitements de l'information : 1
Nombre de blague sur les arguments-bidons contre la religion du hockey, parce que nous on est fier de payer 560$ pour notre ticket et de voir des joueurs multimillionnaires perdre, mais comme pas à peu près : 1
Et je l'ai complètement échappé
Théoriquement, dans un autre environnement numérique, tout ceci ne poserait pas de problème, mais les temps ont changés, tout comme le paysage numérique. Doit-on encore rappeler qu'un déficit démocratique n'arrête pas de se creuser, et qu'une très grande proportion de personnes n'ont plus ni d'intérêt ni la confiance pour aller chercher leurs informations dans les canaux traditionnels. Il font tout ça maintenant avec des réseaux sociaux. D'où la diffusion de désinformation. Sur des réseaux sociaux. Autrement dit, doit- on encore le rappeler, le public visé n'est plus captif d'un système média dont la censure sociale n'a été que mise en valeur par les réseaux sociaux, et le partage de l'information.
Le résultat est encore davantage de ce qu'on nomme par convention un " knowledge gap", et comme dans les 10 dernières années le post-structuralisme et le relativisme culturel n'ont pas, de façon significative, modifier les tendances, voir la scène politique, ce développement de la culture numérique ne va probablement consolider ce qui déjà travaille sur le plan des fractures sociales, de l'intolérance et de l'exclusion sociale. Ici, un point aveugle d'un système social. Et c'est d'autant plus étrange comme censure social que je n'arrive pas à comprendre la nature de la menace. Sauf peut-être si justement on a affaire à des gens dressés pour opérer des programmes. Mais bon, un intello, au Québec, ça n'intéresse pas assez de monde pour causer même un débat d'idée, et comme tout le monde carbure à la culpabilisation collective pour admirer sa conscience malheureuse, on pourrait avec 10 sur 10 et 100 $, que la réalité sociale n'aurait d'autres solutions, pour préserver probablement une image de soi-même, que d'expulser ce corps étranger. Et comme le problème est aussi un problème de circulation d'idée, on se retrouve avec les mêmes problèmes concernant la langue, la culture et l'éducation.
C'est à se demander si plutôt que d'éliminer et d'enrayer l'anomie, la société québécoise ne l'a pas institutionnalisée.
Autrement dit, comme phénomène social spécifique, l'anomie dépasse le cadre des institutions sociales pour, souvent, les entraîner dans son maelström. Par contre, et c'est une dynamique particulière, l'institution sociale, et son effet institutionnel dans le monde social, a plus de chance de surnager à la chose. D'autres facteurs vont intervenir, notamment ĺa volonté politique, et la volonté du politique. Mais passé un certain stade, comme maintenant, avec la régression tranquille, l'anomie a tendance à plombé l'ensemble, comme ces différentes composantes. Le lien ici a travailler est entre la notion, l'anomie, et la fiction sociale, la régression tranquille. Comme celle-ci se base sur différentes réalités, elle perdurent aussi longtemps que ces réalités sociales. D'ailleurs, des tendances émergent et viennent un peu confirmer tout ça.
Avec la régression tranquille, une tendance dans le secteur de la production de l'information va venir se raffermir. Une information de masse, de mauvaise qualité et souvent contrefaite, se retrouvant sur des plateformes numériques et des comptes de réseaux sociaux, vont dorénavant se substituer aux informations officielles et plus travaillées, des salles de rédactions plus traditionnelles. Les fractures sociales et le déficit démocratique se retrouve désormais dans les organes d'informations qui nourrissent les consciences citoyennes, et l'apparition de votre influenceuse favorite sur votre écran de portable va discourir avec vous des informations de vos centres d'intérêts, et de ce qui vous plaît, finalement. On dirait du Philip K. Dick, mais c'est une tendance réel, tout comme suivre sur des comptes des IA virtuelle, influenceuse de leurs états, en est une autre. Bien sûre, les générations plus âgées, celle qui a attendu sur attente plus de 4 hrs parce que le chatbot Syri venait se planter royalement auront de la difficulté à embarquer à la station de ce nouveau terminal. Mais est-ce vraiment très important.
Comme pour nous la langue, la culture et l'éducation est important, on n'a pensé à une nouvelle de science-fiction écrite par Sarah Lotz intitulée Home Affairs, qu'on retrouve dans une anthologie, Science fiction by African Writers. Et comme on a vraiment rarement l'occasion de pouvoir ploggé de la SF africaine, on l'a fait.
Le thème de la mécanisation guidé par une IA rationaliste avait par contre déjà été traité, Philip K. Dick, qui d'autres, l'avait fait dans sa nouvelle Autofab, publié en '55 dans Galaxy science fiction. Ici, l'humanité doit trouver une ruse pour empêcher le programme de ravitaillement d'épuiser les ressources naturelles de la planète. Thème typique de l'époque. Mais à quoi cela bien servir, puisque l'intérêt maintenant se déplace pour acheter des livres fabriqués par des machines et des programmes informatiques. Et quand c'est pas la littérature, c'est les arts visuels, la photographie, des tableaux. Bientôt des avocats et des politiciens, bientôt que ta communauté, et un gouvernement mondial, pourquoi pas.
D'ici là, la crise des médias va continuer, et c'est toujours le même joueur clé qui manque : le lectorat. Et celui va ailleurs.
Comme moi, une citation de Horie Kiichi, un critique dans les années 20, au Japon : " L'être humain est en passe de devenir simplement une autre machine, sans aucune aspiration, sans aucun pouvoir d'imagination ou d'invention, exécutant sans relâche le travail assigné, ne sachant rien faire d'autre".
And you can quote me on that.
Avec la censure sociale de l'élite mediatico-politique, je ne sais pas si c'est le bon moment de parler de Rose Pettigrew, une modèle qui faisait fureur à Londres, comme ses soeurs, durant la fin du XIX siecle. D'ailleurs, le look fin-de-siecle, va se retrouver dans des tableaux, ce qui confirme qu'à Londres et à Paris, à cette époque, les modèles féminins avaient la cote, ou plutôt, certains types avaient la cote. De nos jours, on voit des visages génériques, mais en fait, à l'époque, une partie du jeu était de reconnaître la modèle, dans certains milieux artistiques. Mais peut-être ne devrions-nous pas aborder ce genre de sujet en société.
( De nos jours, comble d'ironie, le capital symbolique se retrouve distribué autrement, et plutôt que de vouloir acquérir le traitement de l'image, c'est plutôt le portrait de... qui deviendrait l'intérêt, à cause de l'aura de la " célébrité " cachée. Ceci dit, le décryptage, ici plus populaire, mais le décryptage des images faisaient partie des expositions. Savoir lire un tableau, et de l'autre côté, savoir choisir l'anecdote, ça faisait partie du boulot. C'est probablement de cela que cette pratique est dérivé, plongeant probablement certaines personnes dans l'hilarité lors des vernissages.)
Naguère j'avais pondu un paragraphe pour nuancer Sloterdijk, et puis, finalement non, le développement de nos sociétés lui donne raison. Alors, pour contrer le dressage de nos institutions scolaires et pour contrer le dressage des médias, tout en réfléchissant sur les hiérarchies culturelles, le mot clé ici est dressage, il radicalisait un peu Foucault, donc concernant ce dressage, un exercice, 5 produits culturels que vous considérez comme vraiment bon. Question : est-ce que tout le monde a les mêmes réponses ?
Ainsi, une conscience malheureuse se fait former. Et comme résultat de programmation, pour Jason Bourne ( The Bourne Trilogy), c'est l'histoire de sa vie.
Peut-être vous ne le saviez pas, mais l'IA est déjà présente dans le monde universitaire, sous la forme d'une analyse de contenu quantifiable. Ainsi, le nombre de fois que le mot Sloterdijk apparaît devient un graphique, et on voit l'occurrence monter ou descendre en fonction du nombre de fois qu'on le cite. Un sorte d'indice de la notoriété, pour rendre la célébrité sur le campus américain plus palpable. Le seul problème, c'est que les questions qu'il peut soulever avec sa critique ne sont pas quantifier, l'argument reste le même. On pourra toujours dire : " C'est du show-business, ce cancre, ce sous- Sloterdijk !", non seulement ici il va être crédité, pour l'occurrence, mais le contexte d' énonciation est brouillé. Voilà pour l'IA.
Autre exemple si on poursuit la réflexion, " contexte d'enonciation", c'est aussi ce que Bakhtine nommait " dialogisme", c'est à dire qu'un énoncé du langage se retrouve mis en relation dans les discours sociaux du moment, voir à l'instant même dans notre réseau social et médiatique préféré, ce qui mène aussi à des distorsions, puisque le " contexte d' énonciation" peut brouiller et pervertir le message, tout comme le traitement de l'information, mais dans tout les cas, l'analyse de contenu quantitative ne va pas faire le lien entre les deux énoncés. C'est un peu la réalité des synonymes qui vient interférer avec les mots univoques de certains énoncés, sans parler des débats théoriques, ou 5 personnes parlent de la même chose, avec 5 terminologies différentes.
Et pour en rajouter une couche dans le brouillage, on arrive en plaçant du Stuart Hall dans la conversation, qui, en elle-même, devient une interdiction sociale, une censure sociale, plombé par une injonction sociale, alors qu'une pointe d'ironie venait tourner en ridicule ce qui probablement guide cet appareil critique. Le drame intime de l'exécutant.
Mon expérience personnel est collaboré par un article sur Franceinfo, mais comme je suis un québécois, non seulement mon opinion, mais mon expérience à moins d'importance. Reste plus qu'à avoir une discussion familière, alors que je suis en train d'écrire sur mon cell pour que les mots se retrouve sur l'écran de mon blog, et la situation est résumé.
- Et ces...
- Oui, et bien quoi.
- Tu es en train de..
- C'est une personne ayant un vagin, je floute ses tètes, c'est la nouvelle réglementation.
- Ah bon.
- Et tu lis...
- " Représentation de la condition féminine dans le cinéma d'Almodovar: une arnaque.". C'est un truc européen. Polémique, plutôt polémique. Tu fais beaucoup de floutage comme ça?
- On a des rushs. C'est tendancieux ton livre.
- J'imagine que ça dépend où.
Pervertir le message. J'avais oublié.
Donc, on reprend, dans les discours sociaux, on va en valoriser certains, plutôt que d'autres, pour ainsi dire construire un discours social. Faudrait un jour penser aux conséquences de vivre dans des " flux" de discours. Ça tombe bien, c'est ça que je fais, sans une seule cenne de subvention.
Un discours dominant va fonctionner avec des censures sociales et de la désinformation, avec une appropriation idéologique et commerciale des phénomènes, sans oublier le résultat : une perversion du message.
Et ça, un curé de province ne vous le diras pas. C'est garantie.
D'ailleurs, you can quote me on that, le phénomène important sur le plan Des hiérarchies culturelles, en tout cas, un très important, c'est le décentrement de la culture de l'imprimé, avec ces médias et son mode de fonctionnement, par la culture numérique. Désolé pour les amateurs de zapping, mais c'est un phénomène qui s'inscrit dans la longue durée. Et les innovations technologiques, comme l'IA, ou anciennement la création dans un espace virtuel de 3D, ou Donkey Kong, vont maintenant occuper un autre espace que celui des marges. C'est un phénomène important, et médiatique aussi, qui va modifier des échelles de valeurs, et comme de fait, entraîner d'autres jugements de valeurs. Ce qu'une déconstruction à la Derrida va tenter de remettre en question. Avec des résultats disons mitigés. On choisit pas son fandom.
J'ai des sérieux doutes parce que tout le monde veut du pré-maché, et j'ai un texte ici quelque part qui mentionne que la lecture d'un seul ouvrage de Derrida à pris environ 8 mois, et le type est un universitaire, il en a vu d'autres. Alors, quand on va de l'avant avec cela, j'ai un doute. Surtout que juste lire un recueil de 50 pages semble juste trop.
Comme le disait Greil Marcus, critique de rock et prophète, " self-serving claims".
" winner in the poumpous words of self-congratulation"
"The writer's contempt and loathing"
" Nothing more gratifying than being abpe to reduce art to biography"
"Near-worship"
" Mind-Boggling"
" Follow standard academic exegesis"
" you-can-make-it-if-you-try"
" he's just a commercial sellout".
Et beaucoup d'autres expressions. Le jugement rapide, concis, la déclaration choc, c'est de la critique rock.
P. 58, Jarrett Earnest
" I was mortified when i came to America to find students asked to read these complicated essays at top speed. It had taken me three months to digest De la grammatologie ( 1967), and they were asked to read it in one week. Impossible! Of course they could not understand it, and the result was garbage- a theoretical bouillabaisse that came out for years afterward."
Comme le disait Sloterdijk, reconnaître autrui et un autrui meilleur que soi, c'est un peu le point de départ. Ou à peu près, j'adapte.
Ici, si on pense à la Citoyenneté, à la Nationalité et à la langue commune, c'est bien la Nationalité et la Langue commune qui va modifier d'emblée les hiérachies culturelles. Faut peut-être être non seulement un québécois mais un hétéro pour savoir que généralement, autant dans sa propre Nationalité qu'ailleurs dans le monde, on peut juste pas être au top. Mais ceci dit, la Nationalité et la langue commune, même dans des grands ensembles comme Ubuweb par exemple, vont intervenir. Et comme au Québec, les références françaises circulent, on se retrouve avec un point de vue en marge des hiérarchies culturelles nord-américain, qui, de toutes façons, n'ont aucune considération pour la culture québécoise, comme la plupart des québécois d'ailleurs. Pour revenir à la superfrancofête de '74, la figure ici serait Félix Leclerc, un auteur compositeur du Québec. Il aurait, on suppose, c'est des spéculations, influencé Brassens, mais comme on le sait tous, une québécois hétéro ne peut pas être au top, donc, c'est des spéculations.
En sortant du confinement de la pandémie, la régression tranquille.
L'une de ces caractéristiques, c'est un nouveau regard défavorable et des réactions émotives fortes, sinon très forte, envers toutes les figures du service public. Aujourd'hui, le personnel de la STM, mais demain, le personnel d'Hydro, les maires, les politiciens, les journalistes, les chroniqueurs. Tout visage public s'engage à être défigurer dans la régression tranquille.
" Welcome to the jungle". G'N'R.
Et le bug du blog est de retour à partir d'ici.
Donc, c'est un stuck-up straigh l'origine du problème. Probablement avec une IA de surveillance. Des mots problématiques. Pour un stuck-up straigh.
D'où ça vient?
Les promesses trahis de la société de consommation, avec l'inconfort qui devient ingérable? Des secteurs spécifiques de l'industrie culturelle? Une mobilité sociale stagnate? La perte du pouvoir d'achat?
Une conception de l'espace public et des services publics qui carbure à son démantèlement, parce que ta personne est plus importante?
Un moyen pour faire sortir une humiliation collective, réel ou imaginé? Parce qu'il y a un imaginaire collectif de l'humiliation collective.
D'une élite mediatico-politique qui se complaît, et le mot est faible, dans les effets d'annonces? Et pourquoi, pourquoi tu es en politique, pour faire un spectacle à l'année longue dans les médias, avec des effets d'annonces, ou pour faire de l'action politique? Un élite mediatico-politique qui fait le choix de l'inaction politique, dans la télé. Pas possible.
La monté de l'intolérance, et de l'exclusion, n'est pas un phénomène nouveau. Et c'est peut-être ici l'un des noeuds du problème. A force de travestir et de mutiler la mémoire collective pour l'abandonner, on revient toujours à la case départ, comme si aucune lutte n'avait jamais eut lieu, et comme si aucune avancé n'avait été réalisé. C'est un peu ça, la régression tranquille.
C'est un peu le lot du poststructuralisme d'avoir tellement insisté sur la différenciation sociale que l'objectif d'avoir une société pour tout le monde plus égalitariste semble avoir été laissé de côté et abandonné. Surtout que les bourses du multiculturalisme et de la constitution canadienne de '82 favorisait tes recherches. Mais la situation est tout de même assez tordu, parce quelqu'un comme Michel Foucault, même en focalisant sur des lieux en marge des discours dominants, va pas générer avec son travail un sectarisme cul-de-sac. Faire reposer toute une armature sur certains groupes sociaux et des catégories sociales, c'est dans le prolongement des travaux de Michel Foucault. Un concept comme " répertoire d'action collective" m'apparaît par contre un peu plus en phase avec des dynamiques sociales. Mais bon...
J'avais déjà identifié le " bad fucking" comme étant une composante de la régression tranquille, au moins 7 histoires dans les médias sur le sujet en 2 jours, mais il va falloir aussi accorder une place toute particulière à tout ce qui gravite autour de la génitalité et du génitale. Véritable obscession d'époque, j'imagine. Faudrait voir si en Suède, avec des cours d'éducation sexuelle, la même obsession domine.
30 ans d'éducation populaire pour arriver à des histoires de bad fucking et de génitalité. Faut croire que rien n'était bâti sur des bases solides.
Je vais encore faire le gag. " On ne naît pas femme, on devient une personne avec un vagin ".
J'aime vraiment pas le journalisme culturel qu'on retrouve chez l'élite mediatico-politique, principalement parce que ça tente de jouer sur le capital symbolique, comme dans un deuxième temps, sans débroussailler le terrain ni vraiment parler de la culture vivante, juste là pour montrer des " réussites sociales ", souvent après 15 ou 20 ans de mise à l'écart. C'est un discours qui se base sur la réalité du milieu, c'est à dire une extension du capitalisme par réseaux, et qui n'a finalement que très peu avoir avec les pratiques culturelles. A ce compte là, allez voir des entrepreneurs pour faire des pre-papiers. Ça finit toujours par un espèce de Who's in, who's out, matinée d'une solide réflexion sur " l'expression artistique" de la démocratie culturelle, juste pour dire, et puis, la langue, la culture et l'éducation, on s'en balance. Il y a une coupe d'année, et je suivais l'actualité, un essaie sur une poète américaine, fabriqué par quelqu'un d'ici, se retrouve sur une liste pour gagner un prestigieux prix en France. Et c'était la première fois que j'en entendais parler. Les déconnectés des cafés de la rue Laurier, faudrait travailler et arrêter de faire du social. En France, c'est une autre histoire, et au états aussi. P1
Mais est-ce vraiment tout ça le problème de la montée générale de l'intolérance ?
En 3 ans, on n'a plus de condamnation publique, via les medias sociaux, qu'en 10 ans quand la culture de l'imprimé imposait ces frontières, et surtout, son temps d'antenne. Dans ces temps ancestraux, où l'intégration des nouvelles technologies de communication à notre vie quotidienne n'était pas la même, on parlait d'internet et de " monde virtuel".
Et cela n'arrête pas.
Pour moi, c'est un problème de citoyenneté. Et aussi une méconnaissance de la " vie numérique". Et au Québec, ce problème s'articule en fonction de la nationalité et de la langue commune. Travailler sur ça ne règle pas tous les problèmes. Mais selon moi, ça règle une partie du problème.
Ceci dit, sauf erreur, c'est le propre du discours d'une classe montante d'affirmer ses revendications et sa contestation, et de façon générale, avec les pensées du jour, l'appel à la mémoire collective, depuis la révolution industrielle, n'est pas mis de l'avant dans l'ascension sociale. On inscrit pas son discours dans la durée, on veut des résultats et de l'action maintenant!
On trouve, par exemple, des collectionneurs pour de nouvelles formes d'art, dans les nouvelles générations. C'était vrai avec les impressionniste, et encore de nos jours, avec différents styles musicaux.
Ce qui vient compliquer la donne au Québec, c'est de un la construction d'un nouveau répertoire à partir de la révolution tranquille et d'une génération. Et de deux, l'absence complète de mémoire collective avant cela. Pour la suite du monde, en '62, va servir mon propos.
Le consumérisme vient aussi compliquer la donne. On consomme des mémoires collectives.
" Been there, done that, got the t-shirt."
excellent livre, écrit, poursuivant une réflexion sur les transferts culturels entre le High Culture, soit le Modernisme, d'un côté, et la culture populaire, de l'autre, soit en français ce qu'on nomme le roman de gare, du prêt à jeter bon marché. L'attitude généralement ici est de disqualifier cette " littérature", alors qu'ici, non seulement c'est un sujet d'étude, ( Mais est-ce du stream of conscience Joycien que je viens de lire dans ce livre à deux balles?), mais il y a un plaisir évident dans la lecture du matériel. C'est écrit, et c'est bien écrit.
Au Québec, en fonction de la problématique langue, culture, et éducation, il faudrait faire le chemin inverse pour une étude intéressante. Soit, comment la culture traditionnelle et populaire continue de s'inscrire dans des romans. Les categories du Nomade et du Sédentaire de Maurice Lemire sont particulièrement pertinente. Souvent, on va donc retrouver le narrateur héros, où même l'omnipresence de l'oralite, dans les textes, comme l'inscription du monde traditionnel.
Ceci dit on peut rechercher des traces du Modernisme, mais il faut généralement une masse critique pour ensuite pouvoir produire quelque chose d'original. Il y a plus de transferts culturels à partir des années 60, mais généralement les références sont naturalisés.
Est-ce que je dois mentionner maintenant mon exclusion sociale et l'élite mediatico-politique, avec sa censure sociale et sa désinformation comme mécanisme pour un discours dominant, ou plus tard...Ah, c'est vrai, j'ai pas eut ma bourse, le soutien institutionnel manque, mes lettres de refus s'accumulent, mais c'est le Groeland le responsable, c'est ça.
" C'est l'histoire officielle, ça mon gars...La vrai game, c'était à Montréal, l'année d'après..."
Nombre de personne qu'on va retrouver sur le site Ubuweb ( 1 mention suffit) : 4 + Montréal
Jean-Louis Brau
William S. Burroughs
ÊTRE GOUVERNÉ PAR DES GROS GNIOCHONS
Le meilleur texte sur l'humour raciste est probablement The White Noise Supremacists, de Lester Bangs. Pour reprendre ma délimitation, Lester Bangs, on aurait pu le trouver en '75 à Montréal. Il écrivait sur Kraftwerk à l'époque.
Le monde guindé de la superfrancofête aurait balancé Kraftwerk par-dessus bord. Il faut préserver la pureté du Loup, du Renard et du Lion.
C'est comme aujourd'hui, avec le paternalisme rétrograde du centre-droit, la parentalité larmoyante et la reconquête de l'autorité, avec toute la culture commerciale et publicitaire que cela implique de mobiliser. Construire sur du vent, c'est pas donnant-donnant, on a besoin d'occuper les ondes pour ça, et un peu de censure sociale, pourquoi pas. Et on le voit aujourd'hui, devant la langue, la culture et l'éducation, des ministres provinciaux avancer avec des positions, ben provinciales. C'est pas mieux ailleurs, ceci dit. Le court terme, ça reste du court terme.
The Authoritarian personnality d'Ardono coûte 60 $, alors on laisse tomber.
Les deux événements selon moi vont jeter les bases d'un nouveau répertoire, d'une redéfinition du patrimoine, et de la légitimité culturelle. Du vivant de Charlebois, de Félix Leclerc et de Gilles Vigneault. Mais l'un des deux seulement va le faire pour le grand public, pour le mainstream. Déjà en '74, c'était l'heure des bilans, plutôt favorable, pour la culture vivante de l'époque.
La langue, la culture et l'éducation, comme enjeu, vont très souvent se dédoubler et empiéter sur les enjeux de Citoyenneté, de Nationalité et de langue commune au Québec. La floppé de politiciens en panne d'idée en témoignage, mais y'a beaucoup plus d'intolérance et d'exclusion sociale, alors, c'est surement à cause des Mexicains.
Pour Lucien Francoeur, le reconnaissance est venu beaucoup plus tard. Mais, en 2014, avec Chansons d'épouvante, un album avec Denis D'Amour, Vincent Peake, Jacques Racine, Michel Langevin, et Joe Evil, c'est comme coulé dans le béton.
Fallait que je le dise, mais dès qu'une bourgeoise lâche un pet à Outremont, tu peux être sûre que Radio-Canada va faire un reportage là-dessus, mais si la beatnick generation est en ville pour faire des conférences et des lectures, silence de mort. C'était vrai hier, et c'est encore vrai. À Montréal, et au Québec, la langue, la culture et l'éducation, c'est surtout pas dans les médias. Sébastien Diaz est le dernier des journalistes culturels.
Est-ce qu'il faut dire une personne sous l'emprise de la gentrification pour être A OK?
Pour ce qui est de la Citoyenneté, de la Nationalité et de la langue commune, l'élection en ' 76 d'un gouvernement majoritaire du Parti Québécois ( 1976), qui va, en 4 ans, faire plus de réformes que plusieurs gouvernements, en plus de tenir un référendum en '80, marquera l'époque.
Mais ici, je m'intéresse à des hiérarchies culturelles. '74 et '75.
La réalité des hiérarchies culturelles, c'est un capital symbolique, et c'est ça qui devient un enjeu, surtout un problème, pour l'establishment. La popularité, et même l'intérêt, pour des produits culturels, cela échappe aux régulations sociales. Et très souvent, le discours dominant va compenser, et faire de la censure sociale. Le résultat, c'est surtout qu'un groupe comme Kraftwerk, c'est 10 sinon 15 ans plus tard qu'au Québec on va commencer à regarder ça. Ici, on est toujours en retard, en rattrapage, mais c'est jamais de notre faute, on n'est pas responsable.
Autrement dit, quand c'est pas le silence et l'indifférence qui règne, c'est un simulacre de hiérarchie culturelle qui vient s'imposer, et à peu près toutes les dynamiques culturelles se retrouvent dans l'exclusion. C'est vrai pour la BD, la performance artistique, la danse, le cinéma, la nouvelle et le roman.
Ceci n'est pas aussi vrai en France.
Pour ce qui est de la scène politique, en Amérique du Nord, on se retrouve plutôt dans la high society drama, comme dans Poirot et Agatha Christie. C'est un monde ennuyant de convention sociale, où l'événement tient à pas grand chose, tout en minimisant des enjeux importants. Dans ce contexte, les dynamiques culturelles et sociales de leurs propres sociétés sont plutôt ignorées. Et même avec des millions de Like, tu n'es même pas considérés, contrairement aux succès souvenirs. C'est un peu spécial, être déconnecté. Tous ce qui gravite autour du phénomène des fakes news et de la désinformation s'inscrit dans cette perspective. C'est pourquoi on peut parler d'une élite mediatico-politique. Carrément une bulle déconnecté, à la tête d'une démocratie. On assiste à des grèves interminables, les services tombent en panne, et les faillites s'accumulent, mais dans la régression tranquille, on trouve d'autres préoccupations. La crise du logement? Fait 4 ans qu'on en discute...un autre échec sociétal en vue.
La seule chose qui augmente, c'est la crise de confiance envers les médias, sinon tout ce qui en société à une dimension publique, et puis le déficit démocratique et les fractures sociales. Aucune désinformation n'a jamais réglé aucuen inégalités sociales. Mais c'est pas grave, on a la religion du hockey, avec un scandale qui s'éternise. Un autre.
Dans ce contexte, s'intéresser à la langue, la culture et à l'éducation m'apparaît plus intéressant.
La nouvelle de la semaine est bien évidemment Foucault, qui est d'accord avec l'usage de raison chez Kant. Moi, quand j'ai appris ça, j'ai été scié en deux.
Un coup partie
bref, cette situation qui expédie le philosophe dans le vide, où des menteurs appellent menteurs des menteurs.
p.9
La violente impulsion antirationaliste dans les pays occidentaux est la réaction à un état d'esprit où toute pensée est devenue stratégie ; elle témoigne du dégoût qu'inspire une forme déterminée de la conservation de soi.
p.9
p. 11
Au fond, personne ne croit plus que ce que nous apprenons aujourd'hui puisse résoudre les « phénomènes » de demain; au contraire, il est quasiment sûr que ce que nous apprenons aujourd'hui est de nature à les faire naître.
« La France des Lumières (1993) témoigne également de sa fidélité à une ambition d'histoire totale, horizon moins présent chez son cadet. »
« L'histoire de la France des Lumières devient celle de la manière dont hommes et milieux se sont diversement appropriés structures mentales et valeurs culturelles, dans une permanente confrontation des horizons économiques et sociaux, point d'ancrage de leur existence même. » (Roche, 1993, VI.)
Même si c'est beaucoup plus la séquence et la discontinuité qui m'intéresse, n'en reste pas moins que mettre de l'avant une stratification sociale plurielle en interaction et dans une dynamique sociale où l'on cherche à obtenir des structures mentales et des valeurs culturelles m'apparait plus juste en regard de l'évolution des réalités sociales. Même si la culture dominante fait circuler des modèles culturels, dans l'offre culturel surabondante, on sélectionne quelque chose pour nous refléter, ou pas. Mais on sélectionne tout de même un livre, un film, une chanson. La plupart des modèles vont insister sur le caractère univoque de la transmission, pour généralement ensuite évoquer le social ou le politique, voir l'économique.
In cold blood, Richard Brooks, 1967
Il y a quelque-chose d'inoubliable dans la route qui mène à la maison des Clutter, avec ces deux rangées d'arbres de chaque côté, et les branches qui se rejoignent au-dessus de la route, comme si le chemin émergeait, surplombé par des branches entremêlées. Ce n’est pas la première fois qu’on voit ¸a, mais ça nous m`ne directement vers la fatalité de cette histoire.
Chose qui semble complètement évacué de nos jours, la lourdeur des récits personnels, les blessures de nos vies comme source des représentations et des souffrances sociales spécifiques. L’enfance meurtrie. De nos jours, on va focaliser sur des généralités collectives. Source de tous les maux.
Le film est bien écrit, parce que le crime, le saccage, résonne dans la société, sans être un prétexte pour faire du portrait sociologique. Le policier prend à partie la presse écrite en mentionnant tous les clichés qu'une salle de rédaction va fabriquer autour du travail d'une enquête, et ça sonne vrai.
Toutes ces instances de la société, et le passé enfouie dans les histoires de chacun, ne va finalement pas modifier grand-chose à la tuerie, cet insensé. Du moment où on se retrouve dans la maison des Clutter, avec la famille ligotée dans différentes pièces, sans récompense matérielle aucune, sauf la conscience d'être ridicule dans tout ça, on bascule dans l'insensé. Avec une pièce d'argent d'un « kid » dans ces mains, tout disparait, les murs, la nuit, reste plus rien, et pour donner corps à ce vide, reste plus qu'à éliminer tout le monde, sans raison apparente. C'est ici qu'on rejoint le nihilisme. C'est ici que plus rien n'a de sens, n'a de valeur.
(15 déc. 2023)
Henry, portrait of a serial killer, John McNaughton. 1986
Dans la veine plus graveleuse du cinéma des années 90, c'est le cas de le dire, puisque c'est même l'une des qualités de l'image, toute une série de film délaissait les aspects moralisateurs pour venir présenter des cas lourds ou plus souvent qu'autrement, l'individu est au centre des problèmes sociaux. Natural born killers (1994), Silence of the Lambs (1991), Requiem for a Dream (2000). Même le film Pi (1998) va se pencher sur le déraillement de la logique rationnelle chez un individu, pour le plonger dans la folie. Parce que la folie et le meurtre était une thématique qu'on retrouvait, tout comme l'arrive des caméras vidéo, on voit ça aussi dans One false move (1992), une nouvelle technologie dans des milieux défavorisés, ce qui se met au service de leurs délinquance et de leurs crimes, principalement par narcissisme. Un film de Haneke aussi va articuler les mêmes éléments. (Benny’s video, 1992).
On focalise souvent sur Henry, mais pas du tout sur son complice médiocre, c'est un raté. On voit ça dans ces comportements de mâle dominateur à la recherche de gratification sexuelle auprès du client de sa drogue, dans le char, duquel il reçoit un coup de poing, échec de nouveau, auprès de sa sœur, échec et coup de semonce d'Henri, et finalement sa nécrophilie, filmé sur vidéo, de la femme qu'il vient de tuer dans son salon. Et c'est sans parler de l'enseignement qu'Otis écoute religieusement d'Henri. Il répète constamment les mêmes comportements, comme le viol de sa sœur ou comme le visionnement en boucle de son viol sur l’écran de sa télé. Il n’évolue pas.
La fin ambiguë du film, avec Henry, la voiture, le chemin, le coffre arrière et la valise laissé dans le champ, après que ces dernières paroles aient été « Now go to sleep » à la sœur avec la guitare « out of pratice » dans la chambre d'hôtel, ce qui laisse sous-entendre qu'il l'a aussi tué, vient placer le film dans le courant nihiliste, avec finalement toujours des restes, et toujours de la matière derrière soit, fut-elle inanimée et morte, sans vie, comme une chose. Le caractère épuré de la mise en scène vient s'appuyer sur le milieu modeste du récit. Aucun excédant, on est dans le nécessaire pour vivre dans une grande ville.
Le plan rapproché talking head de la sœur d'Otis, alors qu'elle est à la table de la cuisine et qu'elle témoigne des abus sexuels de son père, vient faire appel à un registre assez singulier, que la consommation banale de faits divers dans les journaux populaires stimule jour après jour sans qu'on puisse agir sur ce conditionnement social. Je veux dire le fatalisme et la résignation devant l'injustice sociale, une sorte de fatum pour les classes populaires qui en vient à accepter tout ce qui lui arrive. Le caractère détaché du témoignage, s'il est plutôt un bon signe dans la vraie vie, vient ici pour banaliser l'histoire, une histoire sans importance, comme le meurtre de la mère d'Henri n'est pas très important, quelque chose à oublier.
(29 nov. 2023)
Falling down, Joel Schumacher, 1993.
Très bon film avec de solide performance d'acteur, mais ce n'est pas tant la constante inimitié d'un darwinisme social rampant que rencontre le principal protagoniste, jusqu'à un nazi dans un sous-sol, c'est en fait la dernière image du film qui résume bien l'interrogation principal du film : la bande vidéo d'une fête d'enfants, avec la famille. Le personnage principal est prisonnier de cette image, mais le film lui-même va questionner constamment l'image. Le personnage principal confronte constamment les perceptions des autres à son endroit, jusqu'à la toute fin, ou finalement, dans un shot down de western, il dit tout haut « C'est quoi, c'est moi le méchant? ». Cela vient remettre en question cette mise en scène finale. D'ailleurs, toute sa progression, son retour à la maison au milieu de l'enfer urbain devient comme épique, et justement, retrouver dans le conflit et les problèmes sa femme, qui n’est plus sa femme, tourne en ridicule les conceptions traditionnelles du récit. Le héros contemporain ne retrouve plus le confort d'une famille, sauf dans le passé, dans des images enregistrées sur vidéo. La prise en charge d'un carnage urbain, en laissant destruction sur son passage, devient une critique sociale de cette même société. Et aussi, l'autre récit, le policier partant à la retraite, va donner un coup de poing à son collègue, lors des célébrations de son départ, parce qu'il vient d'insulter sa femme, mais aussi parce qu'il vient de dire une banalité. Y'a beaucoup de choses qui se passe dans le film, l'air de rien.
(29 nov. 2023)
Deliverance, John Boorman, 1972
Excellent film de 1972 dont on va retrouver la trace dans le cinéma d'horreur, surtout la trame narrative du trip qui vire au cauchemar. L'économie de moyen aussi, avec le réel filmé, l'extraordinaire du quotidien est très bien rendu à l'écran, la physicalité des acteurs au naturel, on glisse, on tombe, on perd l'équilibre, rien n'apparaît travaillé. Même la mise en scène du mort percé par une flèche sur le tronc d'arbre apparaît normale dans ce contexte.
Et au-delà de l'histoire, c'est sûr le plan symbolique que résonne plusieurs représentations, la perte de l'innocence, le crime, le mensonge, le traumatisme aussi. Il y aurait toute une étude à faire sur le traumatisme, après le viol, surtout en fonction d'un récit qu'on invente, qu'on veut croire, et que l'on donne à la société parce qu'on ne veut pas affronter sa loi, parce que le réel dans lequel on se trouvait a été déchiré avec l'agression, l'impuissance, la honte, et aussi la violence et le meurtre que cela a déchaîné. Cette séquence dans les bois, comme la civilisation au bord de la barbarie, comme dans un western aussi de John Ford je pense, ou finalement on comprend que la loi de la société, c'est pour la société et les gens civilisés, et que lorsqu'on se retrouve en périphérie de celle-ci, dans une zone grise, les conventions sociales ne sont plus les mêmes.
(28 nov. 2023)
Est-ce
la fin du bug du blog?
Log du bug du blog
26. Accès limité.
27. Accès limité.
28. Accès limité.
29. Accès limité.
Ce siècle avait déjà 24 ans quand Le bug informatique et Le bug du blog sont survenu, soulevant des questions qui vont continuer de hanter les années à venir. Est-ce que l'explosion de la subjectivité, dans tous ces états, à besoin d'une défaillance du monde technique pour surgir et inscrire sa tonalité dans plus d'une centaine de fichiers audios? Lourde question.
L'autre question est encore plus difficile. Est-ce que l'enfantillage est de la déconstruction? Ou comment un texte qui rame dans une direction en vient à se prendre dans exactement ce que ça dénoncait. Ou pourquoi les niaiseries l'emportent. Vaste question. Le whiplash d'un contre-courant ? La vie numérique n'est plus ce qu'elle était.
Le public non plus. On doit s'adapter, et descendre à votre niveau pour communiquer. Misère. Peut-être que la section " On vous le dit pas!" devrait en présenter moins, en faire moins. 3 ou 4 news avec des critiques sociales, pas plus. Mais ça entre en contradiction avec la recherche du moment Audiard. Enfin, peut-être la société n'est pas prête pour des moments Audiard. Donc, être moins productif, si je vous ai bien compris.
Il n'y a plus de rationnel, c'est les paralogismes qui nous gouverne.
Inhospitalier.
En allant vers...
Je dois écrire sur un événement, une rencontre internationale à Montréal, en '74, pour remettre les pendules à l'heure, mais c'est beaucoup plus difficile que je ne le croyais.
Prenez la polémique entourant Aya Nakamura, avec des insultes et des fachos. Elle n’aurait pas le droit non seulement de chanter, mais d’avoir la citoyenneté française, et avec cela, de représenter la France. J’ai écouté sa chanson « Baby », et non Aya, je ne veux pas être ton « Daddy », mais bon, si c’est ça qui te branches, qui suis-je pour t’empêcher de vivre, et de chanter tes désirs et ton hédonisme. Et pour moi, tu es une française, aucun doute, comme Vanessa Paradis, aucun doute.
Et c’est un peu ça, le nœud du problème, la censure sociale, comme une composante, avec la désinformation, du discours dominant. C’est l’un des éléments, mais il y a aussi l’appropriation idéologique et commerciale des phénomènes. Et c’est pour ça que je parle de ça, parce que Ministry réutilise les méthodes du système contre le système, mais je ne suis pas rendu là, parce que Ministry, c’est la drug culture, c’est le radicalisme, c’est beaucoup de chose Ministry. J’avais du Ministry en cassette, et le groupe vient des années 80. Les chansons de cette époque, il y en a. Mais c’est les plus récents albums qui retiennent mon attention, comme des éditoriaux pertinents. On peut parler de la plus récente trilogie. La dernière trilogie. La dernière trilogie de Ministry. Une dernière trilogie, en perte de vitesse, de Ministry.
C'est peut-être ici le point tournant, vers le métal industriel.
Je vais essayé juste de rester sur la dernière trilogie. Sur l'album, la reprise de " Search and destroy", avec ` David Ellefson à la basse. Il venait de se faire jeter de Megadeth, à l'époque, pour un scandale sexuel en ligne. Sa réhabilitation passe donc par Ministry.
Encore une fois, sur le plan du sampling, c'est top notch. Un véritable instrument. Par contre, comme avec tout instrument, les véritables percées dans l'innovation semble être chose du passé. Je dis ça, mais c'est un peu rapide, sur AmeriKKKant, en ouverture, des groupes donneraient beaucoup pour un assemblage comme ça. La réalité, c'est rpobablement du côté de la réception. L'innovation que représentait les musiques électroniques et l'échantillonnage dans les années '90 a vécu, et maintenant c'est une composante de la culture vivante et de la démocratie culturelle. Par contre, l'utilisation du sampling chez Ministry reste particulier, et on pourrait dire, unique.
Le message est politisé.
Sur l'album, " Sabotage is sex", avec Jello Biafra à la parole. Là., aucune idée, mais y'a surement un scandale, et une controverse. Sa réhabilitation passe donc par Ministry.
Si on fait la lecture de Critical guide, A graphic guide, un livre de vulgarisation plutôt bien fait, de 2009, on comprend assez rapidement que l'on est avec le structuralisme, et puis le post-structuralisme, dans ce qu'on nomme, dans le consumérisme ambiant, le post-marxisme. Que cela ne soit pas encore une évidence théorique est plutôt bizarre, et un livre de vulgarisation et d'introduction, comme la série A Graphic Guide, aurait clarifier les perspectives. Mais c'est un peu trop tard. L'enjeu ici est la langage, la culture, et l'éducation. Et ta faillite théorique ne semble pas affecter tes subventions, ni ta vie sociale.
La répétition du sampling va offrir justement, d'un coté, la production, la production, la production du message encapsulé, encapsulé, mais aussi avec sa répétition, sa dévitalisation, son ennui, son construit. Eugene Hutz chante " Cult of suffering".
Et ce que j'ai vu de toi était détestable.
Et ce que j'ai vu de toi était détestable.
Était détestable.
Était détestable.
J'ai écouté la dernière trilogie de Ministry, trois albums, et c'était vraiment bien, mais en ces temps de nationaleux fort, la question se pose : dans quel théâtre montréalais pourrait-on voir la dernière trilogie de Ministry?
La question est un peu plombé, parce qu'un nationaleux fort, ça sort pas vraiment en ville, mais, on peut dire pas chez Duceppe, pas au TNM, pas à Denise-Pelletier, c'est déjà ça.
Le cirque du Soleil pourrait en faire un spectacle, ou une autre compagnie de cirque, parce qu'il y a une ambiance de carnaval, de cirque. On crache du feu.
Et dans les circonstances, une pièce comme " We shall resist", alors qu'on se dirige vers le bar pour une consommation, dans cette ambiance qui évoque des séquences de Hellboy 2, et Massive Attack, ce qui prouve qu'on peut venir de Montréal et connaître Massive Attack, devient comme notre prière et notre hymne, notre hypnose et notre réel, jusqu'à notre bouteille d'Eau à 14,50$, qui nous ramène les deux pieds sur terre.
C'est sur l'album Moral Hygiene.
Et pendant que la dulciné se déhanche dans l'hédonisme, avec en appuie le matérialisme, J'écoute du Static-X, et puis, bon, le techno-métal, c'était négocier une présence dans les clubs de rave et de techno, la musique électronqiue a évolué, et puis la vibe métal, c'était qu'un code, un état, c'est plus dominant, c'est même devenu de la " musique agressive" formaté et générique pour des spots de pubs, tout a disparu dans le mainstream et la marchandisation de la société, l'amplitude n'est plus la même, le genre a percé, et puis c'est terminé, et j'en écoute encore. Mais ça devient de l'ambiant, tout devient de l'ambiant.
Tout finira par devenir de l'ambiant.
Si j'ai affirmé que l'échantillonnage avec Ministry était " unique", c'est que ça fait penser beaucoup plus à une installation vidéo. C'est un élément qui va construire la chanson. L'échantillonnage qu'on va retrouver ailleurs intervient dans la chanson, alors qu'ici le zapping est intégré dans la chanson. À peu près.
Reprenons, les standards du métal industriel se retrouve sur un album Static-X, project : Regeneration vol. 2. On pourrait dire que c'est un genre musical qui vient s'appuyer sur une culture commercial et publicitaire en mettant l'emphase par la répétition, sur un caractère construit, et répétitif. Mais chez Static-X, on n'a pas énormément d'échantillonnage, comme chez Rob Zombie par exemple. Et surtout pas comme chez Ministry. Où les échantillonnages construisent les chansons comme une partie intégrante d'une installation vidéo. Une sorte de module variable avec des images, et du son, qui devient plus qu'un instrument, une sorte d'organisme bio-mécanique. TV Mind.
Sur l'album de Static-X, la toune 13 est une reprise de Terrible lie, de NIN, et NIN, pour le genre, a été un point tournant majeur, surtout avec l'album Downward Spiral, parce non seulement le succès populaire a été au rendez-vous, mais la page de synth-pop, les claviers des années '80, avait été tourné. Et, aussi, le mouvement culturel du cyberpunk y trouvait son compte. Il trouvait aussi son compte avec KMFDM, ou Front line Assembly. Mais dans les trois cas, il y a des compromissions avec Ministry.
En allant vers....
Kim Gordon déclarait : " Je supporte assez peu l'idée d'être une marque". Et elle le déclare dans le cadre d'un entrevue, c'est un peu ce qui a disparu ici au Québec, trop peu d'intérêt pour ce que les gens pensent, Sébastien Diaz est le dernier des journalistes culturels.
Impossible de ne pas connaître ces albums de Sonic Youth si tu viens des années 90, ce qui me permet de discuter d'un cadre de références culturelles, ici générationelle. Et surtout transgénérationnelle, mais celui-ci a plutôt tendance à être à sens unique. Autrement dit, Kim Gordon, c'est quelqu'un. Mais pour plusieurs, c'est juste une personne qui donne son opinion dans le journal.
On trouve du Sonic Youth dans le film Irma Vep, et quand Jello Biafra hurle " Oi! Oi!Oi!" sur l'album de Ministry, y'a de bonne chance que l'Arty-punk rock de Sonic Youth soit comme laissé de côté par la Oi!, c'est historique, c'est des catégories sociales, c'est comme ça.
Grille Marcus, dans son recueil de critique More real life Rock, recense le livre de Kim Gordon No Icon, comme une autobiographie en image. Tableau, sculpture, installation, performance et écriture pour une artiste accomplie. Dans les années '90, voir des artistes accomplies n'était pas un événement, c'était pas la première fois, c'était normal. Maintenant....
Maintenant, je dirais que l'attitude envers les autres est moins guidé par la découverte et la rencontre, mais beaucoup plus par le rejet en restant réfractaire aux autres. Conséquence, les idées préconçues, les préconception, le prêt-à-penser, le conformisme et la musique d'ascenseur domine les foules.
Art forum 1983 : " People pay money to see others believe in themselves".
Un peu dans la même veine, j'ai écouté un album de père Ubu, The Long Goodbye, excellent spectacle. C'est pas vraiment un album pour une consommation rapide, voir juste pour le faire jouer, c'est vraiment une écoute que l'on fait, comme une radio-fiction, la captation d'une performance.
Et Sonic Youth, quelque part, prefigure l'ambiant que l'on connaît de nos jours.
Et ce que j'ai vu de toi était raté.
Était pour des ratés.
était raté pour des ratés
Ratés.
En allant vers...
" Y'a surement des journalistes mainstream pour parler de ton stock, je veux dire, c'est des gens avec des bonnes consciences et des rendez-vous, c'est des gens comme ça que tu cherches à rejoindre, non, avec tes problèmes de memoire collective, moi, écoute, tu sais, moi, écoute, tu sais, moi, écoute, tu sais..."
L'auteur de ces livres super intéressant arrive avec une périodisation : " The Long Sixties". On jongle tous avec des catégories pour tenter de rejoindre des réalités sociales qui ont pour ainsi dire évolué radicalement en concomitance avec la culture, la société, les prises de positions politiques, l'émergence des voix multiples dans la multiplicité, dans plusieurs secteurs, et le sexe, et la drogue, et la nouvelle mythologie, Jim Morrison, Janis Joplin, Purple Haze et Lucy and the sky with Diamonds.
De nos jours, un screen saver chez ton comptable, mais en effet, les implications sociales et politiques de plusieurs réalités édulcorées trouvent leurs sources dans " The Long Sixties". Et comme il faut que j'écrive sur '74, à Montreal, c'est d'à propos.
Les esprits et les divinités du rock sont à mes côtés comme sur l'album Daydream nation. Si je veux écrire sur un événement en 74 à Montréal, c'est pour pouvoir discuter des hiérarchies culturelles, et surtout comment elles se retrouvent en construction, à partir d'une culture vivante. Dans la " longue durée", c'est en effet l'un des effets de " The Long Sixties". Bref, je vais développer, mais voila, je vais parler de quelquechose en marge d'un grand événement rassembleur, comme on le trouve dans le coffret Ma demeure.
Et contrairement à une désinformation qui circule en ligne, comme Duo, Fiori-Seguin, c'est de 1978, pas avant. Harmonium était carbonisé depuis longtemps à partir de ce moment. Beau Dommage et Michel Rivars entamait leurs premières d'une très longue suite de spectacles d'adieux.
Et pendant que Lionel Groulx et Duplessis me beugle après, et oui, un nationaliste chrétien beugle, tout comme un fédéraliste chrétien beugle, les chrétiens me hurlent après, la religion et le dogme me hurle après, tout ça parce que je vais écrire sur un événement de '74, à Montréal, mais il faut commencer par le début, le vrai début.
NOUVELLE SECTION
BUG INFORMATIQUE
" Je fais de la musclu avec mes manuscrits pour combattre les fake news, comme si y'avait pas assez de poseurs dans le show-business. "
Retour à la programmation régulière
Question d'examen :
" Soit ça se règle à grand coups de game de roche-papier-ciseau, man, ou soit on passe au vote, mais pour ça, on veut savoir si tu as la même...
A) Citoyenneté
B) Nationalité
C) Langue commune
...que nous, pis niaise nous pas, parce qu'on est écoeuré."
(le texte a été écrit sur mon cellulaire)
Deux thématiques, principalement, à l'état provincial
Bonus
LA JOKE DU JEUDI
À 12 pouces de distance de la gloire
( projet à venir)
C'était la dernière de SILENCE RADIO
Projet en cours
J'ai des photos, si vous voulez, tout le monde est derrière son écran pendant le cours, tout le monde magasine sur Amazon pendant le cours, tout le monde est sur Facebook pendant le cours, tout le monde a un téléphone cellulaire en main, et on se bouscule pour avoir accès à la prise pour recharger son appareil. Et ça, c'est au niveau universitaire, alors tes palabres, hein, tu sais ce que j'en pense?
Moi j'ai mon diplôme, pas toi.
LE TEMOIN GÊNANT DONT ON S'EST DÉBARRASSER, LE WEB-BÉDÉISTE, DEPUIS MAINTENANT PLUS DE 10 ANS
La web-bédé, c'est beaucoup de chose, mais disons le d'emblée, c'est transnational par le fait même. C'est à dire que les contraintes d'un certain système média de diffusion ne s'applique pas. Cette " perte de contrôle" irrite plusieurs, mais bon, si c'est pour faire de la web-bédé, faut mieux bousculer certaines conceptions.
D'ailleurs, parlons iconographies. Un imaginaire social se fonde sur un système de représentations, et ce système de représentations fonctionne à partir de certaines pratiques, qu'on retrouve dans la réalité sociale.
Je sais, c'était beaucoup pour une seule phrase. Alors, est-ce que faire de la web-bédé libère et émancipe, oui? Est-ce qu'on parle de web-bédé, non? Et finalement, peut-on être dominé par l'iconographie d'un imaginaire social, oui? Mais devant cette détérioration du socio-culturel, ne vient pas avec tes griefs accuser le témoin de notre temps, le web-bédéiste, puisque tu ne parles tout simplement pas de web-bédé depuis plus de 10 ans, alors, on a la société qu'on a.
Ça fait 1 pouce et demi et les pages ne sont pas numérotés.
Le projet a été envoyé à une maison d'édition, et je pense que je ne suis même plus intéressé par la lettre de refus.
SILENCE RADIO
Chronique, jour 20
SILENCE RADIO
Chronique, jour 16
My own private Barbenheimer
Je suis très fier de mon basilic.
Mon thym n'existe presque pas.
Je lutte contre une colonie de fourmis.
Voici ce que les générations futures doivent garder en mémoire alors que le week-end Barbenheimer se déroulait.
Voici mes actions, voici des souvenirs.
Et dire que pendant ce temps-là, des bons films étaient sur le site openculture.
Donc, IRL, que fait un bédéiste? IRL, dans la vrai vie, que fait un bédéiste? Et bien, ça va surprendre plusieurs, mais sa vie n'est pas un comic strip.
Mythe ou réalité?
Ou déni du réel?
Dans la série Violation de droit d'auteur
On comprend qu'avec la communication visuelle du gouvernement, on tente de rejoindre le même public que celui pour qui on a vulgarisé le cours d'économie familiale de secondaire 3.
" A cette fuite des cerveaux s'ajoute le décalage entre les investissements annoncés et les sommes réellement versée, habilement dévoilé par les acteurs...".
PLANÈTE LIVRE
chronique bimensuelle
( fermé)
version alternative
2010 est un point tournant. Je cesse mes activités de fanzineur, pour devenir web-bébéiste. Il faut garder à l'esprit que mon unité de base, c'est la page, pas la case. J'ai consommé trop de splash page. C'est une référence à un mode de composition.
Les références à la culture numérique se multiple. Voici un remix. L'accueil est plutôt bon d'ailleurs, j'ai des centaines de visites, plusieurs centaines de visites. Je commence à manipuler le public avec différentes stratégies. D'ailleurs, c'était assez intéressant, dès que je faisais du commentaire socio-politique, mes visites chutaient drastiquement. J'ai testé à plusieurs reprises, c'était constant. On trouve alors d'autres moyens.
L'engouement pour l'art relationnel doit peut-être aussi se comprendre à partir d'une société pauvre en interaction sociale, même si des processus de socialisation, dans les institutions, dans les médias, dans les réseaux sociaux, existent à longueur de journée. Une société pauvre en rapports sociaux, inapte et incapable d'entretenir des interactions sociales civiles un peu partout. Comme fanzineur et comme web-bédéiste, c'est incroyable le purin que j'ai reçu au visage, tout ça pour des BD.
C'est une BD que j'ai publiée en 2016. J'ai des preuves.
Multiethnique, multiculturel, unilingue. (it's so irrelevant that they spent million's against it)
« La philosophie, la science seraient alors le mouvement historique de révélation de la raison universelle, « innée » à l'humanité comme telle »
On peut aussi réviser des notions comme déficit culturel.
C'est le 2 septembre 1948 que la nouvelle tombe : Paul Émile Borduas perd son poste de professeur à l'École du meuble. L'affaire fait grand bruit. En lisant dans La Presse que " Justin Trudeau a affirmé qu'il aurait nommé Mme Elghabawy à son poste même s'il avait su ce qu'elle avait écrit". En lisant que QS a changé son fusil d'épaule parce qu'un candidat avait publié un livre et que c'était son livre. En lisant que le parti libéral refuse la candidature, pas la même philosophie, manque de nuance. En lisant qu'un député critique le matériel pédagogique d'un prof du Cégep, en lisant l'actualité. Quand on pense au message que la classe politique envoie au jeune en étalant ainsi au grand jour leurs processus d'embauches, quand on pense à ça. Mais plus dramatiquement, c'est que j'ai aucune idée des idées défendues par le candidat trouble, sauf qu'il a des idées. Une ligne, pour résumer, c'est trop demander. Et les commentaires, comme si c'était toujours pour se déresponsabiliser, comme si c'était toujours la même histoire. Mettre l'irrationnel de l'avant et défier la raison, pour se retrouver sans emploi. Toujours la même histoire, toujours.
Option 1 Pour calmer le jeu
Option 2 Tenter de rassurer
Option 3 Restons vigilant
Option 4 : De toute manière, il faut arrêter de dire ça
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La misère scolaire existe toujours - : « Beaucoup d’élèves de milieu défavorisés ne disposent pas du capital culturel que l’école requiert ».
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Mémoires de Nostradamus est une partie incluse dans le cycle de l'album Hétérogène
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Hétérogène
Le nouvel album
Mémoires de Nostradamus
épilogue