résumé de ChatGPT de ce texte
Résumé de la discussion sur l'efficacité gouvernementale
Contexte :
Réunion de "Doge Québec" visant à discuter de l'efficacité du gouvernement et de la gestion des rapports de la vérificatrice générale.
Points principaux :
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Objectif de la réunion :
Améliorer l'efficacité du gouvernement en réduisant les coûts et la paperasse. -
Proposition :
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Réduire la paperasse interne en réutilisant et republier les rapports de la vérificatrice générale.
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Cela serait présenté comme une démarche d'efficacité gouvernementale.
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Réactions :
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Question sur l'efficacité :
Un participant rappelle que l'efficacité passe aussi par la lecture des rapports de la vérificatrice générale avant de prendre des décisions.
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Plan d'action :
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Lire les rapports de la vérificatrice générale dans les semaines à venir, tout en respectant le budget.
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Conclusion :
L'objectif reste de garantir une efficacité accrue tout en respectant les principes budgétaires et en exploitant les rapports existants.
To Dodge
- Alors bienvenue à tous pour cette réunion de Doge Québec, nous avons des documents qui...oui?
-On travaille pour l'efficacité du gouvernement, right?
-Right, oui, c'est dans les principes de notre...
- Donc, notre propre organisation devrait être efficace, à moindre coût, right?
- Oui, c'est le mandat...
- J'ai ici les rapports de la vérificatrice générale. On coupe dans la paperasse, notre paperasse, et on republie le rapport de la vérificatrice générale, en notre nom, et au nom de l'efficacité du gouvernement. C'est comme un combo deal, tu vois?
-Eh bien, c'est toute une proposition mon garçon que tu fais là. Mais faudrait lire les rapports de la vérificatrice générale, right?
-En principe.
-Donc notre objectif, pour une meilleure efficacité, va être, pour les prochaines semaines, et pour rentrer dans notre budget, de lire ces rapports, on se comprend bien, right?
-Right.
Heute bei Dull Story
Heute bei Dull Story
[1] Brillamment anticipé par l’Internationale Situationniste : « On peut ramener les hypothèses réellement possibles à deux A) Une cybernétisation totalitaire et hyper-hiérarchisée, qui serait naturellement très différente des rêves actuels des cybernéticiens ou des expériences anciennes de dictature fascistes, mais qui en retrouverait quelques traits, mêlés à ceux qui apparaissent partout dans la société démocratique de l'abondance : le contrôle perfectionné sur tous les aspects de la vie des gens, réduits à une passivité maximum dans la production automatisée comme dans une consommation entièrement orientée selon les mécanismes du spectacle, par les possesseurs de ces mécanismes. ». Guy Debord, Œuvres, Quarto / Gallimard, 2006, p. 602
UN MESSAGE DU GOUVERNEMENT DU CANADA
Salle d'attente du studio d'enregistrement, un homme, jeune, avec une casquette Canada. Un deuxième homme entre, il s'installe. Consulte son cellulaire.
- Tu peux-tu pou'quoi y farme l'hostie d'autoroute, tabarnack, c'est même pas un carambolage, c'est juste un char qui est parti dans l'décor!
-...
-Oups, scusez. T'as pas remarqué le nombre de news weird qui passe sur les feeds, ça juste pas d'allure, pas de bon sens.
- Je sais pas. Vive le Canada.
- Je comprends ça mon homme, je comprends ça. Pis, qu'est-ce tu penses du texte?
(À suivre)
Extrait de l'épisode suivant
-Ah pis, lâchez-nous avec le Grand Nord, les voyages en ski doo pis le bonheur à - 40, y save pas de quoi y parle, pis tout le monde en parle tout le temps tabarnack! À 3 heures de Montréal, pas moyen de manger un pout potable, fâque, y'a juste pas de pout dans le Grand Nord, mais ça, y l'disent pas tabarnack, y disent toutes " regarde les flocons de neige", comme si c'était la première hostie de bordée de neige de leurs vies, stie, c'est pas mêlant, on dirâ des épais, des gros caves.
-...
(Salle de contrôle du message
-…Ben c’est pas violent!
- « Comprends moé ben, j’ai le Canada de tatoué sur le gland comme mon prochain. »
-C’est pas violent, c’est imagé!
-Tu sais-tu le nombre de plainte qu’on va recevoir à cause de ta ligne non-violente?
-C’est imagé!
-Tu me décourages. Je..
-Le gars parle de même, c’est de même qu’il parle, imagé, c’est pas violent!
-Mettons, mettons, mais ça passera pas, y vont la scrappé ta ligne, moi-même je la scrapperais ta ligne…
-Mais c’est pas violent!)
-Pis, qu'est-ce tu penses du texte?
-On est en crise, c’est important!
-C’est sûr, c’est sûr, mais comprends moé ben, j’ai l’unifolié tout le tour de la tête, comme toé, mais je pense pas que c’est un bon texte. En fait, je pense que c’est de la marde, là tout le monde s’énarve pour le scandale SAACLIQ, pis y’a p’us personne pour parler des passeports, je me suis fait chier en masse pour ça, pîs je peux te le garantir, l’empathie n’était pas sur le visage de l’écran d’ordinateur qui m’a fait poireauter pendant des heures, Ô que non monsieur, Ô que non. ArriveCan qu’il disait, arrive pas pis part pas, stie, c’est juste une perte de temps.
-C’est du passé.
-Ah pis, lâchez-nous avec le Grand Nord…
(Salle de contrôle du message
-Comment ça y’a pas de pout à 3 heures de Montréal?
-C’est le gars, y’est de même, c’est comme ça qu’il parle!)
-Faut passer un message.
-C’est sûr, ça c’est sûr. Mais depuis que le Reform a gagné dans les prairies, on peut pas vraiment parler de l’unité de la même façon…
-…pis j’ai besoin d’argent. Il baisse la tête.
- Me semblait aussi qu’il y avait une raison. C’est bon, tu l’as le contrat, j’étais ton entrevue, on voulait juste vérifier voir de quel bord t’étâ.
Il se lève.
-Bonne lecture, pis j’pense pour vrâ que le texte est de la marde.
…plus de place, pour nous, le Canada, c’est plus qu’un nom sur une carte, c’est une façon d’être, c’est plus d’empathie que d’égo, plus d’unité que de division, et plus on choisit notre feuille d’érable, on achète chez nous, on explore notre pays, plus on est le Nord, inébranlable, fort, et libre, c’est le temps, choisit le Canada.
Un message du gouvernement du Canada.
Ce n'est pas une grande récolte, mais, toit de même, laisser la grand patron faire des grands discours pendant un après-midi de temps, car il croit profondément en votre candidature, malgré les erreurs, les scandales, pour le larguer le lendemain, c'est du matériel intéressant. À l'avenir, peut-être juste mentionner avec les grandes plaidoiries que l'intérêt pour l'élection est so-so.
SHOUT OUT AND DIE
Au nom de la souffrance sociale
On constate l’inefficacité de notre logiciel espion installé au nom de la prévention
C'est carrément de la désinformation qui prend les gens pour des cônes orange
Le cône orange comme instrument antidémocratique de contrôle et de domination sociale
Libre, indépendant, sans cône orange
Faut toujours en rajouter une couche contre les cônes orange, pour se donner un air supérieur
Mais c'est important de rabaisser et de dénigrer le cône
C'est important de se définir à partir du cône, c'est une validation externe, comme l'écrivait Allan Megill : " Je me souviens" ( I remember, the motto of Québec) relates to subjectivity that is present, not to a past that is thought". Le cône orange est éternel.
Je fais du "Nation-building" avec mes cônes orange, et je veux créer un monument pour eux, coulé dans le béton.
C'est pour critiquer les feedbacks sans lendemain, éphémère comme des pages volantes Hilroy, que l'on adresse aux cônes que j'ai fait ça.
Transformer le monde, changer la vie? Foutaise, faut transformer la masse documentaire et changer le contrôle sur la diffusion, c'est pour ça qu'on pose des cônes orange dans la vie, pour naturellement priver les droits des gens, comme dans une société démocratique sous le joug d'un point de vue élitiste, un jugement de valeur spontanée, émotif, à fleur de peau devant la suffisance d'un trio de cône orange.
L'objet d'étude privilégié de la sociologie du nowhere.
" L'incapacité d'échanger des expériences" dans le monde moderne, comme l'écrivait Benjamin.
Devant un cône orange, je pianote comme un génie, et non seulement on me refuse toute publication, mais on tente de me déposséder de mon droit d'auteur, en évoquant devant mon talent hors du commun des logiciels de rédaction. Word est mon unique outil, et l'extase que j'ai a communiquer en parlant des cônes orange n'appartient à nul autre. Que la plèbe soit bête et cupide, que les gouvernements s'enfoncent en brisant les liens sociaux et les contrats, il n'y a que toi, cône orange, ne comprends-tu pas!
Signé
L'écrivant.e du dimanche
Et il ne fait pas l'unanimité. Il adore les fakes news, et il est bien servit. Il suscite l'ire, et tout le monde sait que susciter l'ire, c'est grave. C'est comme dire qu'il faut enseigner le respect des différences tout en écrasant de sa botte la minorité québécoise tout en oubliant de mentionner une tout petite gaffe de 38 milliards, ce qui, dans le top des erreurs, surclasse l'oubli de Bachand et l'euphorie de Henri-Paul Rousseau, le regret Leitao et le floutage Barrette. Même le scandale des commandites semble blowé. Force est d'admettre qu'on assiste à une percée phénoménale au palmarès des incompétents, avec en bonus un contrat de 81 ans! Surclassé. Duhaime et ces huissiers, de la petite bière. Pierre-Yves McSween va péter au frette en tentant d'expliquer ça live. " Bon, il y a deux colonnes, et un chiffre, 38 milliards. Pas grave, on a deux colonnes et un chiffre, 38 milliards, je me répète, ah oui, ah bon, donc un chiffre, et deux colonnes.". On comprend que la démission, sur fond de scandale, de l'ancien ministre Bill Morneau, a donné un sérieux coup de barre dans l'administration de ce gouvernement. Et avec un contrat de 81 ans la poche, un tchum, c'est vraiment un tchum. Et à être 100% d'accord avec Miss Pukey Puke, hum, je sais pas. C'est tendancieux. C'est dire, hum, moi aussi je voudrais vomir quelque part. Ah tien, pourquoi pas ici. Vomir à deux, c'est mieux.
J'en profite pour sensibiliser la société Radio-Canada à une des composantes du régime parlementaire à Ottawa, c'est à dire les oppositions. L'information, c'est pas juste être la courroie de transmission du gouvernement minoritaire, c'est aussi donner le micro aux autres.
Exemple : " C'est juste 118 millions, c'est pas vraiment un contrat, c'est une présélection, un arrêt sur l'image des donnés fluctuantes, on fait ça avec des centaines d'entreprises, c'est jusqu'en 2100." Et ce, dans le contexte post-commission Gomery et post-commission Charbonneau. Bien sûre, évoquer ce type de dysfonctionnement majeur de la société fait de vous un marginal. C'est comme la nouvelle mesure préventive du centre international d'études québécoises, qui, sous prétexte de s'adapter aux " nouvelles sensibilités", a décidé d'offrir des sacs à vomir à l'entrée. C'est en donner plus que le client en demande, et c'est un autre exemple de dysfonctionnements. Cœur sensible s'abstenir.
Nombre de blague sur la mythologie dépassée des Baby-boomers : 2
Nombre de blague sur la photo présentée dans la rubrique « Fait divers » : 3
Nombre de blague sur un texte publié dans la rubrique « Opinion » du Devoir : 2
Nombre de blague sur une annonce que le politique réalise, ou pas : 1
Nombre de blague sur la colonie artistique de Montréal : 5
Nombre de fois où j'étais à deux doigts de tout plaquer pour utiliser une IA virtuelle pour me « faire une petite amie » : 0
Nombre de fois où, à l'instar de la police de la langue, j'ai hurlé « Mouton de panurge », plutôt que « Peau de banane », expression politically correct popularisé par Yves Corbeil dans le téléroman éponyme, tout en faisant ma petite danse et en me pinçant les nipples, devant l'outrance d'une intertextualité qui refuse de dire son nom : 5
Nombre de blague du milieu de l'humour sur le milieu de l'humour que je n'ai pas compris, faute d'intérêt : 48
Nombre de blague sur l'hagiographie du moment: 1
Nombre de blague sur les subventions du fédéral qui débloque, comme ça, un investissement : 2
Nombre de blague sur la mauvaise qualité du journalisme qui renonce à faire un traitement de la nouvelle au profit d'un copier/ coller : 1
Nombre de blague que je pourrais faire sur de la shit que je considère comme de la fake news pour des cervelles malades et pourris : 4
Nombre de blague sur les relations Québec- Europe : 2
Nombre de blague où je pourrais faire une intertextualité avec un célèbre gag impliquant des hommes préhistoriques et la représentation de mammouths laineux : 3
Nombre de blague impliquant ma communauté virtuelle du jeu Second Life : 1
Nombre de blague sur ta frustration : 1
Nombre de blague sur Madame Anglade depuis qu'elle n'occupe plus ses fonctions : 6
Nombre de blague sur la respectabilité sociale et les conventions sociales :
- disons à partir de maintenant- 1
Nombre de blague où la déconsidération vise des gens d'une Nationalité particulière, parce que cela brille dans la médiocrité :
- disons à partir de maintenant-9
Nombre de blague sur le sens du partage de la gauche radicale de Montréal : 1
Nombre de blague sur la mission de la littérature québécoise : 1
Nombre de blague sur la commission d'enquête sur l'ingérence étrangère : 3
Nombre de blague sur les écolos: 1
Nombre de blague impliquant la phrase : « Ta corporéité est l'équivalent d'une mort sociale » : 1
Nombre de gag sur ta sous-évaluation : 1
Nombre de gag qui utilise le terme « minorer » : 1
Nombre de gag sur ta mesure d'atténuation : 1
Nombre de gag impliquant l'humanisme libéral et le terme « beige »: 1
Nombre de blague sur le manque de blague concernant la répression des forces de l'ordre : 1
Nombre de blague sur le propos infantilisant de certains médias : 2, et la journée n'est pas terminé.
Nombre de blague sur une gauche dont le message social contribue à l'isoler en société : 1
Nombre de blague sur la crispation devant la blague sur la gauche dont le message social, rassembleur, contribue à l'isoler davantage en société : 1
Nombre de blague sur la blague visant la crispation devant la blague sur cette gauche dont le message sociale rassembleur contribue à sa marginalisation en société : 1
Nombre de blague sur ceux et celles qui n'ont pas compris la blague de la blague de la blague : 2
Nombre de blague sur des institutions scolaires fermées à cause du langage : 3
Nombre de blague sur un blagueur impliquant la phrase « Nous-autres, on blague pas » : 1
Nombre de blague sur la foutaise des médias qui insulte l'intelligence moyenne : 3
Nombre de blague sur des tentatives d'implications émotionnelles, et de chantage émotif, alors que je suis en train de lire un livre : 2
Nombre de blague impliquant un gros Boom et le stade olympique : 1
Nombre de blague sur l'activité sexuelle des jeunes n'impliquant pas les juges, les avocats, la police, le psychoéducateur, et les familles : 1
Nombre de blague impliquant la revue Marianne : 1
Nombre de blague sur les dépassements de coûts pour des contrats au fédéral : 2
Nombre de blague avec le mot « mausolée » et « cervelle asséchée » combiné ensemble dans la même phrase avec « décalage culturel » : 1
Nombre de blague sur le déficit démocratique que tu creuses avec ta « méthode d'intervention » : 1
Nombre de blague sur des articles, dans les journaux, qui commencent par « Nombre de... »: 1
Nombre de blague impliquant Radio-Canada et Madame Anglade: 1, et elle est vraiment drôle, mais je me réserve.
Nombre de blague analysant adéquatement la situation où mon blog se retrouve avec l'intérieur à l'extérieur pour l'intérieur de...la formulation exacte m'échappe pour l'instant.
Nombre de gag sur la sacro-sainte famille du Québec : 2
Nombre de gag sur les délires d'un propriétaire tout-puissant qui viendrait sauver la situation : 1
Nombre de gag sur des journalistes heureux de gagner le prix Cracker Jack pour leurs travaux de recherches et leurs traitements de l'information : 1
Nombre de blague sur les arguments-bidons contre la religion du hockey, parce que nous, on est fier de payer 560$ pour notre ticket et de voir des joueurs multimillionnaires perdre, mais comme pas à peu près : 1
Nombre de blague sur la « blanchité » de l'extrême-droite et des suprématistes blancs : 1, mais elle est vraiment très drôle.
Nombre de blague sur les invendues de la nouvelle bio de Franz Fanon : 1
Nombre de blague sur la solidarité des québécois et des québécoises : 1
Nombre de blague sur un journaliste québécois incapable de localiser l'info qu'il partage, contre une rémunération, tout en faisant des fautes d'orthographes dans le titre de la nouvelle, est-ce que j'ai mentionné qu'il était de nationalité québécoise, oui, non, et bien il est de nationalité québécoise, sûrement fier et médiocre : 1
Et je l'ai complètement échappé
Le tableau du mois
Post-scriptum
Depuis mon dernier texte, ma vie a changé. J'ai une nouvelle machine à café. Savoureux, bien en corps, je n'ai plus besoin de prendre 12 tasses par jour, 1 ou 2 me suffit.
Juste avant que mon genou ne s’écrase de façon spectaculaire sur le coin de ma table de salon, j’en boite encore, Urlgh, je développais l’idée d’un autre triptyque, Création, Répertoire et Théorie, et comment on va investir tout ça de façon différente. Y’a des complexes aussi, et sur le plan de la disjonction entre l’expérience et le langage, y’a des rabaissements, des dévalorisations, on trouve de tout, des propagandistes, etc, etc. Mon avis c’est qu’il y a beaucoup de lecture réductrice, pour différentes raisons.
Un autre effort. Encore.
La démocratie libérale, et ce qu'on nomme les professions libérales, avocats, juges, professeurs, journalistes, vont tous valoriser "l’unité d’une conscience".
À l'inverse, dans le domaine des arts, de la littérature, de la BD, du cinéma, même les humoristes, on ne retrouve pas cette "unité de conscience" dans les "représentations".
Donc, depuis le XVIIIe siècle, et même avant, on peut lire un livre comme étant la fabrication d'une personne, et non pas son témoignage. Il existe même un terme pour cela.
On parle de roman.
"Ils ne trouvent rien de plus gratifiant que de pouvoir réduire l’art à une biographie."
Quand Marcel Dubé, dans un monologue, fait dire à un personnage : " Dans l’armée, pendant la guerre, j’ai vu ...", et j'arrête ici, c'est un monolgue, d'un personnage. Pas un chroniqueur, pas un avocat, pas un téléviseur, une infopub, un personnage. Celui-ci peut s'incarner par des acteurs, ou même une actrice, une voix-off, mais le texte est une construction.
Peut-être préciser que s'il dit " je" le personnage, c'est en fait un "il", mais je pense que je rajoute de la confusion ici.
Voici le résumé de ChatGPT
"Le passage décrit un témoignage d'une expérience vécue pendant la guerre, où l'auteur observe une situation dégradante impliquant un groupe de soldats."
Mon combat, qui date probablement du XVIIIe, est comme perdu d'avance. C'est comme mon truc de statut, gnan gnan, ça coince.
On ne peut tout simplement pas rejoindre certaines personnes.
Une fois que le stade des opérations formelles, vers 12 ans, est dépassé, reste plus qu'un livre de "visualisation créative" pour déboucher les conduits, et même là, le knowledge gap est comme trop.
Et voici le résumé de ChatGPT de ce texte
Thème principal : La distinction entre l’art et la biographie dans les professions et les arts
-Tu sais..
-Non, parle-moi pas du berceau des esclaves, je suis devenu misanthrope épris d'inauthenticité, bouffant des fausses oranges goûtant la fausse orange, cueillit par des paysans cherchant la rédemption dans un spliff, et pendant que sur la rue, j'ai les mains toutes collées, et que je croise des enfants chantant tous ensemble " Youpidoux...Youpidoux...Youpidoux...", le jeune derrière la clôture du terrain du jeu hurle : NON! part pas Évelyne! NON!", tandis que s'éloigne vers le stationnement la gardienne de la garderie. Elle dit : " Je rentre chez moi!", et la petite fille laisse tomber sa poupée pour rejoindre le petit garçon " Évelyne s'en va..", et les deux hurlent " NON!". Leurs petites mains sur le grillage. " NON! Ha wakpati ! Ha wakpati!", et avant de rentrer dans sa voiture, elle lève la main pour dire " Ha wakpati, et à demain.", avant de démarrer et d'aller rejoindre la circulation, pendant que les petits continuent d'avancer "Youpidoux...Youpidoux... Youpidoux...", et qu'une gardienne autour d'eux lâche malgré elle un O my god en plaçant une main sur son visage. Y'a des guerres qui commencent à cause d'Évelyne.
C'est tiré d'un manuscrit, Tristesse Détresse
Tristesse Détresse
Comment écrire un livre alors que des discours inégalitaires et antidémocratiques circulent de plus en plus, fortifiant au passage les évidences perceptuelles des classes populaires, que les conservateurs sont au pouvoir à Washington, à Ottawa, à Québec, et qu’émerge dans le paysage médiatique la télé-réalité et le rapshow, tout pour le direct. Ce roman, qui pourrait être l’histoire de Brisecoeur Lacérer et de Mathilde, et de quelques autres ( Contrecoeur, Tipitt Dépitt, Cutsy Sadique…) , prend le pari de choquer, de provoquer, de tout dire, de ne pas dissimuler le racisme (l’ethnie), le sexisme (le sexe) et la stupidité ordinaire, de laisser sa place au dépréciatif dans ces paragraphes construit, en ce temps pas si lointain où le mot bitch devenait une banalité, où la corruption était généralisée, et où l’obsolescence et l’insignifiance s’infiltrait dans toutes les phrases pour ne rien laisser au bout du compte. À l’ère de Bush, de Harper, et de Charest, un grand roman politique où règne le plus complet des désespoirs, ce qui nous a permis d’explorer le coté sombre de différentes conditions, avec son « discours politiquement incorrect ».
Voici d'autres extraits.
Dans mon quartier, il y a aussi des scènes de quartier, comme celle-ci.
Il était au coin de la rue, je me devais de lui poser la question.
"Pis, t'es-tu allé voir les Dead kennedys?"
"Pas sans Jello."
"..."
"..."
Re "..."
Re "..."
( je sais plus à quel niveau je parle)
( je sais plus à quel niveau il parle)
" Scuse-moi, je m'en va voir un ami, j'ai une question à lui poser"
"..."
La chronique est en réflexion.
Mais l'idée d'un gag, pour une durée limitée, semble s'imposer.
Hebdomadaire?
Avec un reboot le Jeudi?
Je jongle avec l'idée,peut-être un mensuel.
J'ai une offre ici de New Yorker, je sais pas.
Et on enseigne ça au HEC
estampe numérique
Estampe numérique
estampe numérique, estampe digitale, imprimé numérique, impression numérique, image numérique, œuvre numérique, tirage analogique, tirage numérique, infographie d’art, estampe infographique originale, épreuve numérique, estampe virtuelle, hyper-estampe, computer print, digital print ou digital art print.
Entre sociologie de la consommation culturelle et sociologie de la réception culturelle
- Par Bernard Lahire
Pages 6 à 11
Quand bien même l’analyse statistique établirait que des auteurs comme Émile Zola ou Victor Hugo seraient autant lus dans les différents groupes sociaux, il resterait encore à voir si des groupes sociaux différents s’approprient identiquement ou différemment les mêmes œuvres. Germinal ou Les Misérables peuvent être lus dans tous les milieux sociaux, mais de manières très différentes.
As-tu la référence ?
Non, j'ai un problème de statut.
Avis aux dessinateurs
Sur Temu, malgré les communications harassantes et les systèmes de rabais incompréhensibles, on trouve des cahiers de super bonne qualité, pour des prix modiques. Le Made in China est souvent synonyme de low cost, sinon de camelotte, et ben, ici, non, c'est chic, pour un prix modeste.
In cold blood, Richard Brooks, 1967
Il y a quelque-chose d'inoubliable dans la route qui mène à la maison des Clutter, avec ces deux rangées d'arbres de chaque côté, et les branches qui se rejoignent au-dessus de la route, comme si le chemin émergeait, surplombé par des branches entremêlées. Ce n’est pas la première fois qu’on voit ça, mais ça nous mène directement vers la fatalité de cette histoire.
Chose qui semble complètement évacué de nos jours, la lourdeur des récits personnels, les blessures de nos vies comme source des représentations et des souffrances sociales spécifiques. L’enfance meurtrie. De nos jours, on va focaliser sur des généralités collectives. Source de tous les maux.
Le film est bien écrit, parce que le crime, le saccage, résonne dans la société, sans être un prétexte pour faire du portrait sociologique. Le policier prend à partie la presse écrite en mentionnant tous les clichés qu'une salle de rédaction va fabriquer autour du travail d'une enquête, et ça sonne vrai.
Toutes ces instances de la société, et le passé enfouie dans les histoires de chacun, ne va finalement pas modifier grand-chose à la tuerie, cet insensé. Du moment où on se retrouve dans la maison des Clutter, avec la famille ligotée dans différentes pièces, sans récompense matérielle aucune, sauf la conscience d'être ridicule dans tout ça, on bascule dans l'insensé. Avec une pièce d'argent d'un « kid » dans ces mains, tout disparait, les murs, la nuit, reste plus rien, et pour donner corps à ce vide, reste plus qu'à éliminer tout le monde, sans raison apparente. C'est ici qu'on rejoint le nihilisme. C'est ici que plus rien n'a de sens, n'a de valeur.
(15 déc. 2023)
East of Eden, Elia Kazan, 1955
Les films en couleur, dans les années 50, en particulier ceux en Cinémascope, sont des hommages vibrants aux plans généraux. Plus d'une demi-heure sans close-up, faut le faire!
Ici, le style physique de James Dean était peut-être un point tournant, mais il a souvent été imité par la suite. Il est peut-être très bon comme problem child dans les panneaux Normand Rockwell de la fête foraine de cette petite ville de farmer américain, mais c'est le type de personnage que je ne peux pas piffer, comme dans Chien de Garde (2018), ce gars-là m'énerve et j'ai juste le goût de lui dire mais branche-toi. Même Brad Pitt ou Johnny Depp sont des versions light de ce gars-là, juste aléatoire et arbitraire.
Rarement est-ce qu'un film voit dans son troisième acte le moment fort de son développement, mais ici, avec la fête du père qui vire au vinaigre en fonction de l'argent gagné par le fils dans le système économique, maintenant en guerre en Europe, et puis l'autre fils qui découvre que sa mère, sa propre mère, est une madame dans un bordel, avant de perdre la carte et de s'enrôler, et puis le père, s'effondre, muet, atavique, dans un lit, amorphe. C'est du grand « réalisme romantique » à défaut d'autre terme, du Dostoïevski, du symbolique concret, du dénouement théâtral, dans le sens de théâtre.
(14 déc. 2023)
On rapporte dans Le Petit Journal du 15 mars 1958 que les jeunes du Syndicat étudiant indépendant aurait publiquement brûlés des journaux jaunes à Montréal. « Notre feu de joie sera donc avant tout un feu symbolique qui servira à prouver à tous l'indignation des jeunes envers les publications ordurières dénoncées par son Éminence », aurait déclaré le représentant du syndicat, selon Viviane Namaste.
Est-ce que des exemplaires des EC Comics se sont retrouvés dans les flammes ?
On relève dans le livre Imprimés interdits (2017) quelques mentions de "comics", que l'on associe à la délinquance juvénile dans un discours de 1954 du Cardinal Léger. Et toujours en 1954, le maire Drapeau témoigne de la prolifération dans les kiosques à journaux des comics : « Faut-il rappeler que de 1937 à 1947, il ne se publiait en Amérique du Nord que 19 comics mais qu'il en paraît aujourd'hui plus de 600? Que dans notre pays certaines familles dépensent plus de 4$ par semaine à l'achat de journaux à sensation, de comics, etc? ».
Ce qu'il faut rappeler, pour mieux mettre en relief les déclarations du Maire et du Cardinal, c'est le contexte Nord-Américain. En 1954, leurs énervements contre les comics est un écho de la mise en accusation du New Trend des EC Comics par une commission d'enquête sénatoriale aux États-Unis, et de l'implantation de Comic Code dans ce domaine de publication. Celui-ci impose notamment les principes suivant:
- Toute représentation de violence excessive et de sexualité est interdite.
- Les figures d'autorité ne doivent pas être ridiculisées ni présentées avec un manque de respect.
- Le bien doit toujours triompher du mal.
- Les personnages traditionnels de la littérature d'horreur (vampires, loup-garous, goules et zombies) sont interdits.
- Les publicités pour le tabac, l'alcool, les armes, les posters et cartes postales de pin-ups dénudées sont interdites dans les comic books.
- La moquerie ou les attaques envers tout groupe racial ou religieux sont interdits.
(Wikipédia).
C'est pourquoi le discours du Cardinal Léger, en 1954, inclut cette affirmation : « Et presque toujours l'enquête dévoile qu'ils avaient essayé d'imiter les mœurs des tristes personnages des "comics' qui circulaient par la bande », alors qu'en 1958, reprenant le même discours ( « (...) Essayez de découvrir le mobile de leurs crimes et la réponse sera toujours identique: je suis devenu délinquant après avoir assisté à tel spectacle, ou après avoir lu telle feuille à sensation, et mon éducation dans ce domaine s'est terminée dans un débit de boisson »), toute mention aux comics , comme influence néfaste, est éliminée. Peut-être que ce titre a été brûlé.
On remarque le sigle du Comic Code en haut, à droite, le New Trend était terminé.
Sinon peut-être des exemplaires du Mad Magazine, avec le travail de Basil Wolverton, ont été brûlé par les jeunes du Syndicat indépendant ?
Mais aucune spécification quant au contenu de l'autodafé n'est disponible. On ne sait pas s'ils ont réduit en cendres des comics. Alors si les jeunes ont brûlé des EC Comics, lors de cet événement en ‘58, ceux-ci étaient sous l'autorité du Comic Code. Ce qui serait un comble.
Une recherche rapide dans La Presse, publié le même jour, ne nous a pas permis de retrouver un article portant sur cet événement. Par contre, il met en valeur l'omniprésence de l'illustration dans les publicités de l'époque, ainsi que la présence de comic strip, dont un dans les pages de la vie religieuse. Il y aurait toute une étude à faire sur la présence de l'illustration commerciale et du graphisme dans les journaux de la métropole avant l'arrivée massive de la photographie. Voici quelques exemples. Je dois dire qu'associer l'accès à la propriété avec le rêve du Cow-boy a de quoi surprendre.
3ième version de travail
Incluant une bibliographie
388 pages
Hétérogène, entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique
par Renaud Germain
Idor, Poète conventionnel- p. 3
Juste Bête - p. 7
Maurice, prof à la CSDM - p. 11
Négligence One-take - p. 15
Avant la meth - p. 32
Sylvain au palais de justice - p. 59
Les Gizmos - p. 89
Ben Bédaine, le chanteur de The Doric Club, vous parle - p. 109
Cégep Rémy Tremblay - p. 126
Synthwave vegan (j'ai 5 comptes sur onlyfans) - p. 132
Plus d’eau courante depuis le 24 janvier - p. 138
Downplay Drop out - p. 142
Mémoires de Nostradamus - p. 144
Prologue - p. 145
1ère partie - p. 152
NE PAS RETOURNER À ARKHAM 2ieme partie - p. 198
Portrait d'un blogueur génial - p. 335
Je suis Godzillat, récit autobiographique de Gontran - p. 340
Bibliographie sélective - p. 384
Nostradamus
Quand on pense que je suis rendu à bouffer des filets de goberge sauvage et du pangasius à cause de l'insécurité économique, du pangasius tabanack! Pourquoi pas accompagner le met avec des endives pour donner le plat le plus fade au monde. Le pangasius, frette, nette, sec, brut, est sans personnalité et sans goût, c'est comme une soupe d'hôpital, mais en pire. Même le thon apparaît comme la noblesse devant le pangasius. Tout le reste est vraiment hors de prix présentement. Un banal filet sol ou même un morceau significatif de saumon, les yeux de la tête. Même avec de la sauce soya, rien à faire avec le pangasius. La viande du poisson est juste terne, sans saveur, et rajouter des condiments ne fait que rehausser le manque de goût initial du truc, c'est pas pour rien que c'est pas chère.
C'est pas comme si je recevais un salaire pour être blogueur génial, pas moyen de faire rentrer une truite ou des mollusques sympathiques chez moi, pas moyen d'avoir du saumon fumée et des sushis sashimis, juste la triste réalité drabe du pangasius. Sur le plan de la politique de la représentation dans l'espace public, être blogueur c'est se retrouver en bas de la pyramide culturelle. Faut un statut social intéressant pour flasher dans les hiérarchies culturelles, faut surtout être autre chose qu'un blogueur, has been des médias sociaux depuis lurette. C'est pas pour rien que j'ai juste du pangasius à me mettre sous la dent, déjà que mon projet Deadline avait secouer la planète entière, Just another Deadline s'imbrique dans la même dynamique, mais comme les premiers heurté.e.s sont les insignifiants, les pangasius des médias canadiens, c'est évident que plutôt que me couvrir de louanges, leurs rancœurs de pas bon pas fin pas ben ben brillant font juste m'ignorer, comme d'habitude, moi, le blogueur génial.
Avec beaucoup trop de pangasius dans mon congélateur. C'était en spécial, j'ai pas regardé la dépense. Et me voilà, incapable de trouver une recette à faire avec ce produit des mers. Peut-être faire un livre de recette, finalement, pour le lectorat local. Comment survivre à des crises économiques avec le pangasius.
J'ai essayé avec des nouilles Ramen, en fait, bref, c'est une appellation générale, y'a beaucoup de marque sur le marché, étagère du bas, troisième rangée, on dit Ramen, mais le marché est plus complexe de nos jours, on a accès à des gobelets avec des nouilles, des sachets, bref, les Ramens originales ne sont plus en position de monopole sur le marché des Ramens, même si ce marché garde le nom de ce premier produit. C'est pas un phénomène particulier, VHS par exemple, on disait un lecteur de VHS, pas Sony ou Panasonic, Blue Ray de nos jours. Bref, j'ai essayé avec un sac de ramen mais vraiment cheap, le plus cheap et le plus sans saveur, pour chopper mon morceau de pangasius et en mettre dedans ma casserole bouillonnante de ramen cheap. Le plat était sans saveur.
On imagine le peuple, peureux, lâche, malhonnête devant des sous-scellés de pangasius, rongé par une phobie sociale ancestrale, avec que la peur et l'ignorance comme guide, et peut pas vraiment le blâmer cette fois-ci car on peut pas vraiment recommander l'achat de pangasius, et l'intolérance populiste qu'il affiche ici va comme de soi devant les frigidaires, mais faut dire qu'on retrouve l'intolérance populaire, sinon populacière, bien au-delà des frigidaires de la poissonnerie de nos jours, ça rampe un peu partout, surtout depuis l'incapacité à comprendre des politiques de santé publique a éclaté au grand jour, toute une incapacité. Et qu'on oublie le pangasius dans cette histoire change pas grand-chose, à part peut-être l'anecdote inséré dans une relation interpersonnelle, c'est à dire à la base un truc banal, sans saveur, un truc pangasius, mais voilà, on cherche à dramatiser, à donner du sens, on enfle, ça boursouffle, ça prend de l'ampleur, on blâme, on accuse, on déchire sa chemise, on se gratte les couilles, on tourne la tête pour montrer notre crête de coq, pour pas grand-chose à la fin, parce que tout ça, c'était pour se donner de l'importance, et oublier le pangasius à la base. Il est sans artifice. Sans saveur. Un bide profond chez le poissonnier. Passer par les autres et chercher à les rabaisser et à les dénigrer pour se revaloriser c'est un peu comme le rock d’aréna des relations interpersonnelles, l'abandon de la conscience citoyenne au profit d'un narcissisme crasse et épais. C'est pas parce que tu brasses de la marde que ta marde est le fun. Le roman familial, c'est tellement cliché. C'est pas pour rien qu'on reproche souvent au cinéma québécois son manque de profondeur, à force de théâtraliser et de dramatiser des anecdotes, on se retrouve avec un tissu dramatique un peu faible, tout en surface, avec des enjeux sans vraiment d'importance. C'est faible. C'est vide. C'est pas intéressant. C'est pangasius. J'ai comme résumé le dernier film de Ken Scott.
Même lorsque sévit l'animosité devant la différence, il passe inaperçu. Il n'est pas conformiste pour autant.
Pangasius.
Un aliment qualifié de comestible. Et lorsqu'on en mange, on revient souvent à cette affirmation. Fade.
De par sa nature même et son essence, le pangasius est antinationaliste, et j'invite la population et les simples d'esprits à venir s'identifier et se recueillir devant cet honorable fac-similé. Il s'agit d'obéir et d'afficher sa loyauté devant le pangasius, il s'agit d'en manger beaucoup.
Une chance que j'ai investi dans le Earl Grey ce mois-ci, parce qu'avec le nombre de morceau d'un poisson que je n'apprécie pas dans mon congélateur, j'ai un moment difficile à passer. Une contemplation difficile.
Ça me rappelle la fois où acheter 3 douzaines d'œufs était l'affaire du siècle au Super C. Sur le coup, on se dit ouais, on économise. Et après 3 semaines de ce régime, avec des œufs bouffés de toutes les façons possibles et inimaginables, on se dit qu’on n’a pas vraiment profiter du rabais finalement. C'est ce qui m'attend avec mon poisson congelé ce mois-ci.
Le pangasius, c'est comme un nationaleux ethnocentrique qui a toujours carburé à l'affirmation nationale sans prendre conscience que tout ça était plutôt platte et inintéressant et que finalement il n'a que creusé sa propre tombe en accentuant des fractures sociales irréconciliables, alors il reste la complaisance de sa communauté, qu'il tient en otage pendant qu'il est en train de se noyer dans la médiocrité. C'est tout ça le pangasius, et même plus.
Des ratés, des minables, des Québécois, des Canadiens, les réactions émotives et complètement dégoûté, la tête se fend en deux pour laisser s'envoler l'oiseau stupide avec ce morceau de poisson pris dans son bec, et la communication insignifiante.
Jour après jour je comprends de plus en plus pourquoi la vaste majorité qui compose la population de ma nationalité renonce à leur langue et à leur culture, avec cette communication insignifiante et un pangasius dans mon assiette. Disparaitre et s'effacer comme la saveur ineffable de ce poisson, sans soulever d'intérêt.
C'est un peu difficile de penser à un récit d'ascension sociale multi-focalisé dans différentes states sociales et dans différentes époques en mangeant, comme si c'était une punition, ce poisson sans saveur. Au moins, y'a Earl Grey.
En d'autres termes, représenter concrètement les conditions sociales du contexte de production est inintéressant, surtout dans le cadre d'un travail qui cherche à représenter différentes conditions sociales, et ce, dans de multiples représentations sociales qui ne sont pas liées au contexte de production. Ce qu'on nomme ailleurs tout bêtement un travail d'écriture.
Et je parle à la nourriture dans mon assiette : « Oui, toi, maudit poisson pas bon, c'est une société incapable de prendre conscience qu'elle produit en série des échecs collectifs importants, en se protégeant dans le voile d'une innocence, supportant juste pas la critique. Mais c'est pourri, c'est dégueu, c'est répugnant, alors tu dis quoi, hein? Maudit morceau de poisson pas bon, tu dis quoi, tu dis rien hein, c'est ça, t'es comme le reste, anonyme, silencieux, inodore, incolore, sans saveur, tu réagis comment devant mes propos ? ».
Mais le morceau de pangasius restait là, sans bouger, dans l'assiette. Et pour la trente-sixième fois en moins de 45 minutes, je prends mon cell dans mes mains et je doomscroll sans fin. Y'a toujours de la matière au défilement funeste sur mon écran, quand c'est pas l'enfantillage de ci ou de ça, c'est des études scientifiques, et puis, les nouvelles internationales, les faits divers, les meurtres, les incendies, les accidents de voitures, le spectacle des irresponsables, à New York, un grand nombre d'attaque dans le métro, peur, ignorance, phobie sociale, c'est partout, ça implose de partout, partout ça va mal, personne pour rectifier le tir, on accorde sa confiance à des mensonges politiques, on perd aisément sa mémoire comme si c'était un surplus de conscience néfaste, les communications sont insignifiantes. Et je regarde mon assiette d'un œil.
Sinon, y'a toujours Hockey Canada, avec pas un, mais deux fonds secrets pour gérer les « problèmes » , et un investissement de plus de 1,5 millions pour gérer l' « image » après que les « problèmes » se retrouvent questionnés par des « gens ». Selon moi, c'est toute une culture d'entreprise qui s'exprime ici, c'est pas juste Hockey Canada, c'est comme ça qu'on règle les « problèmes », avec des fonds secrets de défenses, des campagnes de relations publiques, avec à la base une sordide dénégation du réel, et un réel mépris pour les victimes. Le viol collectif comme un problème de relation publique pour une organisation sociale, on aura tout vu. Et si jamais je produis une BD sur la « story » du « defend and protect » du « straight white male » par l'organisation sociale, la moitié du monde va rester incrédule, en refusant de voir le réel, en étouffant l'affaire comme de raison. Les partisans des équipes sportives tombent des nues quand ils apprennent qu'une bonne partie de la population n'a tout simplement aucun intérêt pour leurs activités de sportifs de salon. Et dans le contexte, l'arrivée sur la patinoire de la mascotte la plus ringarde au monde peut apparaître comme une manœuvre de diversion, et une campagne de promotion pour le livre Don't call it hair métal, art in the excess of '80 rock. La preuve que l'activité intellectuelle, sinon cervicale, c'est pas pour tout le monde. Le fruit bâtard de la rencontre entre Youpie et Badaboum anime la soirée en dansant sur du Whitesnake, et la foule en redemande. Suntan Fever me glisse à l'oreille « Keep it real, bro, keep it real », alors qu'il entame une sorte de déhanchement, mais je ne fais que regarder la bière à 12$ qu'il a dans une de ces mains. Bière, c'est vite dit, un liquide alcoolisé, probablement gris sans l'ajout de colorant. Le rock d’aréna continue de plus belle à résonner dans l'amphithéâtre, et je me dis que je vais probablement aller voir l'exposition de Pink Floyd. La foule semble être perdue dans une lointaine extase. Cette « chose » poilue s'agite de plus en plus. Je doomscroll, pour cacher ma honte.
Plus tard, en soirée, dans un club de danseuses, avec la même proposition culturelle dans les speakers, Suntan Fever, avec un verre en plastique à la main, me regarde en me disant qu'il est bien, il se sent jeune à nouveau. J'en étais à vérifier mes 5 comptes Onlyfans.
Suntan Fever est propriétaire d'un club, le Body Parts, et je travaille pour lui, on organise de la « variété ».
J'ai voté libéral aux dernières élections, ayant fait une croix sur les représentants de la médiocrité Québec, sont partout de toutes façons, mais c'était sans compter l'implosion du parti à cause de la troisième vice-présidence, genre le back up du back up, la politique est un jeu cruel parfois, et se faire démolir à cause d'une chicane, à cause d'une division entourant à savoir qui serait le back up du back up, de un, je l'ai pas venu venir, et de deux, ça tend à prouver ma thèse de la nullité Québec, c'est juste que je pensais pouvoir esquiver cette réalité avec mon vote. Et ben non, rattraper par la médiocrité nationale, même chez les libéraux. Aux prochaines élections, je voterais pas, au moins, je pense m'en sortir comme ça. Mais pour ce qui est de la médiocrité Made in Québec, ça y'en a tout le temps. Voir l’industrie et les manufactures de l’humour.
3. / La van blanche
Le lendemain, pendant que Mario G. G. chauffait la van, on allait chercher de quoi, il était super content des scandales de corruptions qui commençaient à éclater dans des ministères et dans l'administration municipale, c'est « le bon vieux temps qui revient» me disait-il, pendant que son short-cut pour contourner les cônes oranges est devenu le temps de le dire « The long ride home ». Pendant un boutte, il parlait, mais je le comprenais pas, j'ai sorti une smoke de mon pack pour l'allumer et lui demander pourquoi il me parlait comme un trou de cul.
- J'te parle comme un trou de cul, moi?
- Je sais pas, tu emploies des expressions comme « Vaut mieux ne pas laisser sur la table », ou « Peu pour réfrigérateur », on dirait que tu parles comme Google translate dans un trou de cul.
- J'ai dit ça, moi. Et bien, j'ai dû ramasser ça dans le journal de ce matin. C'est pas du français?
- Non, ça veut rien dire, c'est à chier.
- Ça doit être un plan secret de la CAQ pour refuser langue immigrants.
- Encore là, don't compute, tu parles drôle, tu prends de la drogue.
- Hein, pas plus que d'habitude. Il fait un U-turn. De toute façon, j'suis pas Québécois, j'suis un fan du Canadien.
La culture politique de Mario, faudrait pas la généraliser.
En regardant par la fenêtre, l'inquiétude. « On est sur la 20 ».
Il fait un U-turn. « Non ».
2. / Variété
- Tu connais pas une péteuse?
- …
- Quoi?
- … ben, dans quel sens?
- Dans quel hostie de sens tu penses que je parle?
- Ben, de haut, hautaine …
- Hein, non non, une vraie péteuse.
- Genre prout.
- Ouais, genre prout, mais comme…
- Ok, je comprends, tu cherches une péteuse genre prout, mais évidemment, tu la veux pas ordinaire, mais extraordinaire avec ces prouts.
- Ben en effet, faudrait qu’elle captive le monde, qu’elle…
- …effectue aussi des flatulences avec sa noune et qu’elle chie des briques en or.
- Idéalement.
- Ben oui, c’est ça.
- Ben t’en connais une, ou pas?
- Vu d’un certain angle, j’en connais des milliers, des tonnes, mais elles se vantent pas, toi, tu t’en vante quand t’en lâche un gros puant?
Il en lâche un.
- Et il s’en vante, pas possible.
- Non, regarde, en France, y’a une fille, elle joue de la flute avec sa plotte.
- Encore là, j’en connais des milliers qui jouent de la flute, mais pas nécessairement avec leurs sexes, si tu vois ce que je veux dire.
- Regarde, kalisse.
- Ok, ok, genre variété.
- De quoi tu penses que je parlais, kalisse, hostie d’intellectuel à marde, quand je cherche une péteuse, hostie, cherche une péteuse, de quoi d’autre tu penses que…
- Tu veux relancer les fins de soirées avec des performances de péteuses…
- Pourquoi pas un concours, la plus grosse péteuse gagne…
- …comme un pet?
- Ouais, comme un pet, les soirées comme un pet! Tu l’as l’sens d’la formule, les soirées comme un pet présente la meilleure péteuse en ville!
- C’est ton absence de décence qui fascine…
- De la déce…comment tu penses que je gagne mon argent, le jeune, depuis le début. La variété crad, c’est mon truc, le fucking freak show avec des patates avilies pis des concombres décrépits, c’est mon pain et mon beurre, la variété que je pratique dans mon club, c’est pour ça que…
- Mais pas de drag queen.
- Lâche moi avec tes hosties de drags, j’ai une audience de straights, des mâles normaux qui veulent…
- …regarder des péteuses sur scène avec leurs états de grâces.
- Exact, trouve-moi des péteuses pour à soir.
La grande leçon de Suntan, c'est d'arriver à comprendre que c'est juste de la niaiserie, tout le temps. Peu de gens arrive à saisir ça. Suffit de regarder les médias canadiens du bon oeil pour voir le monde à sa manière. Récemment, l'animateur américain Jerry Springer faisait une sortie remarquée en affirmant sur la place publique son mea culpa, mea maxima culpa. « I've ruined the culture », dit-il, j'ai ruiné la culture, avec son émission de télé, 4000 épisodes. Springer, c'est un vire-capot, Suntan, y'a jamais lâché, y lâche pas Suntan, il continue, c'est un vrai Suntan, c'est pour ça que faire de la variété pour lui, c'est un honneur.
Bon, je dis ça pour la galerie, parce que trouver une péteuse digne de ce nom au téléphone après le déjeuner, c'est pas évident, mais c'est ça la game avec Suntan, c'est ça la variété.
Ça m'a pris un certain temps avant de comprendre que son mauvais goût était l'expression naturelle de sa classe populaire, et aussi, que ce qui le rebute le plus, l’insulte, c'est l'intelligence, la décence. Montrer ces niaiseries en public, c'est pour lui la quintessence de l'ordre naturel, et obtenir un diplôme dans une école, c'est pour lui trahir sa nature profonde, niaise.
Les gens sont toujours étonnés de rencontrer des gens comme Suntan, ils en perdent leurs contenances, ne savent plus ou se mettre. Mais faut pas oublier, si Montréal a déjà été considéré comme la ville la plus corrompue en Amérique du Nord, c'est parce qu'il a des gens comme Suntan pour maintenir vivante les légendes.
Vers midi, j'avais 3 ou 4 péteuses dans ma van blanche, et j'écoutais du death mélodique et du métalcore en tournant mon volant dans un sens et puis dans l'autre. Je voulais juste fuir l'idée que je me faisais des auditions, être ailleurs. En les débarquant au club, Suntan était souriant, accoté à l'entrée des artistes. « Tu restes pas pour les auditions ».
- Non, y'a un son bizarre qui sort de la van, faut aller vérifier ça.
- Un son, y'a un son bizarre, t'es sure. Et il s'avance.
- Ouais, t'inquiète, pas de trouble.
Et j'ai plus ou moins pris la fuite.
Revenir chez moi était trop déprimant, à cause des tonnes de pangasius entreposées dans mon congélateur, et me retrouver dans ma cuisine avec comme seule et unique option un plat de pangasius devenait une sorte de supplice bizarre, tout comme l'indigestion de pangasius devenait une expérience extrême de la fadeur. Je rêvais le soir, dans les draps de mon lit, endormi, aux cargaisons du port de Montréal, et des formes hideuses sortaient des racoins pour me pointer du doigt un container rouge sur un quai, et plus j'avançais, plus des pangasius sortaient de l'eau comme des truites. « Ce n'était qu'un rêve », me suis-je dit, en sueur.
Vers deux heures, en entrant dans les locaux, y'avait juste Suntan avec une robe fleurie sur le dos, et un producteur au téléphone à qui il disait : « Comment ça tabarnak un flou artistique », les péteuses se tenaient tranquilles, et j'ai pas insisté, j'ai décidé d'aller visiter un burger king ou un Tim Horton's, quelque chose de normal, de standard. « Pas de drag, sauf lui, c'est juste pas possible ». La première gorgée de bière est arrivée vers 4 heures, et les premières canettes vides ont commencés à s'accumuler vers 5 heures. Je voulais perdre mon appétit, me rayer de la carte pour ne pas avoir à affronter encore une fois la cuisson de ce poisson. Toujours fonctionnel, vers 11 heures trente.
Après, comme un grand sommeil dans un néant insipide. J'étais dans le backstore. Après un réveil vers 2 heures du matin, j'ai continué, avec un vieux laptop et un blog nowhere, à vivre en ligne ma crise de la quarantaine, raconter ma vie, des souvenirs et des sensations perdues, tout en postant des vidéoclips d'une autre époque, pour faire une page sur le blog, comme si j'animais une émission de radio.
Le lendemain Suntan m'a dit que la soirée avait été super, mais qu'il avait perdu la carte après l'arrivée des mascottes.
- Y'a eut des mascottes?
- Ouais, l'une des péteuses...
- Écoute, je veux pas le savoir.
9. / Journal
Passé la matinée dans le garage avec les G.G., les « allochtones ».
J'ai lentement déplié une carte de la ville de Montréal, pour ensuite insérer 4 pins pour l'accrocher sur le mur du fond.
Les G.G., le regard hagard et absent.
La difficulté de ma communication repose sur un paradoxe important, que l'on peut décomposer en proposition, qui forme une sorte de loi. Premièrement, quand on ne parle pas aux G.G., qu’on se réfère à n’importe quoi, ils s'imaginent qu'on leurs parlent. Et deuxièmement, quand on parle et qu'on communique aux G.G., rien n'enregistre. Ils restent là, hagard, avec leurs frites de chez Hooters, à regarder l'air ambiant.
J'avais une pin rouge entre les doigts, et je l'ai enfoncé à l'endroit où notre club et le garage sont situé. Et puis, j'ai croisé les bras, j'ai gardé le silence, c'est tout.
J'ai pensé interrompre ma présentation en prétextant l'arrivée imminente d'une équipe de documentariste, mais Mario, piteux, la tête baissée, dit : « C'est quoi, un procès secret? ». Et Maurice de dire : « Comment ça j'suis rendu son backup! ». Et voilà, le moment tant attendu, tant redouté, l'abcès qu'on crève, la vérité qui jaillit, l'argent qui coule à flot.
- Parce que Suntan l'a dit.
Et le silence devient à nouveau lourd dans le garage.
Ce qui s'est passé ce matin-là dans le garage, c'est une histoire de rêve brisé et d'ambitions contrariées, ça peut arriver à chacun d'entre nous, quand le premier rôle vous file entre les doigts et qu'il ne reste plus qu'un troisième rôle pour asseoir votre crédibilité. C'est ce qui s'est passé ce matin-là, avant la bagarre entre les deux G.G., avant l'ambulance, avant l'hôpital. Et moi encore, secouant la tête en disant : « C'est pas vrai» .
Et dans le silence, enfoncé dans une carte accrochée au mur, cette pin, comme un symbole, comme une indication, un rappel.
Bibliographie sélective
Jean D’Omersson, C’était bien, Folio / Gallimard, 2003.
Tom Crewe, Carnival of Self-Harm, dans London Review of Books, Volume 46, Numéro 12, 20 juin 2024.
Sacrifice the old to help the economy? Texas official's ..., Los Angeles Times, https://www.latimes.com, 24 mars 2020.
Malcolm McDowell: 'I have no memory of doing most of my ..., The Guardian, https://www.theguardian.com, 18 juil. 2020.
Communications cryptées : vaste coup de filet dans le crime organisé européen, Radio-Canada, Agence France-Presse, 2 juil. 2020.
Sur la course
https://snailracing.world/
Meet the Winner of the 2019 World Snail Racing Championships | NowThis –
https://www.youtube.com/watch?v=OPk17jRSL-Y&ab_channel=NowThisImpact
Sur la caricature
https://www.chappatte.com/fr
https://www.chappatte.com/fr/images/course-la-vaccination
Sur la démolition de casino
Top 10 Las Vegas Casino Demolitions
https://www.youtube.com/watch?v=yZ2yh9XsKUg&ab_channel=RichardS.Dargan
Sur Saint Jean de Brébeuf
Ministère de la Culture et des Communications / Répertoire du patrimoine culturel du Québec - Buste-reliquaire (Saint Jean de Brébeuf)
https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/detail.do?methode=consulter&id=117838&type=bien
Sur l’art contemporain
Resident Evil 7 Biohazard Happy Birthday VHS Puzzle
https://www.youtube.com/watch?v=XDFZK-LbKB8&ab_channel=SkillGames
Thomas Hobbes, le Léviathan, Folio / Gallimard, nov. 2000 (1651).
« Notre stratégie d’unité nationale était nécessaire et juste », Le Devoir, 9 fév. 2005.
"Tabarnak", "crisse", "niaiseries"... La délicate traduction des livres québécois, L’Express, Marianne Payot, 11 juin 2022.
Journal d'Haïti et des Amériques, La minorité anglophone du Québec contre un projet de loi visant à renforcer la francophonie, RFI, Podcast, 19 mai 2022.
L'anglais en langue commune de l'Europe, “une dérive inadmissible”, actualitte.com, 18 mai 2022.
Black Dahlia Murder singer Trevor Strnad dies aged 41, The Guardian, www.theguardian.com,12 mai 2022.
Un homme dans un état critique après une agression à ..., Le Journal de Montréal, www.journaldemontreal.com, 23 nov. 2022 — Un homme âgé de la trentaine a été agressé par arme blanche dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier Saint-Henri, à Montréal….
The hospital of death: Inside abandoned Italian psychiatric clinic where 70 World War II POWs were executed by being thrown through windows or crushed by lorries, Daily Mail, James Callery, www.dailymail.co.uk, 23 Nov. 2022, photo de Annalisa.
COP 15 Des entraves à prévoir au centre-ville, La Presse, Henri Ouellette-Vézina, 26 nov. 2022.
L'accès à l'information, «pas une priorité», mentionne un ..., Le Devoir, www.ledevoir.com, 21 nov. 2022.
Des véhicules militaires sillonneront les routes du Québec, La Presse, www.lapresse.ca, 22 nov. 2022.
Inside Conjoined Twins Abby And Brittany’s Mysterious Dating Life, thethings.com, 27 nov. 2022.
#53 Wernher Von Braun, Designer of The Saturn V, Poses In Front Of Its Engines, 1969 - https://www.alamy.com/stock-photo/the-saturn-v-rocket-wernher-von-braun.html?sortBy=relevant.
New Bikini Queen crowned as the number one in Europe, Thewestmorlandgazette.co.uk, 27 Novembre 2022.
“ A perverse part of me likes to delve into what’s off-limits’ : Somaya Critchlow on her taboo-breaking art, The Guardian, 25 Nov 2022.
Tove Lo covers GAY TIMES : “ I don’t want a heteronormative life”, gaytimes.co.uk, 25 nov. 2022.
Linsey Donovan, Instagram ( Linsey Donovan (@linsey99forever) – Instagram)
I wear pigtails to my waitressing job because men tip better when I do. It grosses me out, but the money is wo…, Business Insider, 6 avr. 2023.
Pink Pop Barbie Mark Ryden, Mattel Creations, Pink Pop Barbie Mark Ryden x Barbie Doll, $ 350.00, Sold Out.
Le porno deepfake est en plein essor, et cela devrait nous inquiéter, neonmag.fr.
EXCLUSIVE : « I didn’t think there was THIS much racism anymore!” Mel B admits she was left “shocked” by visit to…, dailymail.co.uk, 21 nov. 2022.
Montreal Burlesque Festival is coming back to Montreal, timeout.com, 4 oct. 2022.
A Toronto Sex Club Employee Shared Her Top Tips & Advice For First-Timers, narcity.com, 21 nov. 2022.
Why Do Ancient Greek Statues Have Such Small Penises? Iflscience.com, 21 nov. 2022.
Suzanne Nossel : « Aux Etats-Unis, la censure de livres en milieu scolaire prend des proportions effrayantes », letemps.ch, 19 nov. 2022.
Kiara Advani is 'sleepy but smiling' as she does a selfie session during Satyaprem Ki Katha night shoot, zoomtventertainment.com, 19 nov. 2022.
Report: Hunter Biden's Daughter Lives with Sleepy Joe in Taxpayer-Funded Mansion - Washington Free ... , freebeacon.com, 18 nov. 2022.
2 women raped in separate incidents at NYC hotel, New York Post, 18 nov. 2022.
La dernière injection de botox à la mode va vous faire grandir de 12 bons centimètres , konbini.com, 18 nov. 2022.
Sexe et genre : « La biologie nous fait passer du pourquoi au pourquoi pas », pourlascience.fr, 16 nov. 2022.
Heidi Klum, 49, poses in sexy lingerie with her teenage daughter Leni, 18 ,thesun.co.uk, 10 oct. 2022.
« Quand vous regarderez cette vidéo, je serai mort": un étudiant iranien ... », www.bfmtv.com, 27 déc. 2022.
À Hollywood, les scènes de sexe sous haute surveillance avec les coordinateurs d'intimité, lefigaro.fr, 10 oct. 2022.
«Pour moi, OnlyFans a été une alternative à la violence du porno mainstream», Slate.fr, 10 oct. 2022.
Les Américains découvrent Shay et le fait que la Belgique ... est bel et bien un pays, konbini.com, 15 nov. 2022.
The Last of Us banni de Russie pour « propagande LGBT », gameblog.fr, 14 nov. 2022.
Former Disney star Maitland Ward says she's now earning 10 times more doing porn, UNILAD, 13 nov. 2022.
John Currin's Paintings Are Disgusting and Amoral. That's Why They're So Good, artreview.com, 14 nov. 2022.
Dan Bilzerian gives 18-year-old guys advice how to get 'hot girls', LADbible, 11 nov. 2022.
School board concludes it can't implement dress code after teacher wears giant fake breasts, nationalpost.com, 10 nov. 2022.
« Le moralisme ne suffit pas à orienter une société », usbeketrica.com, 10 nov. 2022.
L’installation « La religion du Hockey ».
1 x Sent bon Wizard, Douce vanille, Billes cristallines rafraîchisseur d’air, 340 g.
1 x Forme de torse de mannequin féminin en plâtre blanc lustré + 2 bâtons d’encens
1 x Mannequin bois Homme 8 "- Art Mannequin esquisse pour artiste Modèle unisexe
1 x Abbott Collection Home Paire de patins de hockey noirs, longueur 6,3 cm
1 x Comet – nettoyant sans phosphates, avec javellisant – 400 g.
1 x planche – recouverte – noir : ~ ½ ‘ x ~ 5’ ½ x ~ 16’ ½.
Note : Changer le sent-bon après un certain temps. Il faut environ 10 mois pour le sent-bon.
The Hisashimichi Interchange in Hachioji JAPAN#World-Famous Interchange, https://www.youtube.com/watch?v=gYVoPoEo8b0&ab_channel=TravelJapan.
Serment au roi: c'est elle qui expulsera les députés ..., TVA Nouvelles, www.tvanouvelles.ca, 3 nov. 2022.
G.I. JOE: A Real American Hero - The Complete First Series [DVD], 2021.
GI JOE COBRA COMMANDANT, Prix actuel $22.99, figurine articulée de 3 3/4".
GHOST, Ceremony And Devotion, déc. 2017.
GHOST, Impera, mars 2022.
Teenage Mutant Ninja Turtles, Compendium Vol. 1, Kevin Eastman, Peter Laird, et al., IDW publishing, 2022, p. 577, p. 601.
Congé parental : un pas de plus pour les élues de l’Assemblée nationale, Radio-Canada, La Presse canadienne, 4 déc. 2022.
https://www.lepoint.fr/.
Animal (F**k Like a Beast), Wikipédia.
W.A.S.P.'s BLACKIE LAWLESS Explains How He Came To ... blabbermouth.net, 3 déc. 2022.
The Texas Chainsaw Massacre 2, Wikipédia.
Lap-dancing NYPD cop Vera Mekuli puts on another show ..., New York Post, nypost.com, 4 déc. 2022.
A Fetish New Year's Party With A Strict Dress Code Is ..., MTL Blog, https://www.mtlblog.com, 5 déc. 2022.
Montreal's Old Port Is Hosting A 36-Hour Party With All- ..., MTL Blog, https://www.mtlblog.com, 6 déc. 2022.
En vidéo, Scout LaRue Willis laisse le vent soulever sa ..., Madame Figaro, https://madame.lefigaro.fr, 6 déc. 2022
The Drifting Classroom, Vol. 1, Kazuo Umezz, VIZ Signature edition, 2022, p. 585, p. 586, p. 724, p. 738.
The Drifting Classroom, Vol. 3, Kazuo Umezz, VIZ Signature edition, 2022, p. 754.
Three Sisters, A Love and Rockets Book, Gilbert Hernandez, Fantagraphics Books, 2018, p. 99.
Bizarre, n.7, dans The Complete Reprints of John Willie’s Bizarre, Vols. 1-13, Taschen, 1995.
Fallout 4 - Game of the Year Edition, PlayStation 4, 25/4/2024.
Métro de Montréal | La station Place-d'Armes rouverte aux ..., La Presse, https://www.lapresse.ca, 21 déc. 2022.
Le détenu mort à la prison de Bordeaux était en détention illégale, La Presse, Frédérik-Xavier Duhamel, 29 déc. 2022.
Montréal: point névralgique du tourisme sexuel impliquant ..., La Presse, www.lapresse.ca, 12 mai 2016.
En 33 ans, 22 victimes ont reçu jusqu'à 12,45 millions de ..., La Presse, https://www.lapresse.ca, 27 juill. 2022.
“Influencers in the Wild” offers a new angle on always- ..., Boing Boing, https://boingboing.net, 16 déc. 2022.
No longer human, Junti Ito, VIZ Media LLC, déc. 2019 616 pages.
OZIAS LEDUC REPOSE À L'OMBRE DU MONT SAINT-HILAIRE, OÙ IL VÉCUT, La Presse, 21 juin 1955, Rodolphe de Repentigny, dans Un critique en quête de sens, Écrits sur l’art ( 1952-1959), Varia, 2019, p. 88.
Installation ( p. 238), tableaux ( p. 143, p. 150), photographies ( p. 91 – 92 – 120 – 123 – 140- 150 – 151 – 152 – 171 – 174 – 254 – 255 – 256 – 257 – 258 – 259 – 260 – 261 – 263 – 265 ), par Renaud Germain. Collage, montage, dessins ( p. 3 – 7 – 11 – 15 – 20 – 21 – 26 – 28 – 31 – 32 – 33 – 34 – 37 – 38 – 39 – 40 – 42 – 43 – 45 – 46 – 47 – 48 – 49 – 50 – 51 – 52 – 53 – 54 – 55 – 56 – 57 – 58 – 59 – 60 – 61 – 88 – 89 – 102 – 130 – 266 – 340 – 352 ), modification et traitement aussi.
entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique
1/ DEMANDE DE SUBVENTION POUR DÉFENDRE UNE LECTURE MATÉRIALISTE CHEZ HORACE
2/ Silence Radio
3/ L'archipel des pourriels
4/ LE MASSACRE DES PANTOMIMES
5/ Doomscroller
6/ Les couvertures de Benjamin Adam
7/ On vous le dit pas!
8/ Coma 2000
9/ LE SHÉRIF ET LE SECRET PROFESSIONNEL
Section On vous le dit pas.
Entre mille et une définition, celle-ci :
"Rappelons les quatre phases du signe-image représentationnel : 1/ Un reflet de la réalité basique 2/ Un masque qui vient pervertir la réalité basique 3/ Une marque de l’absence de la réalité basique 4/ Pure simulacre sans relation avec la réalité basique. "
Et le nombre de personne qui vont mélanger la catégorie 4/ avec la catégorie 1/, et ce, même si on n'a affaire à une " expression artistique", témoigne d'un manque de jugement incompréhensible venant de personne avec un droit de vote.
« La pensée conservatrice se montre en ce point positive. Sans s'interroger dans un premier temps sur les causes, elle constate que les hommes ont souvent un comportement égoïste, destructeur, avide, irréfléchi et anti-communautaire. C'est précisément pour cela que la criminalité a été et reste si importante pour tout conservatisme - parce que la « pensée courte » trouve en elle la preuve frappante d'une conception pessimiste de l'homme, conception qui, à son tour, fournit le fondement d'une politique autoritaire imposant une discipline dure. Dans cette optique, «il y a » donc déjà dans la nature des criminels, des imbéciles, des querelleurs, des égoïstes et des rebelles - exactement comme il y a des arbres, des vaches, des rois, des lois et des étoiles. La doctrine chrétienne du péché originel s'allie ici avec l'idée pessimiste que le conservateur se fait de la nature. Selon elle, l'être humain est dans le monde comme un être défectueux simplement parce qu'il est né de la femme. ».
LES COUVERTURES DE BENJAMIN ADAM
Le discours dominant, le statu quo, et la vie sociale contemporaine.
Revivez à nouveau la splendeur
Soi, et les autres.
L’écriture.
Le masque, et l’espace.
Un témoignage :
« C'était un homme brisé! Après la chorégraphie de son mémoire-création, il n'était plus le même. Un homme prisonnier de son rêve! Je l'ai vue, éteint, mardi, à la grève des CPE des trois centrales syndicales, harangué la foule à propos du cartoonesque enfantin, les mots sortaient de lui, sans passion. Je reste convaincue qu'il n'est plus le même homme depuis ce jour. »
Michel Dorais, La sexualité spectacle, 2011.
" Mais qu'est-ce qu'un scandale, en définitive? C'est un événement transgressif porté à la connaissance d'un public qui s'en trouve heurté dans ses valeurs". p. 40.
2014
News
(Cogeco Nouvelles) - Les cadres de la Société de Transport de Montréal ont eu droit pour une troisième année consécutive à des hausses de salaires, et ce dans un contexte de compressions budgétaires prévoyant la diminution de services et la hausse de tarifs.
Ça s'aligne pour être le fanzine le plus court de ma carrière
L'expression " shit for brains" est difficile à traduire. "Écervelé" serait adéquat. " mous du cerveau", bon deuxième. C'est le caractère idiomatique qui devient autre chose. On peut difficilement faire une traduction littérale.
Note pour l'installation " La religion du Hockey".
Changer le sent-bon après un certain temps.
Il faut environ 10 mois pour le sent-bon.
Deux thématiques, principalement, à l'état provincial
Question d'examen :
" Soit ça se règle à grand coups de game de roche-papier-ciseau, man, ou soit on passe au vote, mais pour ça, on veut savoir si tu as la même...
A) Citoyenneté
B) Nationalité
C) Langue commune
...que nous, pis niaise nous pas, parce qu'on est écoeuré."
Projet en cours
J'ai des photos, si vous voulez, tout le monde est derrière son écran pendant le cours, tout le monde magasine sur Amazon pendant le cours, tout le monde est sur Facebook pendant le cours, tout le monde a un téléphone cellulaire en main, et on se bouscule pour avoir accès à la prise pour recharger son appareil. Et ça, c'est au niveau universitaire, alors tes palabres, hein, tu sais ce que j'en pense?
Moi j'ai mon diplôme, pas toi.
Ça fait 1 pouce et demi et les pages ne sont pas numérotés.
Le projet a été envoyé à une maison d'édition, et je pense que je ne suis même plus intéressé par la lettre de refus.
Et dire que pendant ce temps-là, des bons films étaient sur le site openculture.
Donc, IRL, que fait un bédéiste? IRL, dans la vrai vie, que fait un bédéiste? Et bien, ça va surprendre plusieurs, mais sa vie n'est pas un comic strip.
Mythe ou réalité?
Ou déni du réel?
Dans la série Violation de droit d'auteur
version alternative
Multiethnique, multiculturel, unilingue. (it's so irrelevant that they spent million's against it)
« La philosophie, la science seraient alors le mouvement historique de révélation de la raison universelle, « innée » à l'humanité comme telle »
On peut aussi réviser des notions comme déficit culturel.
C'est le 2 septembre 1948 que la nouvelle tombe : Paul Émile Borduas perd son poste de professeur à l'École du meuble. L'affaire fait grand bruit. En lisant dans La Presse que " Justin Trudeau a affirmé qu'il aurait nommé Mme Elghabawy à son poste même s'il avait su ce qu'elle avait écrit". En lisant que QS a changé son fusil d'épaule parce qu'un candidat avait publié un livre et que c'était son livre. En lisant que le parti libéral refuse la candidature, pas la même philosophie, manque de nuance. En lisant qu'un député critique le matériel pédagogique d'un prof du Cégep, en lisant l'actualité. Quand on pense au message que la classe politique envoie au jeune en étalant ainsi au grand jour leurs processus d'embauches, quand on pense à ça. Mais plus dramatiquement, c'est que j'ai aucune idée des idées défendues par le candidat trouble, sauf qu'il a des idées. Une ligne, pour résumer, c'est trop demander. Et les commentaires, comme si c'était toujours pour se déresponsabiliser, comme si c'était toujours la même histoire. Mettre l'irrationnel de l'avant et défier la raison, pour se retrouver sans emploi. Toujours la même histoire, toujours.
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La misère scolaire existe toujours - : « Beaucoup d’élèves de milieu défavorisés ne disposent pas du capital culturel que l’école requiert ».
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