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Le paradoxe politique est évident : seul l'amour peut nous amener à respecter la loi, mais cet amour finira par détruire la loi elle-même.

 

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Kristian Burford

 

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Quelque part dans SIVA, K. Dick va parler d’une « coïncidence sans intention », et c’est un peu ce que je vivais, parce que qu’on discute d’un rôle pour Robert Redford dans le livre, et il est décédé aujourd’hui, au moment où je lisais ce livre, surtout pour me remémorer l’histoire de Kevin et de son chat mort, parce que Kevin et son histoire de chat mort est un défi pour l’ordre divin : «  Pourquoi est-ce Dieu ne s’est-il pas débrouillé pour que mon chat ne se précipite pas dans le rue cinq secondes plus tard, afin de ne pas se faire heurter par une voiture? Trois secondes plus tard? C’était trop demander? Bien sûr, j’imagine qu’un chat ne compte pas ». Et cela rejoint un sous-thème du livre : « Son mobile était : pas de mobile. Nous parlons là de nihilisme. Sous tout le reste, sous la mort elle-,-même et l’envie de mourir, il y a autre chose et cet autre chose est le rien ». Ce qui m’amena à penser à The Sandman, et a une émission tard le soir à CIBL, SIVA. « Fat décelait dans son ton raisonnable la harpe du nihilisme, le vibrato du vide ». Le destin du chat de Kevin.  

 

 

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« C'est l’Amérique. On commence à lire l'histoire de l’Amérique et il y a de la violence partout. On dirait que toute l’Amérique a été construite sur la violence.»  Jacques Poulin.

 

....Et à droite, derrière un livre, c'est Jack Waterman, l'écrivain! Je l'ai reconnu, ce gars, c'est une légende, il parait qu'une universitaire qui travaillait sur l'intertextualité et le postmodernisme...

 

 

 

 

 

 

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   Gontran, les maximes

 

 

            Je préfère les espaces politiques et médiatiques aseptisés.

 

Toujours privilégier la méfiance et la rivalité.

 

La valeur suprême du cartoonesque enfantin, sa valeur la plus noble et la plus pure, c'est le mimétisme.

 

L'inaction et l'immobilisme a toujours été au cœur de ma démarche. Même du temps que je tenais les rênes du mouvement Agir et Reconnaître (AG), jamais je n'ai fléchi, jamais je n'ai regardé en arrière. De surcroît.

 

La fonction des institutions culturelles est d'être divertissante, et de cultiver divers complexes d'infériorités culturelles, par tous les moyens. Une chance, le nivellement par le bas des médias et leur manque de qualité nous aide dans cette incessante quête. De plus, le cartoonesque enfantin reste notre rempart indéfectible et indéfendable.

 

En toutes circonstances, l'inclusif l'emporte sur le divisif.

 

-Biden, inclusif. Poutine, divisif.

-Comment ça la poutine est divisive?

-Pas la poutine, Poutine.

-...

-Vladimir.

-C'est quoi le rapport de ton Vladimir avec une grosse pout. Qu'est-ce t'as contre les pouts? Et de quoi tu parles...

 

 

Quand on me questionne sur la théorie, je me contente de beugler.

 

La clé du confort matériel est le culte de la jeunesse et l'oubli fondamental de toute réflexion. C'est pour cela qu'en marge de mon BBQ, je brûle des livres avec gaieté.

 

            La serrure de la scène politique est la caricature réductrice, il importe donc de rapidement développer le plus grand nombre de point de vue limité.

 

Quand les médias internationaux vous questionnent sur l'accentuation des fractures sociales, toujours dire qu'une foule nombreuse qui écoute des délires pseudo-scientifiques est une preuve du bon fonctionnement de nos institutions scolaires, et toujours ajouter qu'un film est en préparation.

 

La bêtise est une amante capricieuse et la pauvreté intellectuelle l'est encore davantage.

 

Souviens-toi qu'on a tous manqué notre jump à un moment où à un autre.

 

Si ton gag tombe à plat, pense aux humoristes québécois, et dis-toi que tu es malgré tout plus drôle qu'eux.

 

Le médiatique et le numérique permet de nos jours à s'adresser à vos interlocuteurs comme s'ils avaient tous échoués plusieurs fois leurs secondaires. Saisissez votre chance, et devenez vous aussi un abruti de première.

 

Quand une crise sociale commence à prendre forme, toujours dire que vous laissez les policiers faire leur travail, ce qui permet d'obtenir minimum 2 semaines de vacances.

 

Le rejet émotif, ma seule et unique idée. C'est mon dogme, ma doctrine, mon conformisme, ma chandelle en hiver.

 

La société n'a que le plus grand désintérêt pour le culturel et le social, c'est pourquoi on place le marketing et les circuits commerciaux en haute estime depuis l'effondrement de l'éducation.

 

Je fais de la caricature et le trou de cul commercial prend ça au premier degré. Vive le simplisme! La preuve que l'éducation est un échec.

 

 

 

 

 
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Sinon, contrairement à mes collègues, les U-Writers, j'habite un taudis, avec vue sur un dépotoir. Enseigner au Vermont au CÉGEP RÉMI TREMBLAY n'a pas que des avantages. 

Le principal inconvénient est l'état de mon prélart. C'est un frein à ma vie sociale. J'étais là dans ma cuisine, abasourdie par la perte de mon ouvre-boite, en regardant mon prélart, et c'est ma conclusion. Un frein à ma vie sociale.

Pour la perte de l'ouvre-boite, je n'ai aucune explication. Un homme d'âge mûr, professeur d'un cours littérarité 101, ne perd pas son ouvre-boite dans son logement. Et l'excuse du taudis ne tient pas la route. Personne ne perd son ouvre-boite. Et surtout personne ne cherche son ouvre-boite dans son logement comme un cinglé sans le retrouver. J'ai même ouvert un tiroir dans ma cuisine que je n'avais jamais ouvert de ma vie, pour voir les objets de l'ancien locataire. Mais comment perdre un ouvre-boite. 

C'est alors que je me suis assis. Et j'ai regardé l'état de mon prélart. Ça me déprime.

Et en plus, j'emprunte un ton alarmiste qui est franchement inapproprié pour un cours sur la littérarité.  En fait, ça n'a rien avoir avec la littérarité. C'est du commentaire socio-politique. Pourquoi faire du commentaire socio-politique alors que je suis supposé parlé de littérarité. Je me posais la question alors que je lisais une anthologie de BD, American Splendor, de Harvey Pekar, The new american splendor anthology, et je n’arrivais tout simplement pas à comprendre mon comportement. Pourquoi m'agiter et m'alarmer devant ces jeunes en gesticulant comme je sais si bien le faire alors qu'il est plus important de faire mon travail et d'offrir un retour sur l'investissement à ces étudiants, soit de tout simplement faire avancer le cours sur la littérarité, et d'arrêter de toujours faire du commentaire socio-politique, ce qui, encore une fois, ne relève pas de la littérarité. Je peux toujours affirmer que ce n’est pas moi, c'est l'espace social et politique qui me bouffe au complet, pour laisser que deux trois termes littéraires dans l'espace, ça ne change rien à mon constat, à ma condition, ni à l'état de mon prélart. Mon fauteuil n’est pas mieux. Mes conditions sociales sont misérables.   

 

Et le pire, c'est que cette réflexion, ce que je suis en train de verbaliser, d'exprimer en mots, c'est déjà de facto dans la présentation visuelle littérarité 101 de mon cours littérarité 101. Je sais, c'est redondant. C'est à dire des bribes et des fragments de littérature dans l'espace médiatique et social, comme des pages arrachées qui virevoltent un peu avant de disparaitre. À défaut d'avoir une culture politique et une culture générale, c'était un travail de la construction d'une culture littéraire, avec une sélection en fonction d'une certaine littérarité. Ce n’est pas un hasard que tout ce bazar se termine sur l'iconographie des ruines, un trope post-apo. C'est aussi un visuel pour une suite de fragments, des bribes de souvenirs d'une mémoire collective en train de s'effacer et sans lendemain. Mais voilà, comment arriver dans cette classe avec des propos aussi sombre, défaitiste, voir pessimiste comme dans kultur pessimist (cultural pessimism). Y'a toujours la possibilité de faire jouer de la musique, genre Depressed Mode avec l'album Year of silence. Mais c'est encore avoir recours à un autre moyen d'expression pour expliquer la littérarité de la chose. En plus y'a toute cette histoire d'ouvre-boite qui me laisse au-delà du perplexe.

C’est parce que le support utilisé pour diffuser le matériel est intimement lié à la communication de ce matériel, soit la disparition d'une culture de l'imprimé, me dis-je en pensant à mon cours. Si on chantait jadis Video killed the Radio, il faut comprendre que la culture numérique fait disparaitre la culture de l'imprimé, me dis-je toujours en fouinant autour de mon canapé. « Et peut-être mon ouvre-boite se trouve ici, mais pourquoi? ». J'ai arrêté de bouger pour me dire : « Mon ouvre-boite est en train de me rendre dingue ».

C'est pas la première fois qu'on parle de la technologie qui se retourne contre son créateur et son utilisateur, mais je n’ai jamais pensé être la victime d'un outil aussi lowtech. Pire, c'est sa disparition qui me met dans tous mes états. C'est difficile à comprendre pour des gens de l'extérieur, pour des personnes qui ne sont pas en train d'en faire l'expérience, un peu comme la critique de jeu vidéo de nos jours est toujours en deçà de l'expérience réel du gamer, à cause du game play par exemple, mais errer dans un taudis à la recherche d'un ouvre-boite, et ne pas le trouver, reste pour moi une expérience de vie inénarrable. Car c'est surtout sa perte qui m'affecte. J'ai son souvenir. Il est là, entre mes mains, il est utile, anodin, je n’y pense même pas. Et il n'est plus là, alors que j'en ai besoin. Cette disparition déclenche une quête a proprement labyrinthique dans mon taudis, je suis même sortie pour examiner mon dépotoir à l’extérieur. Je n’avais pas vraiment le choix, c'était dans ce quartier la seule possibilité. Au moins j'ai échappé à la crise du logement de Montréal. Je n’ai jamais compris, ils veulent augmenter les seuils d'immigrations mais on est en pleine crise du logement. Au moins j'ai fait le bon choix, m'exiler au Maine dans ce taudis, me dis-je en regardant mon dépotoir. Donner un cours sur la littérarité. Enseigner. Être utile socialement. Je me détourne pour revenir à l'intérieur, une sorte d'errance démente sans espoir, avec toujours les mêmes coussins qu'on soulève, toujours les mêmes tiroirs qu'on ouvre. C'est sans fin.   

Ça me rappelle des passages dans la Trilogie sale de La Havane, de Pedro Juan Gutiérrez, quand il écrit : « Non, il ne faut jamais chercher à être judicieux et sensé, il ne faut pas mener une existence linéaire et rectiligne. La vie est pleine de hasards ». 

Son machisme ringard est surpeuplé d'exploit sexuel et de métisse raciste. Il est le genre de type qui trouve de l'humanité dans cette histoire d'un policier qui se masturbe devant une famille pendant une intervention. 

Il peut écrire : « De tout façon, il n'y a que l'attirance sexuelle, là, rien de plus. Ce qui me suffit. Mon cœur s'est tellement endurci qu'une femme ne peut m'inspirer qu'une érection, pas de sentiments ».

Il peut écrire : « Elles te sucent hardiment, se mettent à poil devant toi, s'envoient du rhum, se masturbent et te chuchotent des histoires porno à l'oreille. Autobiographiques, les histoires. Elles te font un sex-show pour toi tout seul, et ça leur plaît. Enfin, c'est peut-être que j'ai eu de la chance, juste, et que j'ai connu les plus érotiques. Mais bon, ça me plait. Les femmes qui en font trop, je craque ». 

            Il peut écrire : « J'aime me masturber en humant l'odeur de mes aisselles. Ces effluves de sueur, ça m'excite. Sexe sans risque, mais corsé ». 

Il peut écrire : « La frénésie sexuelle m'aidait à m'échapper de moi-même. ».  

Il peut écrire : « Autour de moi, je n'avais que des abrutis. Tiens, c'est pour ça qu'ils se faisaient baiser comme ça : parce qu'ils étaient des abrutis. Et s'ils étaient tellement abrutis, c'est parce qu'ils se faisaient tellement baiser ». 

Il peut écrire : « Le cahier était plein de citations tirées, je suppose, de tous ces livres de Hermann Hesse, Garcia Marquez, Grace Paley, Saint-Exupéry, Bukowski, Thor Heyer Dahl...Un bon mélange. Chez un garçon de quinze ans, ce choix, combiné au rock, signifiait qu'il pourrait vivre sans s'ennuyer et qu'il aurait une vie bien tourmentée. Ce qui est bon, je crois. Le principal, c'est de ne pas s'ennuyer ».

Il peut l'écrire, mais je n’arriverais jamais à mon cours avec ce livre pour discuter avec ma classe de ce livre, même si en France, la cour de cassation vient de déterminer que le sexe virtuel ne relève pas de la prostitution et que les vidéos de tueries en direct prouvent que l'autoréglementation d'internet ne fonctionne pas, et que la pollution fait toujours neuf millions de morts prématurées dans le monde, selon une étude. D'ailleurs, je n’arriverais pas non plus à mon cours avec L'eau de toutes parts de Leonardo Padura, principalement parce que je n’arrive pas à trouver ce livre au Maine. Tout comme je ne trouve pas Une Saison dans le roman, d'Émilien Sermier. Et je ne discute pas de l'œuvre de Cynthia Plaster Caster, alors qu'elle décède à 74 ans, et que sa célébrité vient de sa fabrication de phallus en plâtre de musiciens eux aussi célèbres. Et surtout je ne discute pas de Ma vie secrète, d'un certain auteur anonyme. Ni du texte de Michel Foucault du 5 novembre 1976, consacré à ce livre, My secret life, ni de ces questions : « Que n'a-t-on pas dit sur cette société bourgeoise, hypocrite, pudibonde, avare de ses plaisirs, entêtée à ne vouloir ni les reconnaître ni les nommés ? Que n'a-t-on pas dit sur le plus lourd héritage qu'elle aurait reçu du christianisme- le sexe-péché? ».

Ou encore : « Je voudrais poser une autre interrogation : pourquoi l'Occident s'est-il si continûment interrogé sur la vérité du sexe et exigé que chacun la formule pour soi? Pourquoi a-t-il voulu avec tant d'obstination que notre rapport à nous-même passe par cette vérité? ».

En fait, je suis là au CÉGEP RÉMI TREMBLAY pour discuter de littérarité, mais je suis un junky d'informations, même si dans 2666 de Roberto Bolano, on peut lire : « Nous avons passé des heures à parler. Nous avons parlé de la droite en Italie, de la résurgence du fascisme en Europe, des immigrants, des terroristes musulmans, de la police britannique et nord-américaine, et à mesure que nous parlions, je me sentais de mieux en mieux, ce qui est curieux car les sujets de conversations étaient plutôt déprimant, jusqu'à ce que... », n'en demeure pas moins que le commentaire socio-politique est vidé en regard de la littérarité, que ces phrases sont au bon milieu d'un livre, et que si on commence à penser à l'idée du progrès social, on réalise rapidement que l'inscription dans ce livre délimite une réalité sociale contemporaine, et que c'est toujours cette réalité sociale contemporaine. 

J'ai un cours à donner, sur la littérarité.  

D'ailleurs, en croisant certaines dans les corridors, j'ai de plus en plus l'impression d'être le franco-américain de service. 

 

*

Le conducteur de l’auto ferme la radio. Talam dit : « Ouein, c’est pas très original… ».

            Il effectue un virage à gauche.

            « J’suis vraiment désolé, y’a pas de raison, à une heure pareille, je sais simplement plus où … »

            Talam dit : « Ça arrive à tout le monde… ».

            « Ouais, peut-être, je sais pas. »

            Il effectue un virage à droite.

            «  Mais, je veux dire, comment peut-on égarer un ouvre-boîte dans un logement… »

            Talam hésite.

Elle dit : « Les mystères du monde moderne sont infinies… ».

 

 

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La suite de cette histoire, une histoire de quelques milliards, se fera des années plus tard.

Pour employer les mots d'un ministre, il n'y aurait donc pas de précédent. 

 

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Macron va trop loin.

 

 

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Hétérogène, entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique

 

par Renaud Germain

 

 

 

Idor, Poète conventionnel- p. 3

Juste Bête - p. 7 

Maurice, prof à la CSDM - p. 11

Négligence One-take - p. 15

Avant la meth - p. 32

Sylvain au palais de justice - p. 59

Les Gizmos -  p. 89

Ben Bédaine, le chanteur de The Doric Club, vous parle - p. 109

Cégep Rémy Tremblay - p. 126

Synthwave vegan (j'ai 5 comptes sur onlyfans) - p. 132

Plus d’eau courante depuis le 24 janvier - p. 138

Downplay Drop out -  p. 142

Mémoires de Nostradamus  - p. 144

            Prologue -  p. 145

            1ère partie - p. 152

NE PAS RETOURNER À ARKHAM

           2ieme partie - p. 198

Portrait d'un blogueur génial  - p. 335

Je suis Godzillat, récit autobiographique de Gontran - p. 340

Bibliographie sélective - p. 384

 

 

 *

 

 

 

Synthwave vegan (j'ai 5 comptes sur onlyfans)

            Go home, I thought, eat this mescaline and put on the earphones, get away from this public agony...

Hunter S. Thompson

 

            Idéalement, faudrait absolument rien nommer de tout ça.

Comme un secret....

Un secret qu'il faudrait minimiser....

Personnellement, non seulement je suis contre l'expression culturelle de cette réalité sociale, mais aussi contre cette réalité sociale. C'est pourquoi je m'oppose à la représentation de l'une et de l'autre, question d'avoir l'esprit tranquille dans mon petit canada.

Alors que je regarde mon sang gicler comme un bref geyser, la panique autour de moi dans le cinéma, l'écran noir, comment aurais-je pu deviner que mon été allait débuter comme cela, victime d'une agression, une folle avec un couteau, et un masque d'halloween, dans la salle du cinéma Odéon, où l'écoute, pour la seule fois, comme un événement, est pour le dernier album de Rammstein.

Mon sang sort de ma gorge, mon t-shirt est sale, tout est si rapide et lent, je rends l'âme, tandis que l'album entame sa 38ième minutes. Les sons paniqués de la foule.

Jamie Lee n'est pas là pour me sauver.

Je ferme les yeux en me disant faiblement que tel est le destin du bédéiste contemporain.

Quand le lieutenant enquêteur Merril arriva à bord de son véhicule sur la scène du crime, il était encore incrédule devant les dernières informations sur celle-ci.  On avait dispersé une foule, acclamant le crime, transportant le corps blessé jusqu'à un pick-up, où il fut traîné dans la rue, et souillé par la foule avec des crachats, des défections, de l'urine et tout le ramassis du dépotoir environnant. Et selon un rapport préliminaire, il s'agirait d'un bédéiste, et d'une soirée métal. « C'est sacrificiel », murmura-t-il. 

            L'été avait pourtant bien commencé, avec l'arrivée d'un vinyle d'un disquaire européen, la musique du jeu vidéo Doom, des mois d'attentes. Et j'avais un nouveau compte sur onlyfans.

*

Journal du bédéiste, transcription retrouvée dans un save automatique

Sans parler de la récupération de mes communications par le système des organismes grassement payés, des prédateurs, comme toujours, mon travail est entravé, de plus en plus, dans la province des gens stupides. Et c'est pas juste la communauté des médias canadiens.

C'est le public, dont les habitudes de pensées sont des routines exécrables, l'usure n'affecte pas la bêtise. 

Si je fais un dessin, avec Charles-Antoine qui dit Salut Maurice tu sens la pisse, c'est une fiction, une œuvre d'imagination. Mais pas ici, on imagine que le dessinateur et le dessin ne font qu'un, que la communication n'a pas de distance entre le message et l'émetteur, c'est gniochon, et c'est dominant. Des années d'éducations via les institutions et les médias, et on arrive avec cela. Les mots manquent, c'est le cas de le dire. 

Une mauvaise morve sort de mon nez, ma consommation de cannabis oscille entre 2,8 et 3, 4 grammes par jour.

De plus, c'est juste impossible de communiquer, y'a trop de tata, mais on ne peut pas dire à tata qu'il est un tata, parce que le tata va vous en vouloir, avec amertume et rancœur, animosité et stupidité, on peut plus rien dire! C'est comme quand tu parles de quelque chose dont personne parle, alors on t'écrase la façe avec une bottine, parce qu'il faut pas en parler, tsé, pis après la foule émotive tel une vague parle abondamment du sujet, banalement, tout en gardant sa bottine sur ton visage, en te disant de la fermer. C'est des ploucs, et on prie les pluies acides pour qu'elles tombent ici. Mais y'a toujours les totons de l'humanisme chrétien pour venir célébrer la rencontre et le dialogue, tu parles? Depuis quand ergoter avec des concombres c'est le fun.

On devrait célébrer l'intolérance et l'ignorance, parce qu'ici, on affirme que je ne peux pas penser cela pour rapidement affirmer qu'on ne peut pas penser cela, et on ferme les écrans, à bas les citrouilles grises, comme disait l'autre! 

Rien n'est plus difficile que de dénoncer la face pourrie de l'hypocrisie car elle est d'accord avec toi après avoir encaisser les chèques du privilège d'une société d'état. Et maintenant, avec les quotas, ils sont de plus en plus nombreux, des listes d'attentes de faces en trou de cul de beigne sur les ondes du matin au soir avec leurs expressions de platitudes sans fins au milieu d'une mélasse d'où gicle les flatulences de la bêtise ignare. Le bain n'a pas de fin. Les rayons du soleil m’aveuglent. 

C'est comme la fumisterie du bilinguisme d'état et des deux peuples fondateurs, les plaines d'Abraham, c'est quoi, du vent? Célébrons le départ de notre élite française, catholique et royaliste, au lendemain de la Conquête, et n'est-ce pas l'excentrique Lord Anglais Durham, avec sa crinière à la Toulouse- Lautrec qui beugla au milieu de la swamp de cette masse amorphe qu'elle était sans histoire et sans littérature, n'est-ce pas cela? Pourquoi vouloir assimiler cette horde de malotru me dépasse.

Et nos écoles le confirment à chaque jour en produisant une quantité monumentale de crétins bornés, rongés par des incapacités nombreuses, qu'un vaste champ d'échec, toujours prêt pour voter pour des gens qui vont leur faire payer 3 fois le prix de leurs services. Voilà l'éducation de nos jours.  

Allez toi, micro agressé de la classe moyenne de ce jour, que les fleurs du ressentiment jaillissent en toi et te pousse avec la haine dans les yeux à ouvrir pour la première fois de ton année scolaire ton livre d'école, lève-toi et marche vers ce pupitre, et étudie à fond pendant que les profs se défoncent la tronche sans que les lumières du local ne s'allument. 

Faut les voir les guignols et les pantins éructer leurs fadaises avec leurs airs de cathédrales de stucco tandis qu'on empêche les métalleux de prononcer le titre de l'album KTA. Les cercles de la vertu n'ont jamais autant senti la lavande dans les plies de ton portefeuille. Et avant que la flicaille vaurienne de la communauté des médias canadiens ne réagissent comme une taupe de village perdu, l'Occident est une énorme gated community féodale avec une couronne de conseil d’administration dont les frontières sont des clôtures puériles avec des moutons, et ça braillent devant des écrans en criant ÇA MANQUe, ÇA MANQUe, ÇA MANQUe, et le soleil lui, hein, le soleil, est-ce qu'il parle de citoyenneté, de nationalité et de langue nationale, hein? Et la pelouse avec son paternalisme qui me jauge comme une suce dans abri-tempo, pourquoi, dis-je? Pourquoi? M'enrôler et me mobiliser pour la cause d’une société sur le point de disparaitre, pourquoi, elle me laisse dans l'indifférence en refusant obstinément de parler tout autant du pinacle que du pilori, c'est bon pour les vidanges, déjà. Blocage mental d'une société traditionnelle dépassée mais constamment réactualisée parce que notre vie sociale et puis le vieillissement de la population, les classes montantes, les dérèglements climatiques, la pression sociale de se conformer, les propos ineptes, les miroirs cruels des égoïstes vains et crottés, la laitue romaine défraichie, les petites épingles, les listes et les accumulations, les redites des perroquets borgnes, les plats et les cuillères, la besogne, la vaisselle, les histoires du quotidiens, les fautes de frappes des logiciels informatiques, les aquariums, les morsures de dragon rouge, la bullshit des régions, et le soleil, oh, le soleil...   

- Et il continue?

- Des pages et des pages, j'ai pas arrivé à scroller jusqu'à la fin.

Il se gratte la tête.

- Ouein, dans le contexte, on a beaucoup de suspects. Y'a un fichier audio.

- Oui

Play. - "Minable, Minable, Minable....". Stop.

- Bon, je vois. 

Il se retourne.

- C'est lui, avec le chandail de Dio. Sur le mur, un poster du bédéiste, avec les mots : « Une société incapable de nommer l'excellence se condamne elle-même. Et je suis l'excellence ». 

- Oui, tu devrais voir ces comptes onlyfans, c'est...

- Passons. Comment tu expliques sa haine de la société?

- Bof, de nos jours, toutes les raisons sont bonnes si tu veux mon avis, dernièrement un sondage d'opinions donnait un taux de confiance d'à peine 50% aux médias, alors, si tu penses...

Un bruit, il sort son arme d'un seul mouvement et dit : - Chut.

Un chat se redresse sur les abords de la fenêtre menant vers l'escalier de secours.

- Ce n'est rien, c'est juste un chat.

- Ben oui, c'est un chat, mais qu'est-ce qu'un chat ferais bien...

Une ombre, soudainement, se lève, et bouscule les deux hommes, pris par surprise.

La porte d'entrée s'ouvre et se referme, les deux hommes, abasourdis, regagnent leurs esprits, et se regardent, sans y croire encore.

- Mais c'est notre suspect...

- Appelle la centrale, je pars à sa poursuite.

 

 

 

Comité de lecture

            - Alors bonjour, merci de votre présence, nous sommes ici autour d'une tasse de thé pour discuter ensemble de...

- L'auteur est sexiste, l'ombre, le chat, on voit clairement où il veut en venir.

- Femelle.

- Exactement...Quoi?

- Femelle, la criminelle est une femelle, on le sait, depuis le crime dans la salle...

- Mais comment oses-tu dire que la criminelle est une femelle, c'est carrément sexiste dire ça?

- Pourquoi, c'est vrai, on le sait tous.

- Mais c'est inacceptable dire ça...

- Bon, on calme les esprits, on respire, ce que je comprends dans ton écoute, c'est que pour toi, l'innocence est attribuée de facto à un genre, et que...

- Mais il m'insulte, il dit que la femelle est la criminelle...

- Mais c'est vrai...

- Respiration gang, respiration...

L'éditeur

« Les résultats de notre comité de lecture ont été très productive, et comme éditeur, propriétaire de moyens de productions et de diffusions, je dois avoir une approche responsable de notre fiction, pour que la qualité soit au rendez-vous. Au moment d'écrire ces lignes, on parle dans les médias canadiens de programme de lecture et d'humoriste pour nous éduquer, c'est un pas dans la bonne direction, mais il faut faire plus, pour ne pas manquer notre rendez-vous. C'est pourquoi j'inviterais ici le bédéiste à rentrer dans la salle de cinéma. »

Le bédéiste s'avance.

- Bon, alors nous devons réécrire la scène pour la rendre plus juste et plus équitable. Vous pouvez prendre votre siège. Bon, alors on éteint les lumières, et bon cinéma!

- Alors, oui, bon, une question, je sais pas si...

- C'est parce qu’on n’était pas ici pour un film.

- Ah bon.

- C'était pour écouter l'album d'un groupe de musique.

- Ah ben tien, c'est nouveau, ce genre de...

- Un groupe assez populaire

- Mais qui ne l'est pas, je veux dire...

La foule se lève et arrache les sièges.

- Et vous avez gâchés notre soirée.

L'éditeur hurle. 

Le lieutenant enquêteur Merril regardait son cell en n'en croyant pas ses yeux : « Stephen King est en train de perdre la carte avec sa recette de saumon ». Il arriva à bord de son véhicule sur la scène du crime, il était encore incrédule devant les dernières informations sur celle-ci.  On avait dispersé une foule, inquiète et soucieuse, l'angoisse était palpable, alors qu'elle chantait des hymnes et dansait légèrement dans des gestes empreint de tristesses, devant le cadavre de cette homme, cloué et scotché à son siège de cinéma, et jeté à la rue comme une chose que l'on jette à la rue. Et selon un rapport préliminaire, il s'agirait d'un éditeur, et d'une soirée spéciale. « C'est sacrificiel », murmura-t-il. 

 

 

In memory

Verminous

Black dhalia murder

 

 ( une version antérieur contenait une faute dans un mot, et il y a eut un ajout pour clarifier le propos dans un dialogue.)

 







 

 

 

 

 

 



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Un complément d'information

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-Tu sais..

 

          -Non, parle-moi pas du berceau des esclaves, je suis devenu misanthrope épris d'inauthenticité, bouffant des fausses oranges goûtant la fausse orange, cueillit par des paysans cherchant la rédemption dans un spliff, et pendant que sur la rue, j'ai les mains toutes collées, et que je croise des enfants chantant tous ensemble " Youpidoux...Youpidoux...Youpidoux...", le jeune derrière la clôture du terrain du jeu hurle :  NON! part pas Évelyne! NON!", tandis que s'éloigne vers le stationnement la gardienne de la garderie.  Elle dit : " Je rentre chez moi!", et la petite fille laisse tomber sa poupée pour rejoindre le petit garçon " Évelyne s'en va..", et les deux hurlent " NON!". Leurs petites mains sur le grillage. " NON! Ha wakpati ! Ha wakpati!", et avant de rentrer dans sa voiture, elle lève la main pour dire " Ha wakpati, et à demain.", avant de démarrer et d'aller rejoindre la circulation, pendant que les petits continuent d'avancer  "Youpidoux...Youpidoux... Youpidoux...", et qu'une gardienne autour d'eux lâche malgré elle un O my god en plaçant une main sur son visage. Y'a des guerres qui commencent à cause d'Évelyne.

 

          C'est tiré d'un manuscrit, Tristesse Détresse

 

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Tristesse Détresse

               Comment écrire un livre alors que des discours inégalitaires et antidémocratiques circulent de plus en plus, fortifiant au passage les évidences perceptuelles des classes populaires, que les conservateurs sont au pouvoir à Washington, à Ottawa, à Québec, et qu’émerge dans le paysage médiatique la télé-réalité et le rapshow, tout pour le direct. Ce roman, qui pourrait être l’histoire de Brisecoeur Lacérer et de Mathilde, et de quelques autres ( Contrecoeur, Tipitt Dépitt, Cutsy Sadique…) , prend le pari de choquer, de provoquer, de tout dire, de ne pas dissimuler le racisme (l’ethnie), le sexisme (le sexe) et la stupidité ordinaire, de laisser sa place au dépréciatif dans ces paragraphes construit, en ce temps pas si lointain où le mot bitch devenait une banalité, où la corruption était généralisée, et où l’obsolescence et l’insignifiance s’infiltrait dans toutes les phrases pour ne rien laisser au bout du compte. À l’ère de Bush, de Harper, et de Charest, un grand roman politique où règne le plus complet des désespoirs, ce qui nous a permis d’explorer le coté sombre de différentes conditions, avec son « discours politiquement incorrect ».

 

 

Voici d'autres extraits.

 

Dans mon quartier, il y a aussi des scènes de quartier, comme celle-ci.

 

          Il était au coin de la rue, je me devais de lui poser la question.

 

          "Pis, t'es-tu allé voir les Dead kennedys?"

 

          "Pas sans Jello."

 

          "..."

 

          "..."

 

          Re "..."

 

          Re "..."

 

          ( je sais plus à quel niveau je parle)

 

          ( je sais plus à quel niveau il parle)

 

          " Scuse-moi, je m'en va voir un ami, j'ai une question à lui poser"

 

          "..."

 

 

 

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La chronique est en réflexion.

Mais l'idée d'un gag, pour une durée limitée, semble s'imposer.

Hebdomadaire?

Avec un reboot le Jeudi?

 

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 On rapporte dans Le Petit Journal du 15 mars 1958 que les jeunes du Syndicat étudiant indépendant aurait publiquement brûlés des journaux jaunes à Montréal. « Notre feu de joie sera donc avant tout un feu symbolique qui servira à prouver à tous l'indignation des jeunes envers les publications ordurières dénoncées par son Éminence », aurait déclaré le représentant du syndicat, selon Viviane Namaste.

Est-ce que des exemplaires des EC Comics se sont retrouvés dans les flammes ?

On relève dans le livre Imprimés interdits (2017) quelques mentions de "comics", que l'on associe à la délinquance juvénile dans un discours de 1954 du Cardinal Léger. Et toujours en 1954, le maire Drapeau témoigne de la prolifération dans les kiosques à journaux des comics : « Faut-il rappeler que de 1937 à 1947, il ne se publiait en Amérique du Nord que 19 comics mais qu'il en paraît aujourd'hui plus de 600? Que dans notre pays certaines familles dépensent plus de 4$ par semaine à l'achat de journaux à sensation, de comics, etc? ».

Ce qu'il faut rappeler, pour mieux mettre en relief les déclarations du Maire et du Cardinal, c'est le contexte Nord-Américain. En 1954, leurs énervements contre les comics est un écho de la mise en accusation du New Trend des EC Comics par une commission d'enquête sénatoriale aux États-Unis, et de l'implantation de Comic Code dans ce domaine de publication. Celui-ci impose notamment les principes suivant:

  • Toute représentation de violence excessive et de sexualité est interdite.
  • Les figures d'autorité ne doivent pas être ridiculisées ni présentées avec un manque de respect.
  • Le bien doit toujours triompher du mal.
  • Les personnages traditionnels de la littérature d'horreur (vampires, loup-garous, goules et zombies) sont interdits.
  • Les publicités pour le tabac, l'alcool, les armes, les posters et cartes postales de pin-ups dénudées sont interdites dans les comic books.
  • La moquerie ou les attaques envers tout groupe racial ou religieux sont interdits.

    (Wikipédia).

C'est pourquoi le discours du Cardinal Léger, en 1954, inclut cette affirmation : « Et presque toujours l'enquête dévoile qu'ils avaient essayé d'imiter les mœurs des tristes personnages des "comics' qui circulaient par la bande », alors qu'en 1958, reprenant le même discours ( « (...) Essayez de découvrir le mobile de leurs crimes et la réponse sera toujours identique: je suis devenu délinquant après avoir assisté à tel spectacle, ou après avoir lu telle feuille à sensation, et mon éducation dans ce domaine s'est terminée dans un débit de boisson »), toute mention aux comics , comme influence néfaste, est éliminée.  Peut-être que ce titre a été brûlé.

 

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On remarque le sigle du Comic Code en haut, à droite, le New Trend était terminé.

Sinon peut-être des exemplaires du Mad Magazine, avec le travail de Basil Wolverton, ont été brûlé par les jeunes du Syndicat indépendant ?

 

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Mais aucune spécification quant au contenu de l'autodafé n'est disponible. On ne sait pas s'ils ont réduit en cendres des comics. Alors si les jeunes ont brûlé des EC Comics, lors de cet événement en ‘58, ceux-ci étaient sous l'autorité du Comic Code. Ce qui serait un comble.

Une recherche rapide dans La Presse, publié le même jour, ne nous a pas permis de retrouver un article portant sur cet événement. Par contre, il met en valeur l'omniprésence de l'illustration dans les publicités de l'époque, ainsi que la présence de comic strip, dont un dans les pages de la vie religieuse. Il y aurait toute une étude à faire sur la présence de l'illustration commerciale et du graphisme dans les journaux de la métropole avant l'arrivée massive de la photographie. Voici quelques exemples. Je dois dire qu'associer l'accès à la propriété avec le rêve du Cow-boy a de quoi surprendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3ième version de travail

Incluant une bibliographie

388 pages

 

 

 

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Hétérogène, entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique

par Renaud Germain

 

Idor, Poète conventionnel- p. 3

Juste Bête - p. 7

Maurice, prof à la CSDM - p. 11

Négligence One-take - p. 15

Avant la meth - p. 32

Sylvain au palais de justice - p. 59

Les Gizmos -  p. 89

Ben Bédaine, le chanteur de The Doric Club, vous parle - p. 109

Cégep Rémy Tremblay - p. 126

Synthwave vegan (j'ai 5 comptes sur onlyfans) - p. 132

Plus d’eau courante depuis le 24 janvier - p. 138

Downplay Drop out -  p. 142

Mémoires de Nostradamus  - p. 144

            Prologue -  p. 145

            1ère partie - p. 152

NE PAS RETOURNER À ARKHAM 2ieme partie - p. 198

Portrait d'un blogueur génial  - p. 335

Je suis Godzillat, récit autobiographique de Gontran - p. 340

Bibliographie sélective - p. 384

 

 

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Synthwave vegan (j'ai 5 comptes sur onlyfans)

            Go home, I thought, eat this mescaline and put on the earphones, get away from this public agony...

Hunter S. Thompson

 

            Idéalement, faudrait absolument rien nommer de tout ça.

Comme un secret....

Un secret qu'il faudrait minimiser....

Personnellement, non seulement je suis contre l'expression culturelle de cette réalité sociale, mais aussi contre cette réalité sociale. C'est pourquoi je m'oppose à la représentation de l'une et de l'autre, question d'avoir l'esprit tranquille dans mon petit canada.

Alors que je regarde mon sang gicler comme un bref geyser, la panique autour de moi dans le cinéma, l'écran noir, comment aurais-je pu deviner que mon été allait débuter comme cela, victime d'une agression, une folle avec un couteau, et un masque d'halloween, dans la salle du cinéma Odéon, où l'écoute, pour la seule fois, comme un événement, est pour le dernier album de Rammstein.

Mon sang sort de ma gorge, mon t-shirt est sale, tout est si rapide et lent, je rends l'âme, tandis que l'album entame sa 38ième minutes. Les sons paniqués de la foule.

Jamie Lee n'est pas là pour me sauver.

Je ferme les yeux en me disant faiblement que tel est le destin du bédéiste contemporain.

Quand le lieutenant enquêteur Merril arriva à bord de son véhicule sur la scène du crime, il était encore incrédule devant les dernières informations sur celle-ci.  On avait dispersé une foule, acclamant le crime, transportant le corps blessé jusqu'à un pick-up, où il fut traîné dans la rue, et souillé par la foule avec des crachats, des défections, de l'urine et tout le ramassis du dépotoir environnant. Et selon un rapport préliminaire, il s'agirait d'un bédéiste, et d'une soirée métal. « C'est sacrificiel », murmura-t-il. 

            L'été avait pourtant bien commencé, avec l'arrivée d'un vinyle d'un disquaire européen, la musique du jeu vidéo Doom, des mois d'attentes. Et j'avais un nouveau compte sur onlyfans.

*

Journal du bédéiste, transcription retrouvée dans un save automatique

Sans parler de la récupération de mes communications par le système des organismes grassement payés, des prédateurs, comme toujours, mon travail est entravé, de plus en plus, dans la province des gens stupides. Et c'est pas juste la communauté des médias canadiens.

C'est le public, dont les habitudes de pensées sont des routines exécrables, l'usure n'affecte pas la bêtise. 

Si je fais un dessin, avec Charles-Antoine qui dit Salut Maurice tu sens la pisse, c'est une fiction, une œuvre d'imagination. Mais pas ici, on imagine que le dessinateur et le dessin ne font qu'un, que la communication n'a pas de distance entre le message et l'émetteur, c'est gniochon, et c'est dominant. Des années d'éducations via les institutions et les médias, et on arrive avec cela. Les mots manquent, c'est le cas de le dire. 

Une mauvaise morve sort de mon nez, ma consommation de cannabis oscille entre 2,8 et 3, 4 grammes par jour.

De plus, c'est juste impossible de communiquer, y'a trop de tata, mais on ne peut pas dire à tata qu'il est un tata, parce que le tata va vous en vouloir, avec amertume et rancœur, animosité et stupidité, on peut plus rien dire! C'est comme quand tu parles de quelque chose dont personne parle, alors on t'écrase la façe avec une bottine, parce qu'il faut pas en parler, tsé, pis après la foule émotive tel une vague parle abondamment du sujet, banalement, tout en gardant sa bottine sur ton visage, en te disant de la fermer. C'est des ploucs, et on prie les pluies acides pour qu'elles tombent ici. Mais y'a toujours les totons de l'humanisme chrétien pour venir célébrer la rencontre et le dialogue, tu parles? Depuis quand ergoter avec des concombres c'est le fun.

On devrait célébrer l'intolérance et l'ignorance, parce qu'ici, on affirme que je ne peux pas penser cela pour rapidement affirmer qu'on ne peut pas penser cela, et on ferme les écrans, à bas les citrouilles grises, comme disait l'autre! 

Rien n'est plus difficile que de dénoncer la face pourrie de l'hypocrisie car elle est d'accord avec toi après avoir encaisser les chèques du privilège d'une société d'état. Et maintenant, avec les quotas, ils sont de plus en plus nombreux, des listes d'attentes de faces en trou de cul de beigne sur les ondes du matin au soir avec leurs expressions de platitudes sans fins au milieu d'une mélasse d'où gicle les flatulences de la bêtise ignare. Le bain n'a pas de fin. Les rayons du soleil m’aveuglent. 

C'est comme la fumisterie du bilinguisme d'état et des deux peuples fondateurs, les plaines d'Abraham, c'est quoi, du vent? Célébrons le départ de notre élite française, catholique et royaliste, au lendemain de la Conquête, et n'est-ce pas l'excentrique Lord Anglais Durham, avec sa crinière à la Toulouse- Lautrec qui beugla au milieu de la swamp de cette masse amorphe qu'elle était sans histoire et sans littérature, n'est-ce pas cela? Pourquoi vouloir assimiler cette horde de malotru me dépasse.

Et nos écoles le confirment à chaque jour en produisant une quantité monumentale de crétins bornés, rongés par des incapacités nombreuses, qu'un vaste champ d'échec, toujours prêt pour voter pour des gens qui vont leur faire payer 3 fois le prix de leurs services. Voilà l'éducation de nos jours.  

Allez toi, micro agressé de la classe moyenne de ce jour, que les fleurs du ressentiment jaillissent en toi et te pousse avec la haine dans les yeux à ouvrir pour la première fois de ton année scolaire ton livre d'école, lève-toi et marche vers ce pupitre, et étudie à fond pendant que les profs se défoncent la tronche sans que les lumières du local ne s'allument. 

Faut les voir les guignols et les pantins éructer leurs fadaises avec leurs airs de cathédrales de stucco tandis qu'on empêche les métalleux de prononcer le titre de l'album KTA. Les cercles de la vertu n'ont jamais autant senti la lavande dans les plies de ton portefeuille. Et avant que la flicaille vaurienne de la communauté des médias canadiens ne réagissent comme une taupe de village perdu, l'Occident est une énorme gated community féodale avec une couronne de conseil d’administration dont les frontières sont des clôtures puériles avec des moutons, et ça braillent devant des écrans en criant ÇA MANQUe, ÇA MANQUe, ÇA MANQUe, et le soleil lui, hein, le soleil, est-ce qu'il parle de citoyenneté, de nationalité et de langue nationale, hein? Et la pelouse avec son paternalisme qui me jauge comme une suce dans abri-tempo, pourquoi, dis-je? Pourquoi? M'enrôler et me mobiliser pour la cause d’une société sur le point de disparaitre, pourquoi, elle me laisse dans l'indifférence en refusant obstinément de parler tout autant du pinacle que du pilori, c'est bon pour les vidanges, déjà. Blocage mental d'une société traditionnelle dépassée mais constamment réactualisée parce que notre vie sociale et puis le vieillissement de la population, les classes montantes, les dérèglements climatiques, la pression sociale de se conformer, les propos ineptes, les miroirs cruels des égoïstes vains et crottés, la laitue romaine défraichie, les petites épingles, les listes et les accumulations, les redites des perroquets borgnes, les plats et les cuillères, la besogne, la vaisselle, les histoires du quotidiens, les fautes de frappes des logiciels informatiques, les aquariums, les morsures de dragon rouge, la bullshit des régions, et le soleil, oh, le soleil...   

- Et il continue?

- Des pages et des pages, j'ai pas arrivé à scroller jusqu'à la fin.

Il se gratte la tête.

- Ouein, dans le contexte, on a beaucoup de suspects. Y'a un fichier audio.

- Oui

Play. - "Minable, Minable, Minable....". Stop.

- Bon, je vois. 

Il se retourne.

- C'est lui, avec le chandail de Dio. Sur le mur, un poster du bédéiste, avec les mots : « Une société incapable de nommer l'excellence se condamne elle-même. Et je suis l'excellence ». 

- Oui, tu devrais voir ces comptes onlyfans, c'est...

- Passons. Comment tu expliques sa haine de la société?

- Bof, de nos jours, toutes les raisons sont bonnes si tu veux mon avis, dernièrement un sondage d'opinions donnait un taux de confiance d'à peine 50% aux médias, alors, si tu penses...

Un bruit, il sort son arme d'un seul mouvement et dit : - Chut.

Un chat se redresse sur les abords de la fenêtre menant vers l'escalier de secours.

- Ce n'est rien, c'est juste un chat.

- Ben oui, c'est un chat, mais qu'est-ce qu'un chat ferais bien...

Une ombre, soudainement, se lève, et bouscule les deux hommes, pris par surprise.

La porte d'entrée s'ouvre et se referme, les deux hommes, abasourdis, regagnent leurs esprits, et se regardent, sans y croire encore.

- Mais c'est notre suspect...

- Appelle la centrale, je pars à sa poursuite.

 

 

 

Comité de lecture

            - Alors bonjour, merci de votre présence, nous sommes ici autour d'une tasse de thé pour discuter ensemble de...

- L'auteur est sexiste, l'ombre, le chat, on voit clairement où il veut en venir.

- Femelle.

- Exactement...Quoi?

- Femelle, la criminelle est une femelle, on le sait, depuis le crime dans la salle...

- Mais comment oses-tu dire que la criminelle est une femelle, c'est carrément sexiste dire ça?

- Pourquoi, c'est vrai, on le sait tous.

- Mais c'est inacceptable dire ça...

- Bon, on calme les esprits, on respire, ce que je comprends dans ton écoute, c'est que pour toi, l'innocence est attribuée de facto à un genre, et que...

- Mais il m'insulte, il dit que la femelle est la criminelle...

- Mais c'est vrai...

- Respiration gang, respiration...

L'éditeur

« Les résultats de notre comité de lecture ont été très productive, et comme éditeur, propriétaire de moyens de productions et de diffusions, je dois avoir une approche responsable de notre fiction, pour que la qualité soit au rendez-vous. Au moment d'écrire ces lignes, on parle dans les médias canadiens de programme de lecture et d'humoriste pour nous éduquer, c'est un pas dans la bonne direction, mais il faut faire plus, pour ne pas manquer notre rendez-vous. C'est pourquoi j'inviterais ici le bédéiste à rentrer dans la salle de cinéma. »

Le bédéiste s'avance.

- Bon, alors nous devons réécrire la scène pour la rendre plus juste et plus équitable. Vous pouvez prendre votre siège. Bon, alors on éteint les lumières, et bon cinéma!

- Alors, oui, bon, une question, je sais pas si...

- C'est parce qu’on n’était pas ici pour un film.

- Ah bon.

- C'était pour écouter l'album d'un groupe de musique.

- Ah ben tien, c'est nouveau, ce genre de...

- Un groupe assez populaire

- Mais qui ne l'est pas, je veux dire...

La foule se lève et arrache les sièges.

- Et vous avez gâchés notre soirée.

L'éditeur hurle. 

Le lieutenant enquêteur Merril regardait son cell en n'en croyant pas ses yeux : « Stephen King est en train de perdre la carte avec sa recette de saumon ». Il arriva à bord de son véhicule sur la scène du crime, il était encore incrédule devant les dernières informations sur celle-ci.  On avait dispersé une foule, inquiète et soucieuse, l'angoisse était palpable, alors qu'elle chantait des hymnes et dansait légèrement dans des gestes empreint de tristesses, devant le cadavre de cette homme, cloué et scotché à son siège de cinéma, et jeté à la rue comme une chose que l'on jette à la rue. Et selon un rapport préliminaire, il s'agirait d'un éditeur, et d'une soirée spéciale. « C'est sacrificiel », murmura-t-il. 

 

 

In memory

Verminous

Black dhalia murder

 

 ( une version antérieur contenait une faute dans un mot, et il y a eut un ajout pour clarifier le propos dans un dialogue.)

 



 

 

 

 
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 entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique

 

 

1/ DEMANDE DE SUBVENTION POUR DÉFENDRE UNE LECTURE MATÉRIALISTE CHEZ HORACE

2/ Silence Radio

3/ L'archipel des pourriels

4/ LE MASSACRE DES PANTOMIMES

5/ Doomscroller

6/ Les couvertures de Benjamin Adam

7/ On vous le dit pas!

8/ Coma 2000

9/ LE SHÉRIF ET LE SECRET PROFESSIONNEL

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 










 








 




 



 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Section On vous le dit pas.

 

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Entre mille et une définition, celle-ci :

 

"Rappelons les quatre phases du signe-image représentationnel : 1/ Un reflet de la réalité basique 2/ Un masque qui vient pervertir la réalité basique 3/ Une marque de l’absence de la réalité basique 4/ Pure simulacre sans relation avec la réalité basique. "

 

 

Et le nombre de personne qui vont mélanger la catégorie 4/ avec la catégorie 1/, et ce, même si on n'a affaire à une " expression artistique", témoigne d'un manque de jugement incompréhensible venant de personne avec un droit de vote. 

 

« La pensée conservatrice se montre en ce point positive. Sans s'interroger dans un premier temps sur les causes, elle constate que les hommes ont souvent un comportement égoïste, destructeur, avide, irréfléchi et anti-communautaire. C'est précisément pour cela que la criminalité a été et reste si importante pour tout conservatisme - parce que la « pensée courte » trouve en elle la preuve frappante d'une conception pessimiste de l'homme, conception qui, à son tour, fournit le fondement d'une politique autoritaire imposant une discipline dure. Dans cette optique, «il y a » donc déjà dans la nature des criminels, des imbéciles, des querelleurs, des égoïstes et des rebelles - exactement comme il y a des arbres, des vaches, des rois, des lois et des étoiles. La doctrine chrétienne du péché originel s'allie ici avec l'idée pessimiste que le conservateur se fait de la nature. Selon elle, l'être humain est dans le monde comme un être défectueux simplement parce qu'il est né de la femme. ».


Quelqu'un.
Et il ne serait pas un débile.
 
 
 
 



 

 

 

 

 

 

 

 

 





 









 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES COUVERTURES DE BENJAMIN ADAM

 

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Le discours dominant, le statu quo, et la vie sociale contemporaine.

 

 

 

 

 

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Revivez à nouveau la splendeur

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Soi, et les autres.

L’écriture.

Le masque, et l’espace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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Un témoignage : 

« C'était un homme brisé! Après la chorégraphie de son mémoire-création, il n'était plus le même. Un homme prisonnier de son rêve! Je l'ai vue, éteint, mardi, à la grève des CPE des trois centrales syndicales, harangué la foule à propos du cartoonesque enfantin, les mots sortaient de lui, sans passion. Je reste convaincue qu'il n'est plus le même homme depuis ce jour. »

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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Michel Dorais, La sexualité spectacle, 2011.

" Mais qu'est-ce qu'un scandale, en définitive? C'est un événement transgressif porté à la connaissance d'un public qui s'en trouve heurté dans ses valeurs". p. 40.

 

2014

News

(Cogeco Nouvelles) - Les cadres de la Société de Transport de Montréal ont eu droit pour une troisième année consécutive à des hausses de salaires, et ce dans un contexte de compressions budgétaires prévoyant la diminution de services et la hausse de tarifs.

 

 

Ça s'aligne pour être le fanzine le plus court de ma carrière

 

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L'expression " shit for brains" est difficile à traduire. "Écervelé" serait adéquat. " mous du cerveau", bon deuxième. C'est le caractère idiomatique qui devient autre chose. On peut difficilement faire une traduction littérale. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Note pour l'installation " La religion du Hockey".

Changer le sent-bon après un certain temps.

Il faut environ 10 mois pour le sent-bon.

 

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Deux thématiques, principalement, à l'état provincial

 

 

Question d'examen :

 

" Soit ça se règle à grand coups de game de roche-papier-ciseau, man, ou soit on passe au vote, mais pour ça, on veut savoir si tu as la même...

A) Citoyenneté

B) Nationalité

C) Langue commune

...que nous, pis niaise nous pas, parce qu'on est écoeuré."

 

 

 

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211 pages ( à confirmer)

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Projet en cours

J'ai des photos, si vous voulez, tout le monde est derrière son écran pendant le cours, tout le monde magasine sur Amazon pendant le cours, tout le monde est sur Facebook pendant le cours, tout le monde a un téléphone cellulaire en main, et on se bouscule pour avoir accès à la prise pour recharger son appareil. Et ça, c'est au niveau universitaire, alors tes palabres, hein, tu sais ce que j'en pense?

Moi j'ai mon diplôme, pas toi.

 

 

 

 

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Ça fait 1 pouce et demi et les pages ne sont pas numérotés.

Le projet a été envoyé à une maison d'édition, et je pense que je ne suis même plus intéressé par la lettre de refus.

 

 

 

 

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  Et dire que pendant ce temps-là,  des bons films étaient sur le site openculture.

Donc, IRL, que fait un bédéiste? IRL, dans la vrai vie, que fait un bédéiste? Et bien, ça va surprendre plusieurs, mais sa vie n'est pas un comic strip.

 

 

 

 

 

 

 

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Mythe ou réalité?

Ou déni du réel?

 

 

 

 

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Dans la série Violation de droit d'auteur

 

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Multiethnique, multiculturel, unilingue. (it's so irrelevant that they spent million's against it)

 

« La philosophie, la science seraient alors le mouvement historique de révélation de la raison universelle, « innée » à l'humanité comme telle »

 

 

 

 

 

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On peut aussi réviser des notions comme déficit culturel.



 

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C'est le 2 septembre 1948 que la nouvelle tombe : Paul Émile Borduas perd son poste de professeur à l'École du meuble. L'affaire fait grand bruit. En lisant dans La Presse que " Justin Trudeau a affirmé qu'il aurait nommé Mme Elghabawy à son poste même s'il avait su ce qu'elle avait écrit". En lisant que QS a changé son fusil d'épaule parce qu'un candidat avait publié un livre et que c'était son livre. En lisant que le parti libéral refuse la candidature, pas la même philosophie, manque de nuance. En lisant qu'un député critique le matériel pédagogique d'un prof du Cégep, en lisant l'actualité. Quand on pense au message que la classe politique envoie au jeune en étalant ainsi au grand jour leurs processus d'embauches, quand on pense à ça. Mais plus dramatiquement, c'est que j'ai aucune idée des idées défendues par le candidat trouble, sauf qu'il a des idées. Une ligne, pour résumer, c'est trop demander. Et les commentaires, comme si c'était toujours pour se déresponsabiliser, comme si c'était toujours la même histoire. Mettre l'irrationnel de l'avant et défier la raison, pour se retrouver sans emploi. Toujours la même histoire, toujours.




























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La misère scolaire existe toujours - : « Beaucoup d’élèves de milieu défavorisés ne disposent pas du capital culturel que l’école requiert ».

 


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