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[1] Brillamment anticipé par l’Internationale Situationniste : « On peut ramener les hypothèses réellement possibles à deux A) Une cybernétisation totalitaire et hyper-hiérarchisée, qui serait naturellement très différente des rêves actuels des cybernéticiens ou des expériences anciennes de dictature fascistes, mais qui en retrouverait quelques traits, mêlés à ceux qui apparaissent partout dans la société démocratique de l'abondance : le contrôle perfectionné sur tous les aspects de la vie des gens, réduits à une passivité maximum dans la production automatisée comme dans une consommation entièrement orientée selon les mécanismes du spectacle, par les possesseurs de ces mécanismes. ». Guy Debord, Œuvres, Quarto / Gallimard, 2006, p. 602

 

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SHOUT OUT AND DIE

 

Au nom de la souffrance sociale

On constate l’inefficacité de notre logiciel espion installé au nom de la prévention

C'est carrément de la désinformation qui prend les gens pour des cônes orange

Le cône orange comme instrument antidémocratique de contrôle et de domination sociale

Libre, indépendant, sans cône orange

Faut toujours en rajouter une couche contre les cônes orange, pour se donner un air supérieur

Mais c'est important de rabaisser et de dénigrer le cône

C'est important de se définir à partir du cône, c'est une validation externe, comme l'écrivait Allan Megill : " Je me souviens" ( I remember, the motto of Québec) relates to subjectivity that is present, not to a past that is thought". Le cône orange est éternel. 

Je fais du "Nation-building" avec mes cônes orange, et je veux créer un monument pour eux, coulé dans le béton.

C'est pour critiquer les feedbacks sans lendemain, éphémère comme des pages volantes Hilroy, que l'on adresse aux cônes que j'ai fait ça.

Transformer le monde, changer la vie? Foutaise, faut transformer la masse documentaire et changer le contrôle sur la diffusion, c'est pour ça qu'on pose des cônes orange dans la vie, pour naturellement priver les droits des gens, comme dans une société démocratique sous le joug d'un point de vue élitiste, un jugement de valeur spontanée, émotif, à fleur de peau devant la suffisance d'un trio de cône orange.

L'objet d'étude privilégié de la sociologie du nowhere.

" L'incapacité d'échanger des expériences" dans le monde moderne, comme l'écrivait Benjamin.

Devant un cône orange, je pianote comme un génie, et non seulement on me refuse toute publication, mais on tente de me déposséder de mon droit d'auteur, en évoquant devant mon talent hors du commun des logiciels de rédaction. Word est mon unique outil, et l'extase que j'ai a communiquer en parlant des cônes orange n'appartient à nul autre. Que la plèbe soit bête et cupide, que les gouvernements s'enfoncent en brisant les liens sociaux et les contrats, il n'y a que toi, cône orange, ne comprends-tu pas!

Signé

L'écrivant.e du dimanche

Et il ne fait pas l'unanimité. Il adore les fakes news, et il est bien servit. Il suscite l'ire, et tout le monde sait que susciter l'ire, c'est grave. C'est comme dire qu'il faut enseigner le respect des différences tout en écrasant de sa botte la minorité québécoise tout en oubliant de mentionner une tout petite gaffe de 38 milliards, ce qui, dans le top des erreurs, surclasse l'oubli de Bachand et l'euphorie de Henri-Paul Rousseau, le regret Leitao et le floutage Barrette. Même le scandale des commandites semble blowé. Force est d'admettre qu'on assiste à une percée phénoménale au palmarès des incompétents, avec en bonus un contrat de 81 ans! Surclassé. Duhaime et ces huissiers, de la petite bière. Pierre-Yves McSween va péter au frette en tentant d'expliquer ça live. " Bon, il y a deux colonnes, et un chiffre, 38 milliards. Pas grave, on a deux colonnes et un chiffre, 38 milliards, je me répète, ah oui, ah bon, donc un chiffre, et deux colonnes.". On comprend que la démission, sur fond de scandale, de l'ancien ministre Bill Morneau, a donné un sérieux coup de barre dans l'administration de ce gouvernement. Et avec un contrat de 81 ans la poche, un tchum, c'est vraiment un tchum. Et à être 100% d'accord avec Miss Pukey Puke, hum, je sais pas. C'est tendancieux. C'est dire, hum, moi aussi je voudrais vomir quelque part. Ah tien, pourquoi pas ici. Vomir à deux, c'est mieux.

J'en profite pour sensibiliser la société Radio-Canada à une des composantes du régime parlementaire à Ottawa, c'est à dire les oppositions. L'information, c'est pas juste être la courroie de transmission du gouvernement minoritaire, c'est aussi donner le micro aux autres.

Exemple : " C'est juste 118 millions, c'est pas vraiment un contrat, c'est une présélection, un arrêt sur l'image des donnés fluctuantes, on fait ça avec des centaines d'entreprises, c'est jusqu'en 2100." Et ce, dans le contexte post-commission Gomery et post-commission Charbonneau. Bien sûre, évoquer ce type de dysfonctionnement majeur de la société fait de vous un marginal. C'est comme la nouvelle mesure préventive du centre international d'études québécoises, qui, sous prétexte de s'adapter aux " nouvelles sensibilités", a décidé d'offrir des sacs à vomir à l'entrée. C'est en donner plus que le client en demande, et c'est un autre exemple de dysfonctionnements. Cœur sensible s'abstenir.

 

 

 

 

Nombre de blague sur la mythologie dépassée des Baby-boomers : 2

Nombre de blague sur la photo présentée dans la rubrique « Fait divers » : 3

Nombre de blague sur un texte publié dans la rubrique « Opinion » du Devoir : 2

Nombre de blague sur une annonce que le politique réalise, ou pas : 1

Nombre de blague sur la colonie artistique de Montréal : 5

Nombre de fois où j'étais à deux doigts de tout plaquer pour utiliser une IA virtuelle pour me « faire une petite amie » : 0

Nombre de fois où, à l'instar de la police de la langue, j'ai hurlé « Mouton de panurge », plutôt que « Peau de banane », expression politically correct popularisé par Yves Corbeil dans le téléroman éponyme, tout en faisant ma petite danse et en me pinçant les nipples, devant l'outrance d'une intertextualité qui refuse de dire son nom : 5

Nombre de blague du milieu de l'humour sur le milieu de l'humour que je n'ai pas compris, faute d'intérêt : 48

Nombre de blague sur l'hagiographie du moment: 1

Nombre de blague sur les subventions du fédéral qui débloque, comme ça, un investissement : 2

Nombre de blague sur la mauvaise qualité du journalisme qui renonce à faire un traitement de la nouvelle au profit d'un copier/ coller : 1

Nombre de blague que je pourrais faire sur de la shit que je considère comme de la fake news pour des cervelles malades et pourris : 4

Nombre de blague sur les relations Québec- Europe : 2

Nombre de blague où je pourrais faire une intertextualité avec un célèbre gag impliquant des hommes préhistoriques et la représentation de mammouths laineux : 3

Nombre de blague impliquant ma communauté virtuelle du jeu Second Life : 1

Nombre de blague sur ta frustration : 1

Nombre de blague sur Madame Anglade depuis qu'elle n'occupe plus ses fonctions : 6

Nombre de blague sur la respectabilité sociale et les conventions sociales :

- disons à partir de maintenant- 1

Nombre de blague où la déconsidération vise des gens d'une Nationalité particulière, parce que cela brille dans la médiocrité :

- disons à partir de maintenant-9

Nombre de blague sur le sens du partage de la gauche radicale de Montréal : 1

Nombre de blague sur la mission de la littérature québécoise : 1

Nombre de blague sur la commission d'enquête sur l'ingérence étrangère : 3

Nombre de blague sur les écolos: 1

Nombre de blague impliquant la phrase : « Ta corporéité est l'équivalent d'une mort sociale » : 1

Nombre de gag sur ta sous-évaluation : 1

Nombre de gag qui utilise le terme « minorer » : 1

Nombre de gag sur ta mesure d'atténuation : 1

Nombre de gag impliquant l'humanisme libéral et le terme « beige »: 1

Nombre de blague sur le manque de blague concernant la répression des forces de l'ordre : 1

Nombre de blague sur le propos infantilisant de certains médias : 2, et la journée n'est pas terminé.

Nombre de blague sur une gauche dont le message social contribue à l'isoler en société : 1

Nombre de blague sur la crispation devant la blague sur la gauche dont le message social, rassembleur, contribue à l'isoler davantage en société : 1

Nombre de blague sur la blague visant la crispation devant la blague sur cette gauche dont le message sociale rassembleur contribue à sa marginalisation en société : 1

Nombre de blague sur ceux et celles qui n'ont pas compris la blague de la blague de la blague : 2

Nombre de blague sur des institutions scolaires fermées à cause du langage : 3

Nombre de blague sur un blagueur impliquant la phrase « Nous-autres, on blague pas » : 1

Nombre de blague sur la foutaise des médias qui insulte l'intelligence moyenne : 3

 Nombre de blague sur des tentatives d'implications émotionnelles, et de chantage émotif, alors que je suis en train de lire un livre : 2

Nombre de blague impliquant un gros Boom et le stade olympique : 1

Nombre de blague sur l'activité sexuelle des jeunes n'impliquant pas les juges, les avocats, la police, le psychoéducateur, et les familles : 1 

Nombre de blague impliquant la revue Marianne : 1

 

 Nombre de blague sur les dépassements de coûts pour des contrats au fédéral : 2

Nombre de blague avec le mot « mausolée » et « cervelle asséchée » combiné ensemble dans la même phrase avec « décalage culturel » : 1

Nombre de blague sur le déficit démocratique que tu creuses avec ta « méthode d'intervention » : 1

Nombre de blague sur des articles, dans les journaux, qui commencent par « Nombre de... »: 1

Nombre de blague impliquant Radio-Canada et Madame Anglade: 1, et elle est vraiment drôle, mais je me réserve.

 Nombre de blague analysant adéquatement la situation où mon blog se retrouve avec l'intérieur à l'extérieur pour l'intérieur de...la formulation exacte m'échappe pour l'instant.

Nombre de gag sur la sacro-sainte famille du Québec : 2

Nombre de gag sur les délires d'un propriétaire tout-puissant qui viendrait sauver la situation : 1

Nombre de gag sur des journalistes heureux de gagner le prix Cracker Jack pour leurs travaux de recherches et leurs traitements de l'information : 1

Nombre de blague sur les arguments-bidons contre la religion du hockey, parce que nous, on est fier de payer 560$ pour notre ticket et de voir des joueurs multimillionnaires perdre, mais comme pas à peu près : 1

Nombre de blague sur la « blanchité » de l'extrême-droite et des suprématistes blancs : 1, mais elle est vraiment très drôle.

Nombre de blague sur les invendues de la nouvelle bio de Franz Fanon : 1

Nombre de blague sur la solidarité des québécois et des québécoises : 1

Nombre de blague sur un journaliste québécois incapable de localiser l'info qu'il partage, contre une rémunération, tout en faisant des fautes d'orthographes dans le titre de la nouvelle, est-ce que j'ai mentionné qu'il était de nationalité québécoise, oui, non, et bien il est de nationalité québécoise, sûrement fier et médiocre : 1

 

 

Et je l'ai complètement échappé

 

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Le tableau du mois

 

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(genre " glousser")

 

Ça serait comme pas la première fois

 

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Post-scriptum

Depuis mon dernier texte, ma vie a changé. J'ai une nouvelle machine à café. Savoureux, bien en corps, je n'ai plus besoin de prendre 12 tasses par jour, 1 ou 2 me suffit.

 

Juste avant que mon genou ne s’écrase de façon spectaculaire sur le coin de ma table de salon, j’en boite encore, Urlgh, je développais l’idée d’un autre triptyque, Création, Répertoire et Théorie, et comment on va investir tout ça de façon différente. Y’a des complexes aussi, et sur le plan de la disjonction entre l’expérience et le langage, y’a des rabaissements, des dévalorisations, on trouve de tout, des propagandistes, etc, etc. Mon avis c’est qu’il y a beaucoup de lecture réductrice, pour différentes raisons.

 

 

 

 

 

 

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Le nouvelle section En rétroactivité?

 

 

Cette relecture des aléas historiographiques ne se retrouve pas dans le texte de Jackson Lears, sur la biographie de Max Boor Reagan : His Life and Legend. Toujours surprenant d’avoir affaire à des personnages pour le moins controversés, car l’auteur est un ancien conservateur, pour les politiques impérialistes et les conflits armés, il en vient à évoluer vers le centre ( néoconservateur libéral), et ce livre lui sert de recadrage en quelques sortes. Du point de vue de la mémoire collective, on peut juste soupirer devant les lacunes et les vues à court terme omniprésente partout. (...). Mais ici, il s’agit tout de même du slogan MAGA : «…- tout comme ses promesses de "rendre sa grandeur à l'Amérique" en réduisant les impôts, en augmentant les dépenses de défense et en s'opposant aux Soviétiques. Le rêve de rendre sa grandeur à l'Amérique n'est pas né de Trump, ni de Reagan. Il est enraciné dans les courants rhétoriques protestants qui ont façonné la culture publique américaine depuis le début. La communauté juste, alors qu'elle s'efforce de rester juste, craint constamment d'être en deçà de ses objectifs, de ne pas maintenir les normes héroïques établies par ses prédécesseurs. » ( p. 15). C’est un autre type de problème de mémoire collective. Reagan, premier populiste, vainqueur du communiste et de son empire du mal ? Tout le texte s’articule à partir d’une réplique célèbre du film de ’62 The Man Who shot Liberty Valance : « This is the West, when the legend becomes fact, print the legend ». Et comme cela, la mauvaise gestion, les incompétents nommés un peu partout, les jugements hâtifs et la pensée stéréotypée de cette administration Reagan, disparaissent, tout comme ces mauvais coups en politique internationale, au profit d’une légende, l’homme contre l’arme atomique qui a défait les Soviets. Les 1% les plus riches l’était 75% de fois plus, et pour 90% de la population, la croissance était de 7%, mais on veut croire la légende. C’est tout de même frappant de retrouver le populisme américain, dans ces mêmes réactions. Avec JFK comme marxiste de placard, pour sa rhétorique de Red-Baiting. « Il avertissait régulièrement que l'étatisme social conduirait les États-Unis à tomber progressivement dans le communisme, comme un « fruit trop mûr ». Cette phrase était une citation inventée de Lénine. Pendant sa présidence, Reagan était accro à l'utilisation de citations de communistes et de socialistes éminents, presque toutes inventées par lui-même. » (p. 14) . Comme le dit le résumé, les opinions de la droite dure offraient l'urgence morale et la clarté dramatique, ce qui va amener pour lui et son public, sans s'en rendre compte, à produire des vérités que pour eux.  

 

« Au Guatemala, de même, en 1984 et 1985, et bien des années auparavant, les actions des forces armées contre les éléments subversifs présumés se déroulaient en dehors de tout cadre légal. Des milliers de personnes furent arrêtées, torturées et tuées sans mandat et sans aucun droit individuel à être entendues ou jugées. Comme à El Salvador, les mutilations et l'exposition des corps torturés devinrent monnaie courante à la fin des années 1970 et 1980[1].”. Comme toujours, la lecture d’un Chomsky, ici avec la collaboration d’Edward S. Herman, va éclaircir des zones qui sombraient, sur le fil de l’actualité, dans un mélange d’indignation et de stupéfaction, voir d’incompréhension total. Tout le chapitre sur les victimes dignes et indignes ( worthy and unworthy ), combiné à la notion de « digne d’intérêt » (newsworthy), pour le cadre de lecture dominant dans les médias, nous fait comprendre le type de monde dans lequel on vit. Des tueries et des massacres peuvent se dérouler, mais lorsque cela apparaît dans les médias, certaines politiques doivent y trouver leurs comptes. « Entre 1980 et 1984, les escadrons de la mort ont agi librement au Salvador, en étroite collaboration avec l'armée et les forces de sécurité. Le rythme moyen d'assassinats de civils au cours des trente mois précédant les élections de 1982 était d'environ sept cents par mois. Nombre de victimes ont été violées, torturées et mutilées.[1].”.



[1] Manufacturing consent, Op. Cit., P. 105 “ During the years 1980-84, the death squads worked freely in El Salvador, in close coordination with the army and security forces. The average rate of killings of civilians in the thirty months prior to the 1982 election was approximately seven hundred per month. Many of the victims were raped, tortured, and mutilated.”



[1] Manufacturing Consent, The political Economy of The Mass Media, Edward S. Herman, Noam Chomsky,  2002 (1988), Pantheon Books, p. 94 “ In Guatemala, similarly, during 1984 and 1985, and for many years before, the actions of the armed forces against alleged subversives was entirely outside the rule of law. Thousands were seized, tortured, and killed without warrant and without any individual right to hearing or trial. As in El Savador, mutilation and exposure of the tortured bodies became commonplace in the late 1970s and the 1980s”

 

Tom Stevenson va nous fournir un texte éclairant sur un bourbier inexplicable, et c’est peut-être le texte avec le plus de pendule à l’heure qu’on peut trouver. Savoir que dans la vie d’un palestinien, 4 personnes sur 10 vont faire du temps comme prisonnier est une explication du soutien que peut obtenir le Hamas. En fouillant dans mes archives l’autre jour, je me suis retrouvé avec des articles sur Sharon, qui apparait comme un enfant de cœur de nos jours, et sur les luttes entre le Fatah et le Hamas. Ce dernier avait remporté des élections, et c’est un peu ici que tout dégringole, parce qu’il n’y a aucune reconnaissance, et même, toute notion d’un gouvernement de l’autorité palestinienne est évacuée, au profit d’une politique meurtrière, impliquant l’assassinat de nombreux responsable. Ce qui, et c’est un peu prévisible, surtout que les tunnels construits par le Hamas servent aussi à protéger la population lors de bombardement aérien, va raffermir le soutien populaire envers ce mouvement politique, alors que toutes les autres solutions sont bloquées, que les accords de Oslo sont oubliés. Le texte va clarifier pour moi ce que je n’avais pas compris, étant encore avec l’idée que les attaques du 7 octobre étaient contre un festival techno, avec des gens de 70 ans. Ce n’était pas la cible de cette opération militaire. Et celle-ci à dégénéré dans des tueries. Les communications d’un responsable parlent d’une perte de contrôle. On pense que l’objectif de la manœuvre était de prendre des otages, mais si c’est le cas, c’était à l’aveugle, sans cible précise, parce que le festival techno, et ben, les opérateurs n’étaient au courant, ou de s’en prendre à des sites militaires. Objectif primaire et secondaire, peut-être. Et ceci a été mené par un «  commando terroriste », pour certain, ou par la «  lutte armée contre des forces d’occupations », par d’autres, avec des factions organisées, bien nommés, militairement guidées, comme le prouve la planification, avec des enchainements de prévu dans les actions conjointes.  Ceci aura deux conséquences. Le réseau des alliances dans la région du Hamas ne va pas le suivre, et la politique d’endiguement d’Israël se révèle pas blindé.  Reconnaitre des échecs n’a jamais été une priorité pour les forces militaires. 28 sept. 2021, US Military Admits Afghan War Was 'Strategic Failure'. 27 Février 2025, L’armée Israélienne reconnaît son “ échec complet” face à l’attaque du Hamas. D’ailleurs, qualifier d’attaques terroristes sert surtout les propagandistes, qui, par une tournure inexplicable, vont ensuite parler de crime de guerre. Toute la politique dans la région est une boucherie. Ce l’était avant le génocide, pendant, et on imagine après. La vie humaine n’a aucune valeur, les institutions sociales et politiques pas plus, et le complexe militaro-industriel carbure à plein régime, avec les méthodes de répression du 21ième siècle ( drones, tour de surveillance électronique, base de données biométrique). La vente de 3 milliards d’équipements militaires par Washington va dans ce sens. Le nombre de morts n’est pas une préoccupation. L’auteur rappelle qu’il y a un an, des accords de cessez-feu, et l’échange des otages, étaient possible, similaire à ce qu’on voit de nos jours, pour environ la moitié moins de morts au final. Cela n’est pas arrivé. L’auteur parle d’une « farce diplomatique » mené par des « discours de pantomime ». La véritable politique est depuis des décennies « l’assujettissement par la violence dans le but de maintenir le contrôle sur le territoire et de prévenir toutes sortes d’auto-déterminations Palestiniennes ». À l’internationale, le cadrage « droit de se défendre » va devenir presqu’un automatisme, peu importe les actions. Même avec des transgressions flagrantes du droit internationale, comme les beepers qui explosent. Ce à quoi s’ajoute la Hannibal Directive, qui stipule que pour empêcher la prise d’otage, et bien on tue l’otage, tout simplement. Un article éclairant, ou comme pour parler comme Radio-Canada de nos jours, « résistant ». Ou Le Devoir « Résister, encore et toujours, par la culture, entretien avec Pascale Saint-Onge, ministre du Patrimoine canadien ». Si je me rappelle bien, cette ministre responsable du scandale Hockey Canada n’a pas vraiment réglé grand-chose. La solution ne réside pas dans la violence politique, la solution est politique, ou plutôt, un changement de politique.

            L’article de Alex de Waal nous informe que Jack Lew, l’ambassadeur des États en Israël, ainsi qu’un haut fonctionnaire de USAID, ont supprimé un rapport concernant l’explosion de famines dans la population de Gaza, car, c’est l’évidence, il n’y a aucune crise humanitaire à Gaza. Parce qu’en plus des journalistes tuées, des humanitaires tuées, et des équipes médicales décimés, l’administration américaine a tenté de camoufler, par complicité, la catastrophe humanitaire, pour éviter que l’on regarde la famine comme un crime de guerre. Lorsqu’ils ont bombés le torse sur la place publique, avec des mises en gardes, ils ont œuvré à l’interne pour dissimuler et minimiser des résultats qui aurait pu les contrarier. La vidéo publié par la Maison Blanche «  Gaza beach on the gold side » vient juste entériner par la caricature la situation. Et logiquement, le démantèlement du département américain de l’aide internationale arrive à point nommé.

 

 

Et je m'adresse au Q.I. de Q.S. ici, on connait tous vos bibliographies blindés, hermétiques comme le crâne d'un curé d'une classe saderdocale, ou à peu prés, donc voici une citation de L'Anti-Oedipe.

" «  Nous ne voyons aucun problème particulier dans la coexistence, au sein d’une même doctrine théorique et pratique, d’éléments révolutionnaires, réformistes et réactionnaires ». p. 142. À méditer, donc, d'autant plus que L'Anti-Oedipe a des chances de se retrouver dans vos bibliographies, mais probablement pas la bio de Reagan, que tu viens tout juste de lire. À méditer. 

 

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J'avais réussi à me défaire de ce marasme incestueux où l'on retrouvait le Q.I. de Q.S. et NPD Québec, un truc de petite pointe, nulle, nulle, nulle, et j'en arrivais au Québec de Deleuze, parce qu'on peut y aller et....
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Les mômes, on me balance les mômes, genre pour me freiner dans mon développement, et pour cause, probablement plusieurs personnes ici sont juste freiné dans leurs développements, alors ça impose, à gauche, à droite, le même freinage, même si j'ai jamais rien  fait pour ça, c'est le truc qu'on me balance, pour me freiner, des mômes. Résultat, le Québec de Deleuze ne verra pas le jour.

 

 

Voici en exclusivité la nouvelle mouture de la couverture médiatique pour les prochaines élections.

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Tranche de vie

 

C'est la troisième, en peu de temps. Je sais pas, c’est genre modèle économique, et puis, ça devient camelote. Et le son, pas possible, comme une succion mais sans effet, alors que le compartiment est plein d'eau, en tout cas, au moins 3 tasses. Comment un mécanisme aussi simple peu finalement péter. Sinon, c'est les composantes électroniques qui crament, d'un coup, plus de contact. Et le goût, pas très bon, vieux bas sales, arômes. Je sais plus quoi faire. La bodum va faire la tasse, c'est sûr, mais c'est le dosage ici, juste un peu trop élevée. Le truc, c'était vraiment ça, un truc plus standard, industrielle, sans goût mais qui fait l'affaire. Et puis non. C'est terminé. On pense à Balzac avec ces cinquante tasses de café par jour, et on se dit, je réussis à tenir le coup, quand même,  un certain temps. Mais c'est récurrent, j'ai toujours des problèmes de cafetières.

Et je sais pas, c’est comme si le modèle standard, bon marché, devenait camelote. Ceci dit, j'anticipe déjà les réactions à mon texte, le feedback est jamais très originale, souvent, très souvent, c'est juste des propositions pour faire autre chose, prendre son café autrement. La réponse sera toujours non. Café filtre, avec juste le bon dosage, pour être plus élevé que la moyenne, mais moins qu'avec la bodum ou la machine à expresso. Et oui, je peux aussi boire du café au lait, mais sur une base régulière, c'est cette formule qui fonctionne pour moi, tout comme le thé que je prends, c'est du Earl Grey. Les gens communiquent plus vraiment, ils s'essayent. Mais j'ai encore mon problème de cafetière.

Et tout devient bas de gamme. Les luttes sociales deviennent bas de gamme, avec un miliant bas de gamme qui m'interpelle de façon poussé pour me demander : " Et alors, ton café, équitable ou pas?". Ce à quoi je réponds que je cherche un café équitable pour moi, et le meilleur était celui de l'ancienne boucherie sur Mont-Royal, le commerce a flambé, comme deux fois je pense, et y'avait des gros sacs de café pas chère, fallait le moudre, ça prenait un temps fou, et on avait le sac de jutte remplis à rebord de grain de café, comme dans les pubs, lustrés, huilés le grain, et personne n'a jamais su d'où ça venait tout ça, fallait en être, mais c'est terminé, le commerce, aux flammes, et ma cafetiere, kaput. 

 

Le site de Protégez-Vous, magazine de consommation, vit dans les grandeurs de son passé. Il s'imagine, en gardant " vérouillé" les résultats de son enquête, que les gens vont se dire, Ah oui, Protégez-Vous, le magazine. Plus personne sait tu es qui, du passé. Au moins, partage le pire et le best, c'est ta réputation qui est sur la ligne, niaise pas. Je vis toute cette situation comme une défaite personnelle.

Y'a pire, les médias québécois, la faillite de l'éducation, le provincialisme des centristes, mais de tout bord, cette histoire de cafetière bon marché, elle ne dure pas, c'est comme une fatum intense, mêlant le desigh, le plastique, le pot en verre, la plaque chauffante, le filtre, la café, et au bout de tout cela, rien, des débris, de la camelote. J'ai essayé d'autres méthodes, faire bouillir, un truc de transfert, mais c'est pas ça, c'est pas la bonne manière, c'est pas du bon café. Après toutes ces années, et encore être là avec des cafetières bousillées, moi, ça me dépasse.

 

Je n'avais pas un image de moi comme un stuck-up, sur le plan des cafetières. J'avais dans l'idée que j'étais plus libéral, progressiste, que l'objet et que le mécanisme pour produire mon café était quelque chose dans quoi j'avais investie. C'était faux, tout était faux, tout était de la camelote depuis le début. Probablement victime des pré-jugés de ma génération, avant l'empire Dollorama, Amazon et Temu, à une époque où lorsqu'on commandait dans le catalogue de distribution aux consommateurs, et bien, l'on avait un produit qui durait, plus maintenant, tout cela est du passé, une cafetière bon marché ne dure même pas une année, pas plus que l'autre d'avant qui venait probablement remplacer l'autre d'avant, et le cycle continue, sans arrêt, les machines à café s'accumulent, mais comment ai-je été aussi aveugle, comment ai-je réussi à ne pas remarquer que cette cafetière ne tenait tout simplement pas la route. Prisonnier des illusions, je ne sais plus quoi dire. 

 

J'en étais à cette phrase " Au stade acuel, la personnalité tend vers un modèle de réactions standardisées, établi par la hiérarchie du pouvoir et des fonctions et par son appareil technique, intellectuel et culturel", et quand je lis des choses de la sorte, en cherchant des liens avec l'École de Francfort, généralement, comme pour marquer le coup, je prend une gorgée de café. C'est comme si je réfléchissais, le liquide chaud dans ma bouche, brièvement, le geste de prendre la tasse, de boire, de reposer la tasse, de ce dire " une chance que moi, je ne suis pas comme ça", parce que juste avant il y avait une autre phrase qui disait " La personnalité autonome, envisagée sous l'angle de l'"originalité" créatrice et du caractère accompli de son existence, a toujours été le privilège d'un très petit nombre", et ce n'est pas ici que l'on prend avec gravité sa gorgée de café, parce que nous, et bien, on se considère comme étant comme plus ça que d'autre chose. Mais le poids du réel nous lézarde, et on se retrouve effectivement avec des " réactions standardisées", comme le prouve les cafetières, les cafetières de la honte, cette histoire me scie cruellement, toutes les images que j'avais de moi deviennent des chimères qui se jettent à mes trousses.

 

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Le célèbre historien Anglais E. P. Thompson parlait de " sub-political consciousness", et si la locution est plutot difficile à traduire, c'est comme "subculture", c'est le préfixe, comme " en-dessous", et non pas " sous", bref, moi et ma junk, comme n'importe lequel des douchbags, me retrouvais là, avec l'horreur devant moi qui m'attendait, la prise de conscience d'être là, avec ce que je pensais être la fine fleur de mon comptoir sous l'angle pratico-pratique, avec que de la camelote à montrer au monde.   

 

Avant de me prendre ce râteau, je travaillais à temps perdu sur la démonstration que la taxe de vente TVQ était en fin du compte, le germe du système répressif  " sub-political", d'un état policier qui dit "stie", et dont l'activité est de réprimer une masse masochiste, elle-même constament rabaisser et exploité par le discours dominant de l'establisment, comme des ordures dans les têtes. Y'a beaucoup à dire sur la TVQ.

 

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En fait, et c'est ma thèse, et qui dit activité intellectuelle, dit " cadre institutionnel", c'est que grâce à la TVQ, on peut avoir des scandales à un milliard, avec des pitres sans envergures, des tapis, et des motels de silence, parce que c'est comme un excès du système, c'est de la dépense à vide, c'est rien, la TVQ, c'est rien. C'était mon idée, mais de là à convaincre la masse, émotive, prisonniére de sa culture première, je savais que j'avais peu de chance, parce que j'articulais des choses sur la plan des idées. Ce qui, d'emblée, aller m'ouvrir les portes en France, en Angleterre, et à LA, mais voilà, le hic, la TVQ n'intéresse pas ces " gens-là". Donc, il n'y avait que la vase et le sirop populo avec mon histoire de TVQ, qui, finalement, n'était rien. C'est comme les histoires d'investissements de l'état dans des centre de recyclages à 1, 5 milliards, ou 600 000$ dans la recherche et le développement de la graphite au fond d'une forêt, alors le système de métro est paralysée, que la culture et que l'éducation crie famine, et que des entreprises lancent des déchets radioactifs dans le décor, tout ça, c'était rien, c'était la TVQ, comme rien. C'est compliqué à expliquer, mais c'est l'idée. Je sais que c'est difficile à comprendre, dans le système média qui est le nôtre, on a tous fait pour éliminer les intellectuels du portrait, au profit des sportifs et du patriotisme canadien. Dans les faits, on est devant des propagandistes plus que des journalistes critiques, tout le monde nourris l'establisment et le discours dominant, et personne veut perdre sa place, alors c'est du no-brainer 9 fois sur 10. C'est pour ça qu'arriver avec des idées qui s'éloignent de la masse, comme la TVQ, c'est rien, devient difficile, un fardeau, les écueils et les obstacles sont nombreux. 

 

Le cliché éculé de la valorisation et de la dévalorisation ne tient pas la route devant le fait que de dire qu'il y a de la TVQ là-dessus, c'est vivre dans un simulacre, un monde parallèle : la réalité, la vérité, c'est qu'il n'y pas de TVQ. J'étais en train de lire...

 

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Y'a des vérités qui dérangent, des orgueils blessés, je sais, avec des mécanismes de défense qui viennent se braquer dans le déni en essayant de dire " non, non", mais c'était prévisible, comme ton estime de toi qui n'était finalement recouvert que par la faiblesse d'un château de carte, signe que tour cela n'était qu'une apparence, une illusion, un échappatoire devant la réalité qui dérange, et qui fait son chemin, la TVQ n'existe pas.

 

Post-scriptum

Depuis mon dernier texte, ma vie a changé. J'ai une nouvelle machine à café. Savoureux, bien en corps, je n'ai plus besoin de prendre 12 tasses par jour, 1 ou 2 me suffit.

 

La morale de l'histoire, c'est de ne pas travailler sur 1, sur 2, mais bien sur 3 manuscrits de 1500 pages. Ce qui fait au total un gros chiffre.

Je pense comme a un box-set, un gros truc, avec un t-shirt, genre 10 000$ pour le lot.

Il s'agit d'un ensemble de texte qui s'intitule " La trilogie théorique".

Tristesse Détresse est le part 3, il y a le part 1, et le part 2. C'est beaucoup de texte. Y'a Angle Corruption aussi.

Et tu sais quoi, me publier de façon indépendante m'intéresse beaucoup plus que vos conneries, et connards de médias.

 On peut penser ce que l'on veut de la " Trilogie Théorique", mais la bibliographie, alors là, même Jameson serait ébloui. D'ailleurs, un de ces livres est cité à la page 171, de l'Anthologie de 1994 de Jacques Pelletier, Littérature et société. C'est juste une mention.

L'un des manuscrits est " L'Horizon du best of", c'est mon activité de blogueur, depuis 2010. Y'a du commentaire socio-politique, toutes sortes de critiques culturelles, des textes. Faut tout de même une certaine mise en forme.

 

Exemple :

 

Elle est peut-être facile mais...Le gouvernement du Québec, entre deux contrats de 360 millions sans appel d'offre, se paye de la publicité dans les journaux, avec comme message « Prendre le temps de regarder les faits. ». Ça, pour prendre son temps, il a pris son temps.

 

Littérature et société, anthologie préparée par Jacques Pelletier, avec la collaboration de Jean-François Chassay et Lucie Robert, VLB éditeur, 1994. « Tout ce qui se dit et s’écrit dans un état de société : tout ce qui s’imprime, tout ce qui se parle publiquement ou se représente aujourd’hui dans les médias électroniques et, au-delà de ce tout empirique les systèmes génériques, les répertoires topiques, les règles d’enchaînement d’énoncés qui, dans une société donnée, organisent le dicible – le narrable et l’opinable – et assurent la division du travail discursif », Marc Angenot, p. 183. Voir aussi L’archéologie du savoir, Michel Foucault, Tel / Gallimard, 1969, 286 pages.

 

« Moment important que celui ou une société a prêté des mots, des tournures, et des phrases, des rituels de langage à la masse anonyme des gens pour qu'ils puissent parler d'eux-mêmes publiquement et sous la triple condition que ce discours soit adressé et mis en circulation dans un dispositif de pouvoir bien défini, qu'il fasse apparaître le fond jusque-là à peine perceptible des existences et qu'à partir de cette guerre infime des passions et des intérêts il donne au pouvoir la possibilité d'une intervention souveraine. ». Régimes de pouvoir et régimes de vérité, dans l'anthologie Philosophie Michel Foucault.

 

 

« Les philosophes professionnels ont donc généralement ignoré ce livre ; car il comportait – dès son titre – un renoncement à l’image traditionnelle du philosophe, maître et souverain de l’existence, témoin et juge extérieur à la vie, trônant au-dessus des masses et des instants perdus dans la banalité, « distingué » par une attitude et une distance. (Ces métaphores exagèrent à peine ; la distance se nomme « vie spirituelle » et l’attitude du philosophe : contemplation, détachement, « époché », mise entre parenthèses, etc. ) »Critique de la vie quotidienne, Lucien Lefebvre, page 12, l’arche.


Généralement, c'est ce qu'on va penser lorsqu'on dit " distance critique".
 
« C'est l'une des raisons pour lesquelles je crois qu'il n'y a pas de postmodernité : parce que l'un des conflits constitutifs de la modernité, celui qui oppose la Raison et la Foi, continue à occuper une place centrale dans notre culture. ».  Pratiques de la pensée. Philosophie et enseignement de la philosophie au cégep, Laurent Michel Vacher, Éditions Liber, 2002.


«  Si une hypothèse est érigée en vérité, autrement dit si elle devient un dogme, et qu’on n’ait plus le droit de la discuter et critiquer, c’est qu’on a, justement, quitté le domaine de la science pour entrer dans celui d’une morale quelconque, religieuse, politique, ou autre. De surcroît, à supposer même que tel énoncé scientifique soit vrai, aucun précepte éthique n’en découle automatiquement. ».Tzvetan Todorov, dans Les morales de l’histoire, Le collège de philosophie, Grasset, 1991, P. 15

 

« … dans les livres contemporains québécois et autres, j'ai trouvé que l'auteur est décidément sur présent. Le livre se trouve, en fin de compte, contaminé par la présence de son auteur à tel point que le jeu, quand on lit, consiste à aimer où à détester la personne même de l'auteur. J'en viens à préconiser une pratique de l'absence de telle sorte que les livres ne deviennent pas indiscernable à force d'être englués. ». Aquin.



 

 

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Le gag a 6 ans, et déjà, il y a 6 ans, il se moquait du fait que ça trainait en longueur, donc, à peu près 22 ans, et si la prise était la 51, 6 ans plus tard, à quel prise sommes-nous?

Mon estimation, la 77 prise.

J'oubliais "Bedford Story".

80, prise 80.

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« Il ne s’agit plus de rationaliser, d’organiser un progrès social qui ferait accéder le Québec à la maturité des sociétés industrielles ; il s’agit au contraire de favoriser le sur-place, l’être-ensemble, un lieu privilégié de la communication créée par la parole et source de parole ». Le village traditionnel est une famille et une tribu plongé dans l’archaïque, c'est dans un texte célébre de Gilles Marcotte : " Un fardeau tribal nommé Québec.".

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Ici, pour des raisons pédagogiques, la section 2 livres présente 2 fois le même livre, mais c'est pour montrer qu'il y a un état du manuscrit, et que lorsqu'on travaille un texte, celui-ci va se changer.

C'est donc le même livre, mais pas le même livre. C'est une autre version. On corrige des fautes, on réaligne, on ajoute, on soustrait. 

Ce qu'on voir, c'est que même avec une section plus neutre, plus pédagogique, axé sur l'information, même juste ça devient une sorte de débat dans les médias, principalement parce qu'ils ne peuvent pas vraiment parler d'un produit culturel qui date d'il y a 2 ans. C'est la limite du système, et plutôt que de m'envoyer un chèque, la rancoeur vient se loger dans leurs coeurs de propagandiste. Mais ça revient à ma première idée, le système média cherche avant tout à parler au système média, les auditeurs, le public, le lectorat, dernière des préoccupations. 

Celui-ci se chiffre maintenant en millions et en milliards, pas grave, pas important. On a une grille horaire, et nos émissions, et puis, on n'en parle pas, c'est tout. Nos propagandistes sont à l'oeuvre.

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Ici la section 3., pour des raisons pédagogiques, va présenter 3. manuscrits. Nous n'avons pas encore la raison pédagogique. Ah oui, voilà.

1. Pour parler comme Leonard Cohen, il y a donc de la fiction, et de la non-fiction. Y'a beaucoup de confusion ici, comme quoi la socialité d'un texte n'est pas la socialisation d'un texte.

2. Un roman graphique, ici 3 romans graphiques- " Un classique de notre temps" - n'est pas un roman.

3. En attente. Action sociale, en attente. Je pensais pas qu'être un intello au Québec, ça signifiait toujours et toujours et constamment répéter la même chose, toujours, soit genre un cours d'introduction bas de gamme pour des nulles. C'est comme ça. Et en plus, faut dire, regarde le progrès social.

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-Tu sais..

 

          -Non, parle-moi pas du berceau des esclaves, je suis devenu misanthrope épris d'inauthenticité, bouffant des fausses oranges goûtant la fausse orange, cueillit par des paysans cherchant la rédemption dans un spliff, et pendant que sur la rue, j'ai les mains toutes collées, et que je croise des enfants chantant tous ensemble " Youpidoux...Youpidoux...Youpidoux...", le jeune derrière la clôture du terrain du jeu hurle :  NON! part pas Évelyne! NON!", tandis que s'éloigne vers le stationnement la gardienne de la garderie.  Elle dit : " Je rentre chez moi!", et la petite fille laisse tomber sa poupée pour rejoindre le petit garçon " Évelyne s'en va..", et les deux hurlent " NON!". Leurs petites mains sur le grillage. " NON! Ha wakpati ! Ha wakpati!", et avant de rentrer dans sa voiture, elle lève la main pour dire " Ha wakpati, et à demain.", avant de démarrer et d'aller rejoindre la circulation, pendant que les petits continuent d'avancer  "Youpidoux...Youpidoux... Youpidoux...", et qu'une gardienne autour d'eux lâche malgré elle un O my god en plaçant une main sur son visage. Y'a des guerres qui commencent à cause d'Évelyne.

 

          C'est tiré d'un manuscrit, Tristesse Détresse

 

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Tristesse Détresse

               Comment écrire un livre alors que des discours inégalitaires et antidémocratiques circulent de plus en plus, fortifiant au passage les évidences perceptuelles des classes populaires, que les conservateurs sont au pouvoir à Washington, à Ottawa, à Québec, et qu’émerge dans le paysage médiatique la télé-réalité et le rapshow, tout pour le direct. Ce roman, qui pourrait être l’histoire de Brisecoeur Lacérer et de Mathilde, et de quelques autres ( Contrecoeur, Tipitt Dépitt, Cutsy Sadique…) , prend le pari de choquer, de provoquer, de tout dire, de ne pas dissimuler le racisme (l’ethnie), le sexisme (le sexe) et la stupidité ordinaire, de laisser sa place au dépréciatif dans ces paragraphes construit, en ce temps pas si lointain où le mot bitch devenait une banalité, où la corruption était généralisée, et où l’obsolescence et l’insignifiance s’infiltrait dans toutes les phrases pour ne rien laisser au bout du compte. À l’ère de Bush, de Harper, et de Charest, un grand roman politique où règne le plus complet des désespoirs, ce qui nous a permis d’explorer le coté sombre de différentes conditions, avec son « discours politiquement incorrect ».

 

 

Voici d'autres extraits.

 

Dans mon quartier, il y a aussi des scènes de quartier, comme celle-ci.

 

          Il était au coin de la rue, je me devais de lui poser la question.

 

          "Pis, t'es-tu allé voir les Dead kennedys?"

 

          "Pas sans Jello."

 

          "..."

 

          "..."

 

          Re "..."

 

          Re "..."

 

          ( je sais plus à quel niveau je parle)

 

          ( je sais plus à quel niveau il parle)

 

          " Scuse-moi, je m'en va voir un ami, j'ai une question à lui poser"

 

          "..."

 

 

 

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La chronique est en réflexion.

Mais l'idée d'un gag, pour une durée limitée, semble s'imposer.

Hebdomadaire?

Avec un reboot le Jeudi?

 

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Je jongle avec l'idée,peut-être un mensuel.

J'ai une offre ici de New Yorker, je sais pas.

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Et on enseigne ça au HEC

 




 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

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Entre sociologie de la consommation culturelle et sociologie de la réception culturelle

Pages 6 à 11

 

Quand bien même l’analyse statistique établirait que des auteurs comme Émile Zola ou Victor Hugo seraient autant lus dans les différents groupes sociaux, il resterait encore à voir si des groupes sociaux différents s’approprient identiquement ou différemment les mêmes œuvres. Germinal ou Les Misérables peuvent être lus dans tous les milieux sociaux, mais de manières très différentes.

 

 

 As-tu la référence ?

Non, j'ai un problème de statut.

 

 

 

Dans le hall de la cour supérieure du Québec.

 

Êtes-vous prêt à me dire que le ciel est bleu?

Non.

Donc, vous êtes en train de me dire que le ciel n'est pas bleu?

Le ciel est bleu.

Mais vous n’êtes pas prêt à me dire que le ciel n'est pas bleu?

Non, puisque je viens de vous le dire.

 

 

Tu me disais qu'il y avait une affaire devant les tribunaux

 

Ah, c'est un dossier complexe, ça touche l'enjeu de la dignité de la personne, on essaie de déterminer les parts de responsabilités.

Que s'est-il passé?

C'était un programme de recherche. Une étude. On l'avait sélectionné pour cela. Retransmission live dans une salle de cours, et des groupes de discussions en mode virtuel. Tout fonctionnait bien. Jusqu'à...

Jusqu'à ce qu'il replonge?

Oui, non. Il a eu un sursaut de conscience, comme s'il réalisait qu'on l'observait. Ça a déclenché une suite de réactions...

Incontrôlables?

Hors de tout contrôle, en effet.

Il y a eu des blessés?

Non, non, une chance, il était bien isolé de nous, mais des gestes irréparables ont peut-être été commis

Les chercheurs?

Indemnes, mais éprouvés. Plusieurs ont obtenus un soutien psychologique.

 

 

-J'aimerais que tu nous parles de ta dépendance

-C'est arrivé comme ça, pendant la dernière campagne électorale. J'ai commencé à regarder Séraphin, j'ai commencé à regarder les belles histoires des pays d'en haut. Je n'arrive plus à arrêter, je suis prisonnier d'un cauchemar.

-Tu es venu chercher de l'aide, c'est bien. Et ton expression s'améliore. Parle-nous de ton expression

-Je sais pas comment ni pourquoi. Ça a commencé par un simple "Viande à chien" et puis "Arc-en-ciel" "Bouleau noir" et le temps de le dire, j'articulais que des sons, Zulzum, Murgrave, Torzac. Plus rien n'avait de sens.

-Et Séraphin t'as sauvé

-Oui, oui, Séraphin m'a sauvé

-C'est bien. Prends tes médicaments, et ne dérange plus le personnel.

 

 

 

 Il reçoit de la visite?

Juste une ancienne collègue de travail qui rêve de domination mondiale.

 

 


Mais alors, pourquoi...

On essaie par tous les moyens possibles de le désinstitutionnaliser

Vous voulez...

On veut le flusher, oui, et c'est pour ça qu'on vous a engagé.

 

 

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Avis aux dessinateurs

Sur Temu, malgré les communications harassantes et les systèmes de rabais incompréhensibles, on trouve des cahiers de super bonne qualité, pour des prix modiques. Le Made in China est souvent synonyme de low cost, sinon de camelotte, et ben, ici, non, c'est chic, pour un prix modeste.

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The Emperor of Peru (1982)

 

On a peut-être ici l'illustration de la vraie langue de Jean-Louis Roux, soit le français doublé. Et rapidement, ce doublage devient irritant, alors on change pour l'english version. D'un autre côté, voir Monique Miller en bourgeoise anglophone le fait complètement. Et voir un gamin hurler " I am the winner, i am the champion" nous fait penser à Joe Biden à la Maison-Blanche en train de dire qu'il y a une course, et que les américains vont gagner cette course. Après les élections.

Dans une carrière de cinéaste, il semble toujours s’y insérer le film hollywoodien édulcoré, qui est souvent plutôt standard, et qui intervient à un certain âge. C'est le cas ici. Le surréalisme devient l'histoire des fantaisies de gamin. L'image, et surtout la photographie, nous fait accepter dans nos habitudes perceptuelles tout cela comme un objet cinéma, qui est l'un des registres dans l'ordre de la production de représentation, le léché, et où les rêves deviennent réalité, comme ici, avec une locomotive qui à son tour devient concrètement irréelle, avec d'immense roues.

Tout le film semble vouloir s'empresser à transgresser la forme traditionnelle, et c'est à se demander pourquoi l'avoir investie dans un premier temps. Certains plans-séquence vont beaucoup dans le sens d'une inventivité, ce qui au final donne un film déchiré entre deux points. En cinéma, il existe différentes solutions pour combiner différents registres. La plus classique serait d'établir une rupture après une continuité. Je pense à un film de Herzog, qui va établir dans tout le film des plans fixes, et au moment de l’action, ou d'une action dramatique significative, va changer de registre, avec des mouvements de caméra. Ce film n'a pas trouvé de solution pour combiner différents styles, différents registres. Au générique, Roger Lemelin est crédité, tout comme Jean-Pierre Ronfard est mentionné, et comme je l'ai regardé en anglais, c'est comme un produit en creux.

            (21 janvier 2025)

 

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Born in flames, termite Dreams, dialectical fairy tales and Pop Apocalypses, 2007, Howard Hampton

 

Peut-être pour donner suite à une interrogation sur le commentaire culturel contemporain de Greil Marcus, on entame ce livre avec cette comparaison en tête.

C'est surtout les expressions qui résument le mieux la tournure des choses.

En reprenant la trinité Production-Diffusion-Réception, on se rend rapidement compte au Québec que l'espace pour la réception est plus que restreint. Le commentaire culturel qui dépasse le j'aime j'aime pas est rare, on reste accroché au modalité mondaine du social. (...) Cette posture du conservatisme social va donc carrément escamoter la culture vivante. Et de l'autre côté, la surenchère de la culture comme un service social conçu et fabriqué pour lutter contre les phobies sociales du moment va imposer son agenda à des créations en cartons-pâtes, et en pancartes et en slogans. Et comme si ce n’était pas assez, parce que l'espace d'observateur culturel est nécessairement une implication socio-politique, c'est le commentariat socio-politique qui vient faire son tour de piste avec ses références culturelles vétustes et ces catégories sociales figées, question de verrouiller l'espace social. Et souvent, on n’a encore rien écrit, toutes les instances du discours dominant ont déjà faites son travail, avant même le commentaire culturel.

 

A première vue, les textes sont désordonnés et embrouillés, on n'arrive pas à saisir le propos, avant de tomber sur une expression et une tournure de phrase, avant de peut-être comprendre que le texte est en situation et non pas au-dessus de tout ça, surplombant comme une posture académique un ensemble de fait culturel. A partir du New journalism, c'est une autre approche qu'on voit dans le commentaire culturel, celui d'un texte vivant. (...) on reçoit ce qui est diffusé dans le confort de notre salon ou au volant de notre véhicule ou dans le métro. Il y a un cadre social, lui-même fortement teinté par les discours dominants du moment.

 

(...)

Août 2023

 

 

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 On rapporte dans Le Petit Journal du 15 mars 1958 que les jeunes du Syndicat étudiant indépendant aurait publiquement brûlés des journaux jaunes à Montréal. « Notre feu de joie sera donc avant tout un feu symbolique qui servira à prouver à tous l'indignation des jeunes envers les publications ordurières dénoncées par son Éminence », aurait déclaré le représentant du syndicat, selon Viviane Namaste.

Est-ce que des exemplaires des EC Comics se sont retrouvés dans les flammes ?

On relève dans le livre Imprimés interdits (2017) quelques mentions de "comics", que l'on associe à la délinquance juvénile dans un discours de 1954 du Cardinal Léger. Et toujours en 1954, le maire Drapeau témoigne de la prolifération dans les kiosques à journaux des comics : « Faut-il rappeler que de 1937 à 1947, il ne se publiait en Amérique du Nord que 19 comics mais qu'il en paraît aujourd'hui plus de 600? Que dans notre pays certaines familles dépensent plus de 4$ par semaine à l'achat de journaux à sensation, de comics, etc? ».

Ce qu'il faut rappeler, pour mieux mettre en relief les déclarations du Maire et du Cardinal, c'est le contexte Nord-Américain. En 1954, leurs énervements contre les comics est un écho de la mise en accusation du New Trend des EC Comics par une commission d'enquête sénatoriale aux États-Unis, et de l'implantation de Comic Code dans ce domaine de publication. Celui-ci impose notamment les principes suivant:

  • Toute représentation de violence excessive et de sexualité est interdite.
  • Les figures d'autorité ne doivent pas être ridiculisées ni présentées avec un manque de respect.
  • Le bien doit toujours triompher du mal.
  • Les personnages traditionnels de la littérature d'horreur (vampires, loup-garous, goules et zombies) sont interdits.
  • Les publicités pour le tabac, l'alcool, les armes, les posters et cartes postales de pin-ups dénudées sont interdites dans les comic books.
  • La moquerie ou les attaques envers tout groupe racial ou religieux sont interdits.

    (Wikipédia).

C'est pourquoi le discours du Cardinal Léger, en 1954, inclut cette affirmation : « Et presque toujours l'enquête dévoile qu'ils avaient essayé d'imiter les mœurs des tristes personnages des "comics' qui circulaient par la bande », alors qu'en 1958, reprenant le même discours ( « (...) Essayez de découvrir le mobile de leurs crimes et la réponse sera toujours identique: je suis devenu délinquant après avoir assisté à tel spectacle, ou après avoir lu telle feuille à sensation, et mon éducation dans ce domaine s'est terminée dans un débit de boisson »), toute mention aux comics , comme influence néfaste, est éliminée.  Peut-être que ce titre a été brûlé.

 

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On remarque le sigle du Comic Code en haut, à droite, le New Trend était terminé.

Sinon peut-être des exemplaires du Mad Magazine, avec le travail de Basil Wolverton, ont été brûlé par les jeunes du Syndicat indépendant ?

 

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Mais aucune spécification quant au contenu de l'autodafé n'est disponible. On ne sait pas s'ils ont réduit en cendres des comics. Alors si les jeunes ont brûlé des EC Comics, lors de cet événement en ‘58, ceux-ci étaient sous l'autorité du Comic Code. Ce qui serait un comble.

Une recherche rapide dans La Presse, publié le même jour, ne nous a pas permis de retrouver un article portant sur cet événement. Par contre, il met en valeur l'omniprésence de l'illustration dans les publicités de l'époque, ainsi que la présence de comic strip, dont un dans les pages de la vie religieuse. Il y aurait toute une étude à faire sur la présence de l'illustration commerciale et du graphisme dans les journaux de la métropole avant l'arrivée massive de la photographie. Voici quelques exemples. Je dois dire qu'associer l'accès à la propriété avec le rêve du Cow-boy a de quoi surprendre.

 

 

 

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Jour 6                                                                                                                                  

16 septembre

 

Passer d'un monde à un autre implique une frontière et un changement. Ainsi, lorsqu'on quitte la ville pour arriver en campagne, lorsque l'urbanité devient ruralité, le voyageur sait qu'il ne va pas évoluer de la même façon d'un endroit à un autre. La même chose est vraie lorsqu'on veut être de son temps, de son époque. Et les avancées de la technologie, appliquées à l'audio-visuel, permettent justement de faire voir ce changement au petit écran. En 1967, Les histoires des pays d'en haut sont maintenant en couleurs, dans une version de 1 heure. Finit les paysages en noir et blanc, voici arrivé la pétillance de la verdure, les carioles zigzaguant entre les buttes, l'orge, le blé dans leurs plus complètes nature, oscillant aux grés des vents.

Mais tous ne sont pas prêt aux changements. Qui n'a pas un membre de sa famille incapable de régler son BlueRay, comme si on était encore au temps des lecteurs de VHS. Si vous saviez le nombre de profs ou de chargé(e) de cours éprouvant de la difficulté avec le matériel informatique et les présentations Powerpoint, vous tomberiez en bas de votre chaise. La même chose est vraie lorsqu'on passe d'une langue à une autre, certains réussissent, et d'autres pas du tout. La chanson thème du parti libéral, en français, aurait probablement la note de D moins, selon l'autoévaluation de la partie impliquée, car il y voit un « effort ». Ceci n'empêche pas le parti, pas capable de s'adapter, de se raidir en réaffirmant la chanson Google Translate comme leur hymne francophone. Toute l'asymétrie du bilinguisme canadien se retrouve à nouveau matérialisé. Pour ceux qui ont vu François Legault abroger en anglais Manon Massé lors d’un débat télévisé, qui lui réplique, en anglais, savent très bien que la maitrise d’une langue se mesure, et peu parfois même être pas terrible. Et comme on rit toujours d'un passant qui prend un débarque sur un trottoir glacé, la haute voltige intellectuelle exprimé par secousse et par reprise, avec beaucoup d'hésitation, tout en employant un vocabulaire limité, et mal maitrisé, ne peut que faire jaillir des sourires sur nos visages. À l'opposé, et on y pense à cause des 5 articles publiés à chaque jour dans le JDM sur le sujet, on peut dire ce que l'on veut sur Céline Dion, mais lorsqu'elle chante en anglais, elle chante bien en anglais, et lorsqu'elle chante en français, elle chante bien en français. C'est une question de présence au monde, d'être en maîtrise de ces moyens, et de juste respecter le public qu'on tente de rejoindre, ou juste être fidèle au message qu'on veut communiquer. Et visiblement ici, c'est une vieille frite et deux hots dogs raides que les libéraux nous servent. Un organisme plein de pus ruisselant la maladie. De l'urine dans une bouteille d'eau. Des nouilles pas cuites avec de la sauce moisie. Un beurré de marde sur un croûton. Un poisson avec trois yeux qui bêle avec plusieurs de ces orifices. Un crucifix en plâtre décalissé avec des fils de fer pour la tête et les jambes. Une coquerelle épinglée à la lentille d'un vieux Kodak.

Ces histoires de passages d'un monde à un autre, l'arrivé d'une nouvelle ère, le monde de la télévision en couleur, n'a pas réussi au père Ovide. Il crève l'écran, surtout parce qu'il crève à l'écran. On dirait un zombie échappé du tournage de la nuit des morts-vivants de George Romero. Et si avoir une tête de revenant ne suffisait pas, son langage corporel est celui d'une momie. En fait, dans le passage du noir et blanc à la couleur, le père Ovide semble suspendu à une autre époque, celle du noir et blanc, dans un monde en couleur. La modernisation de l'émission semble lui avoir passé 10 pieds par-dessus la tête, et, nostalgique des images d'antan, il s'est même beurré la face, mais épais, pour ressembler à hier, en noir et blanc. Dire qu'il est postillon de la reine, ça me dépasse. Postillon. Peut-être que ce mal était plus répandu qu'on pense, et que plusieurs acteurs, avec l'arrivé du parlant, on tout simplement figé sur place. Le romancier anglais William Boyd, dans un roman de 1988, intitulé Les nouvelles confessions, abordait l'arrivé du parlant et son impact sur le travail créatif, mais ne parle pas de l'implantation du démodé dans le jeu d'acteur. Y'a un monde de différence entre les poses d'un Charlton Heston dans un péplum, et le physique corporel de Marlon Brando. Dans le roman Pourquoi j'ai mangé mon père, dont l'histoire se déroule à la préhistoire, l'un des personnages, exaspéré par l'évolution, scande à qui veut l'entendre « Back to the trees! ». La situation mentale du père Ovide semble se placer dans les mêmes paramètres, avec en sourdine ces mots : « Retournons au noir et blanc! ». Dans l’émission, lorsque Janine Sutto engueule le père Ovide, on ne sait plus à quel niveau on est.

En tout cas, une chose est certaine, dans le monde des pays d'en haut, l'apparition d'un Richard Henry Bain n'est pas à l'agenda.

On aurait pu penser que la captation d'images en couleurs se traduirait par un investissement massif dans la scéno des intérieurs bourgeois, Que Nini, Que Nini. Peut-être motivé par les forces inconscientes du prolétariat et du syndicalisme, c'est la forge qui reçoit la part du lion au niveau des décors, la gratifiant même d'un nombre incalculable de toiles d'araignées. Ainsi, on peut penser comme un gant que l'on retourne pour en faire voir les coutures, que l'émission elle-même se considérait vieux jeu à l'époque, et tentait, au milieu des jeunes générations, de le signaler à l'auditoire.

Y-a-t-il un dress code pour visiter une forge et un forgeron? On conviendra avec moi que ce n’est pas pour cette occasion qu'on se met sur son 36. Et pourtant, voilà de jeunes demoiselles habillées comme pour des noces échanger des répliques avec un forgeron qui jure et qui peste contre Séraphin en martelant le fer rouge, en faisant jaillir des étincelles comme Héphaïstos. Mais si on s'imagine qu'Iphigénie est plus à son aise dans le confort de sa demeure, on se trompe. Autant son costume que son corps ressemble à un automate peu mobile, alors que la livraison de ses répliques s'acharne à prouver à la terre entière qu'elle a une bonne diction. Cela serait un moindre mal, ce qu'on nomme une mauvaise performance, si ce n'était du mouvement de ces paupières et de la direction de son regard. C'est du jamais vu. Ainsi, si le personnage parle, ces yeux mirent ailleurs, comme si c'était un personnage en soi dans une autre scène, voire carrément une autre émission. Même le clignement des paupières est désaccordé.

La couleur entraîne aussi un effet particulier, certaines scènes ressemblent à s'y méprendre à des publicités pour des assurances ou à des services comme liberté 55. De l'infotainment greffé à une série dramatique, comme quoi on baigne dans le consumérisme et le clientélisme.

« Je l'savais! Ça commence par un bardeau, pis ça finit par une église neuve! ».

A partir du DVD 4, les choses se placent, la chronique villageoise s'installe, même Iphigénie s'humanise. Basille, Prudence, Rosa-rose. La mixité sociale s'affirme de plus en plus, mais évidemment, Séraphin persécute tout ce beau monde, à la moindre occasion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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J'ai une blague même. L'exemplaire d'Hubert Aquin du livre Les Damnés de la terre de Fanon, portant l'inscription Lu par un dément en novembre 63. Montréal, est porté disparu. On soupçonne des anti-anticolonialiste, sur la base qu'un Québécois comme Aquin ne peut pas avoir ce livre. Et finalement, ça serait un anti-anti-anticolonialiste, qui, sous le couvert de l'anonymat, voulait dénoncer les schémas de pensées des anti-anticolonialistes. 

 

En 1964, un sociologue va adapter les périodes que Fanon identifiait chez les peuples conquis et colonisés. C'est Marcel Rioux, avec une intervention publiée dans Littérature et société canadiennes-françaises, sous la direction de Fernand Dumont et de Jean-Charles Falardeau. C'est un ouvrage universitaire.

 

Ceci dit, et j'ouvre peut-être un débat, du point de vue du colonisateur, du conquérant, de Londres, on comprend pas vraiment pourquoi on va accorder à ces gens-là le statut de " sujet britannique ", ni même pourquoi on va leur céder des institutions dans le Bas-Canada, puisque qu'ultimement tout cela ne peut que formenter en colonie des troubles et des insurrections, au nom des lois des conquérants. Mais bon, l'Acye d'Union, pour assimiler tout le monde. Mais même là, sans sa langue, sans sa religion, réduit et diminué, le type n'est pas un Denizen, il est sujet britannique, et va donc contester au nom même de l'Empire. Bref, Laurier.

 

Entre 1822 et 1836, pas moins de 302 projet de lois approuvés par la Chambre d'assemblée vont être bloqués par le système. Donc, pourquoi avoir une Chambre d'assemblée?

 

La Nouvelle-France a toujours a toujours été un gang de nobody pour la royauté Française, mais faut dire les vraies choses, la Révolution Américaine a comme complétement pris de court le développement impérialiste de Londres en Amérique du Nord, et en dehors de l'enrichissement d'une classe marchande, possédante et dominante, il n'y avait plus rien sur la table à dessin pour la métropole.

 

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Beaucoup trop de notion d'un seul coup.

 

Un député du Parti Patriote s'adresse au lecteur :

" Qui se souviendra de notre travail kafkaesque et titanesque ? Personne. Même le journal La Minerve en parle pas vraiment, toute l'attention est dirigé vers la tête à Papineau. Combien de projet de loi j'ai composé au nom des miens, au nom de tous? Des dizaines? Des centaines? Et pourquoi à la fin? Pour subir encore une fois l'arrêt impérial d'une bande d'aristocrates anglais de Londres. Oh horreur! Oh honnis!"

 

Un sujet un petit peu plus difficile, la disjonction entre l'expérience et le langage. Jean Marcel a écrit sur la réalité linguistique. Selon moi, déjà au primaire, le problème devrait être réglé. Mais s'il aborde le sujet, faut croire que pour plusieurs, c'est encore difficile à comprendre, la disjonction entre l'expérience et le langage.

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Juste pour vous préparer, voici un extrait d'un livre refusé par les éditions Seuil

 

 

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            La tête en phrases, des lambeaux vous dis-je, voilà, voilà des fils des dépêches où l'on impute à quelques armes blanches des amputations de membres sains, passablement beaux, des mains sur des cellules violentes, un clavecin électronique banal comme une bible que des têtes brûlées porte de porte à porte, face- à-face, corps à corps, un instant une éclipse un moment où des cloches, des rubans rouges, verts, trompettes, confettis, la rue, des hauts parleurs lentement des mots de toutes beautés, les bras, la voiture lentement s'avance, les becs, une averse de baiser.

 

            Voilà une citation d'un mauvais œil, d'une mauvaise oreille, la page entre les mains pendant qu'alentour défilent les brisures dans l'asphalte, tel un réseau de veines saisit à vif par le froid, refermant la porte derrière lui, apparition et disparition de la citation, un mouvement, des bribes balbutiées, un malaxeur au fond de l'évier, rien sur la table.

 

            Dans le fond de sa gorge s'avance une sublime sphère lisse polie comme un élégant à tendance schizo, embrouillages, tendances, le temps d'une danse, steppette, galerie, voilà bidule à la porte.

 

            La tête-puzzle extirpant à nouveau un casse-tête, une impulsion similaire au cri d'un indien accueillant un crucifix brûlant sur sa poitrine, la souffrance dans laquelle il se débat, le son est arrêté par une ombre, au passage sur la table une page non pas vierge, mais trempée mouillée d'encres fluides où se forment des caractères, en juxtaposition se détache une citation entre ses mains, un mot se tend, sa prose.

 

            Sur une table où des squelettes de chats l'inquiètent, tandis que des profils économiques tournent autour des Grands Lacs, entre les écorchures à vif, les têtes de chats et quelques récriminations fautives, l'auteur se retire pour prendre une pose dans sa prose.


 

3ième version de travail

Incluant une bibliographie

388 pages

 

 

 

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Hétérogène, entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique

par Renaud Germain

 

Idor, Poète conventionnel- p. 3

Juste Bête - p. 7

Maurice, prof à la CSDM - p. 11

Négligence One-take - p. 15

Avant la meth - p. 32

Sylvain au palais de justice - p. 59

Les Gizmos -  p. 89

Ben Bédaine, le chanteur de The Doric Club, vous parle - p. 109

Cégep Rémy Tremblay - p. 126

Synthwave vegan (j'ai 5 comptes sur onlyfans) - p. 132

Plus d’eau courante depuis le 24 janvier - p. 138

Downplay Drop out -  p. 142

Mémoires de Nostradamus  - p. 144

            Prologue -  p. 145

            1ère partie - p. 152

NE PAS RETOURNER À ARKHAM 2ieme partie - p. 198

Portrait d'un blogueur génial  - p. 335

Je suis Godzillat, récit autobiographique de Gontran - p. 340

Bibliographie sélective - p. 384

 

 

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Nostradamus

 

 Quand on pense que je suis rendu à bouffer des filets de goberge sauvage et du pangasius à cause de l'insécurité économique, du pangasius tabanack! Pourquoi pas accompagner le met avec des endives pour donner le plat le plus fade au monde. Le pangasius, frette, nette, sec, brut, est sans personnalité et sans goût, c'est comme une soupe d'hôpital, mais en pire. Même le thon apparaît comme la noblesse devant le pangasius. Tout le reste est vraiment hors de prix présentement. Un banal filet sol ou même un morceau significatif de saumon, les yeux de la tête. Même avec de la sauce soya, rien à faire avec le pangasius. La viande du poisson est juste terne, sans saveur, et rajouter des condiments ne fait que rehausser le manque de goût initial du truc, c'est pas pour rien que c'est pas chère.

C'est pas comme si je recevais un salaire pour être blogueur génial, pas moyen de faire rentrer une truite ou des mollusques sympathiques chez moi, pas moyen d'avoir du saumon fumée et des sushis sashimis, juste la triste réalité drabe du pangasius. Sur le plan de la politique de la représentation dans l'espace public, être blogueur c'est se retrouver en bas de la pyramide culturelle. Faut un statut social intéressant pour flasher dans les hiérarchies culturelles, faut surtout être autre chose qu'un blogueur, has been des médias sociaux depuis lurette. C'est pas pour rien que j'ai juste du pangasius à me mettre sous la dent, déjà que mon projet Deadline avait secouer la planète entière, Just another Deadline s'imbrique dans la même dynamique, mais comme les premiers heurté.e.s sont les insignifiants, les pangasius des médias canadiens, c'est évident que plutôt que me couvrir de louanges, leurs rancœurs de pas bon pas fin pas ben ben brillant font juste m'ignorer, comme d'habitude, moi, le blogueur génial.

Avec beaucoup trop de pangasius dans mon congélateur. C'était en spécial, j'ai pas regardé la dépense. Et me voilà, incapable de trouver une recette à faire avec ce produit des mers. Peut-être faire un livre de recette, finalement, pour le lectorat local. Comment survivre à des crises économiques avec le pangasius.

J'ai essayé avec des nouilles Ramen, en fait, bref, c'est une appellation générale, y'a beaucoup de marque sur le marché, étagère du bas, troisième rangée, on dit Ramen, mais le marché est plus complexe de nos jours, on a accès à des gobelets avec des nouilles, des sachets, bref, les Ramens originales ne sont plus en position de monopole sur le marché des Ramens, même si ce marché garde le nom de ce premier produit. C'est pas un phénomène particulier, VHS par exemple, on disait un lecteur de VHS, pas Sony ou Panasonic, Blue Ray de nos jours. Bref, j'ai essayé avec un sac de ramen mais vraiment cheap, le plus cheap et le plus sans saveur, pour chopper mon morceau de pangasius et en mettre dedans ma casserole bouillonnante de ramen cheap. Le plat était sans saveur.

On imagine le peuple, peureux, lâche, malhonnête devant des sous-scellés de pangasius, rongé par une phobie sociale ancestrale, avec que la peur et l'ignorance comme guide, et peut pas vraiment le blâmer cette fois-ci car on peut pas vraiment recommander l'achat de pangasius, et l'intolérance populiste qu'il affiche ici va comme de soi devant les frigidaires, mais faut dire qu'on retrouve l'intolérance populaire, sinon populacière, bien  au-delà des frigidaires de la poissonnerie  de nos jours, ça rampe un peu partout, surtout depuis l'incapacité à comprendre des politiques de santé publique a éclaté au grand jour,  toute une incapacité. Et qu'on oublie le pangasius dans cette histoire change pas grand-chose, à part peut-être l'anecdote inséré dans une relation interpersonnelle, c'est à dire à la base un truc banal, sans saveur, un truc pangasius, mais voilà, on cherche à dramatiser, à donner du sens, on enfle, ça boursouffle, ça prend de l'ampleur, on blâme, on accuse, on déchire sa chemise, on se gratte les couilles, on tourne la tête pour montrer notre crête de coq,  pour pas grand-chose à la fin, parce que tout ça, c'était pour se donner de l'importance, et oublier le pangasius à la base. Il est sans artifice. Sans saveur. Un bide profond chez le poissonnier. Passer par les autres et chercher à les rabaisser et à les dénigrer pour se revaloriser c'est un peu comme le rock d’aréna des relations interpersonnelles, l'abandon de la conscience citoyenne au profit d'un narcissisme crasse et épais. C'est pas parce que tu brasses de la marde que ta marde est le fun. Le roman familial, c'est tellement cliché. C'est pas pour rien qu'on reproche souvent au cinéma québécois son manque de profondeur, à force de théâtraliser et de dramatiser des anecdotes, on se retrouve avec un tissu dramatique un peu faible, tout en surface,  avec des enjeux sans vraiment d'importance. C'est faible. C'est vide. C'est pas intéressant. C'est pangasius. J'ai comme résumé le dernier film de Ken Scott.

Même lorsque sévit l'animosité devant la différence, il passe inaperçu. Il n'est pas conformiste pour autant.

Pangasius.

Un aliment qualifié de comestible. Et lorsqu'on en mange, on revient souvent à cette affirmation. Fade.

De par sa nature même et son essence, le pangasius est antinationaliste, et j'invite la population et les simples d'esprits à venir s'identifier et se recueillir devant cet honorable fac-similé. Il s'agit d'obéir et d'afficher sa loyauté devant le pangasius, il s'agit d'en manger beaucoup.

Une chance que j'ai investi dans le Earl Grey ce mois-ci, parce qu'avec le nombre de morceau d'un poisson que je n'apprécie pas dans mon congélateur, j'ai un moment difficile à passer. Une contemplation difficile.

Ça me rappelle la fois où acheter 3 douzaines d'œufs était l'affaire du siècle au Super C. Sur le coup, on se dit ouais, on économise. Et après 3 semaines de ce régime, avec des œufs bouffés de toutes les façons possibles et inimaginables, on se dit qu’on n’a pas vraiment profiter du rabais finalement. C'est ce qui m'attend avec mon poisson congelé ce mois-ci.

Le pangasius, c'est comme un nationaleux ethnocentrique qui a toujours carburé à l'affirmation nationale sans prendre conscience que tout ça était plutôt platte et inintéressant et que finalement il n'a que creusé sa propre tombe en accentuant des fractures sociales irréconciliables, alors il reste la complaisance de sa communauté, qu'il tient en otage pendant qu'il est en train de se noyer dans la médiocrité. C'est tout ça le pangasius, et même plus.

Des ratés, des minables, des Québécois, des Canadiens, les réactions émotives et complètement dégoûté, la tête se fend en deux pour laisser s'envoler l'oiseau stupide avec ce morceau de poisson pris dans son bec, et la communication insignifiante.

 Jour après jour je comprends de plus en plus pourquoi la vaste majorité qui compose la population de ma nationalité renonce à leur langue et à leur culture, avec cette communication insignifiante et un pangasius dans mon assiette. Disparaitre et s'effacer comme la saveur ineffable de ce poisson, sans soulever d'intérêt.

C'est un peu difficile de penser à un récit d'ascension sociale multi-focalisé dans différentes states sociales et dans différentes époques en mangeant, comme si c'était une punition, ce poisson sans saveur. Au moins, y'a Earl Grey.

En d'autres termes, représenter concrètement les conditions sociales du contexte de production est inintéressant, surtout dans le cadre d'un travail qui cherche à représenter différentes conditions sociales, et ce, dans de multiples représentations sociales qui ne sont pas liées au contexte de production. Ce qu'on nomme ailleurs tout bêtement un travail d'écriture.

Et je parle à la nourriture dans mon assiette : «   Oui, toi, maudit poisson pas bon, c'est une société incapable de prendre conscience qu'elle produit en série des échecs collectifs importants, en se protégeant dans le voile d'une innocence, supportant juste pas la critique. Mais c'est pourri, c'est dégueu, c'est répugnant, alors tu dis quoi, hein? Maudit morceau de poisson pas bon, tu dis quoi, tu dis rien hein, c'est ça, t'es comme le reste, anonyme, silencieux, inodore, incolore, sans saveur, tu réagis comment devant mes propos ? ».

Mais le morceau de pangasius restait là, sans bouger, dans l'assiette. Et pour la trente-sixième fois en moins de 45 minutes, je prends mon cell dans mes mains et je doomscroll sans fin. Y'a toujours de la matière au défilement funeste sur mon écran, quand c'est pas l'enfantillage de ci ou de ça, c'est des études scientifiques, et puis, les nouvelles internationales, les faits divers, les meurtres, les incendies, les accidents de voitures, le spectacle des irresponsables, à New York, un grand nombre d'attaque dans le métro, peur, ignorance, phobie sociale, c'est partout, ça implose de partout, partout ça va mal, personne pour rectifier le tir, on accorde sa confiance à des mensonges politiques, on perd aisément sa mémoire comme si c'était un surplus de conscience néfaste, les communications sont insignifiantes. Et je regarde mon assiette d'un œil.

Sinon, y'a toujours Hockey Canada, avec pas un, mais deux fonds secrets pour gérer les «   problèmes » , et un investissement de plus de 1,5 millions pour gérer l' « image »  après que les «   problèmes » se retrouvent questionnés par des « gens ». Selon moi, c'est toute une culture d'entreprise qui s'exprime ici, c'est pas juste Hockey Canada, c'est comme ça qu'on règle les «   problèmes », avec des fonds secrets de défenses, des campagnes de relations publiques, avec à la base une sordide dénégation du réel, et un réel mépris pour les victimes. Le viol collectif comme un problème de relation publique pour une organisation sociale, on aura tout vu. Et si jamais je produis une BD sur la « story » du « defend and protect » du « straight white male » par l'organisation sociale, la moitié du monde va rester incrédule, en refusant de voir le réel, en étouffant l'affaire comme de raison. Les partisans des équipes sportives tombent des nues quand ils apprennent qu'une bonne partie de la population n'a tout simplement aucun intérêt pour leurs activités de sportifs de salon. Et dans le contexte, l'arrivée sur la patinoire de la mascotte la plus ringarde au monde peut apparaître comme une manœuvre de diversion, et une campagne de promotion pour le livre Don't call it hair métal, art in the excess of '80 rock. La preuve que l'activité intellectuelle, sinon cervicale, c'est pas pour tout le monde.  Le fruit bâtard de la rencontre entre Youpie et Badaboum anime la soirée en dansant sur du Whitesnake, et la foule en redemande. Suntan Fever me glisse à l'oreille « Keep it real, bro, keep it real », alors qu'il entame une sorte de déhanchement, mais je ne fais que regarder la bière à 12$ qu'il a dans une de ces mains. Bière, c'est vite dit, un liquide alcoolisé, probablement gris sans l'ajout de colorant. Le rock d’aréna continue de plus belle à résonner dans l'amphithéâtre, et je me dis que je vais probablement aller voir l'exposition de Pink Floyd. La foule semble être perdue dans une lointaine extase. Cette « chose » poilue s'agite de plus en plus. Je doomscroll, pour cacher ma honte.

Plus tard, en soirée, dans un club de danseuses, avec la même proposition culturelle dans les speakers, Suntan Fever, avec un verre en plastique à la main, me regarde en me disant qu'il est bien, il se sent jeune à nouveau. J'en étais à vérifier mes 5 comptes Onlyfans.

Suntan Fever est propriétaire d'un club, le Body Parts, et je travaille pour lui, on organise de la « variété ». 

J'ai voté libéral aux dernières élections, ayant fait une croix sur les représentants de la médiocrité Québec, sont partout de toutes façons, mais c'était sans compter l'implosion du parti à cause de la troisième vice-présidence, genre le back up du back up, la politique est un jeu cruel parfois, et se faire démolir à cause d'une chicane, à cause d'une division entourant à savoir qui serait le back up du back up, de un, je l'ai pas venu venir, et de deux, ça tend à prouver ma thèse de la nullité Québec, c'est juste que je pensais pouvoir esquiver cette réalité avec mon vote. Et ben non, rattraper par la médiocrité nationale, même chez les libéraux. Aux prochaines élections, je voterais pas, au moins, je pense m'en sortir comme ça. Mais pour ce qui est de la médiocrité Made in Québec, ça y'en a tout le temps. Voir l’industrie et les manufactures de l’humour.

 

 

 

 

3. / La van blanche

Le lendemain, pendant que Mario G. G. chauffait la van, on allait chercher de quoi, il était super content des scandales de corruptions qui commençaient à éclater dans des ministères et dans l'administration municipale, c'est « le bon vieux temps  qui revient» me disait-il, pendant que son short-cut pour contourner les cônes oranges est devenu le temps de le dire «   The long ride home ». Pendant un boutte, il parlait, mais je le comprenais pas, j'ai sorti une smoke de mon pack pour l'allumer et lui demander pourquoi il me parlait comme un trou de cul.

- J'te parle comme un trou de cul, moi?  

- Je sais pas, tu emploies des expressions comme «   Vaut mieux ne pas laisser sur la table », ou «  Peu pour réfrigérateur », on dirait que tu parles comme Google translate dans un trou de cul.

- J'ai dit ça, moi. Et bien, j'ai dû ramasser ça dans le journal de ce matin. C'est pas du français?

- Non, ça veut rien dire, c'est à chier.

- Ça doit être un plan secret de la CAQ pour refuser langue immigrants.

- Encore là, don't compute, tu parles drôle, tu prends de la drogue.

- Hein, pas plus que d'habitude. Il fait un U-turn. De toute façon, j'suis pas Québécois, j'suis un fan du Canadien.

La culture politique de Mario, faudrait pas la généraliser.  

En regardant par la fenêtre, l'inquiétude. « On est sur la 20 ».

Il fait un U-turn. « Non ».

 

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2. / Variété

- Tu connais pas une péteuse?

- …

- Quoi?

- … ben, dans quel sens?

- Dans quel hostie de sens tu penses que je parle?

- Ben, de haut, hautaine …

- Hein, non non, une vraie péteuse.

- Genre prout.

- Ouais, genre prout, mais comme…

- Ok, je comprends, tu cherches une péteuse genre prout, mais évidemment, tu la veux pas ordinaire, mais extraordinaire avec ces prouts.

- Ben en effet, faudrait qu’elle captive le monde, qu’elle…

- …effectue aussi des flatulences avec sa noune et qu’elle chie des briques en or.

- Idéalement.

- Ben oui, c’est ça.

- Ben t’en connais une, ou pas?

- Vu d’un certain angle, j’en connais des milliers, des tonnes, mais elles se vantent pas, toi, tu t’en vante quand t’en lâche un gros puant?

Il en lâche un.

- Et il s’en vante, pas possible.

- Non, regarde, en France, y’a une fille, elle joue de la flute avec sa plotte.

- Encore là, j’en connais des milliers qui jouent de la flute, mais pas nécessairement avec leurs sexes, si tu vois ce que je veux dire.

- Regarde, kalisse.

- Ok, ok, genre variété.

- De quoi tu penses que je parlais, kalisse, hostie d’intellectuel à marde, quand je cherche une péteuse, hostie, cherche une péteuse, de quoi d’autre tu penses que…

- Tu veux relancer les fins de soirées avec des performances de péteuses…

- Pourquoi pas un concours, la plus grosse péteuse gagne…

- …comme un pet?

- Ouais, comme un pet, les soirées comme un pet! Tu l’as l’sens d’la formule, les soirées comme un pet présente la meilleure péteuse en ville!

- C’est ton absence de décence qui fascine…

- De la déce…comment tu penses que je gagne mon argent, le jeune, depuis le début. La variété crad, c’est mon truc, le fucking freak show avec des patates avilies pis des concombres décrépits, c’est mon pain et mon beurre, la variété que je pratique dans mon club, c’est pour ça que…

- Mais pas de drag queen.

- Lâche moi avec tes hosties de drags, j’ai une audience de straights, des mâles normaux qui veulent…

- …regarder des péteuses sur scène avec leurs états de grâces.

- Exact, trouve-moi des péteuses pour à soir.

            La grande leçon de Suntan, c'est d'arriver à comprendre que c'est juste de la niaiserie, tout le temps. Peu de gens arrive à saisir ça. Suffit de regarder les médias canadiens du bon oeil pour voir le monde à sa manière. Récemment, l'animateur américain Jerry Springer faisait une sortie remarquée en affirmant sur la place publique son mea culpa, mea maxima culpa. « I've ruined the culture », dit-il, j'ai ruiné la culture, avec son émission de télé, 4000 épisodes. Springer, c'est un vire-capot, Suntan, y'a jamais lâché, y lâche pas Suntan, il continue, c'est un vrai Suntan, c'est pour ça que faire de la variété pour lui, c'est un honneur.

Bon, je dis ça pour la galerie, parce que trouver une péteuse digne de ce nom au téléphone après le déjeuner, c'est pas évident, mais c'est ça la game avec Suntan, c'est ça la variété.

Ça m'a pris un certain temps avant de comprendre que son mauvais goût était l'expression naturelle de sa classe populaire, et aussi, que ce qui le rebute le plus, l’insulte, c'est l'intelligence, la décence. Montrer ces niaiseries en public, c'est pour lui la quintessence de l'ordre naturel, et obtenir un diplôme dans une école, c'est pour lui trahir sa nature profonde, niaise.

Les gens sont toujours étonnés de rencontrer des gens comme Suntan, ils en perdent leurs contenances, ne savent plus ou se mettre. Mais faut pas oublier, si Montréal a déjà été considéré comme la ville la plus corrompue en Amérique du Nord, c'est parce qu'il a des gens comme Suntan pour maintenir vivante les légendes. 

Vers midi, j'avais 3 ou 4 péteuses dans ma van blanche, et j'écoutais du death mélodique et du métalcore en tournant mon volant dans un sens et puis dans l'autre. Je voulais juste fuir l'idée que je me faisais des auditions, être ailleurs. En les débarquant au club, Suntan était souriant, accoté à l'entrée des artistes. « Tu restes pas pour les auditions ».

- Non, y'a un son bizarre qui sort de la van, faut aller vérifier ça.

- Un son, y'a un son bizarre, t'es sure. Et il s'avance.

- Ouais, t'inquiète, pas de trouble.

Et j'ai plus ou moins pris la fuite.

Revenir chez moi était trop déprimant, à cause des tonnes de pangasius entreposées dans mon congélateur, et me retrouver dans ma cuisine avec comme seule et unique option un plat de pangasius devenait une sorte de supplice bizarre, tout comme l'indigestion de pangasius devenait une expérience extrême de la fadeur. Je rêvais le soir, dans les draps de mon lit, endormi, aux cargaisons du port de Montréal, et des formes hideuses sortaient des racoins pour me pointer du doigt un container rouge sur un quai, et plus j'avançais, plus des pangasius sortaient de l'eau comme des truites. « Ce n'était qu'un rêve », me suis-je dit, en sueur.

            Vers deux heures, en entrant dans les locaux, y'avait juste Suntan avec une robe fleurie sur le dos, et un producteur au téléphone à qui il disait : « Comment ça tabarnak un flou artistique », les péteuses se tenaient tranquilles, et j'ai pas insisté, j'ai décidé d'aller visiter un burger king ou un Tim Horton's, quelque chose de normal, de standard. « Pas de drag, sauf lui, c'est juste pas possible ». La première gorgée de bière est arrivée vers 4 heures, et les premières canettes vides ont commencés à s'accumuler vers 5 heures. Je voulais perdre mon appétit, me rayer de la carte pour ne pas avoir à affronter encore une fois la cuisson de ce poisson. Toujours fonctionnel, vers 11 heures trente.

Après, comme un grand sommeil dans un néant insipide. J'étais dans le backstore. Après un réveil vers 2 heures du matin, j'ai continué, avec un vieux laptop et un blog nowhere, à vivre en ligne ma crise de la quarantaine, raconter ma vie, des souvenirs et des sensations perdues, tout en postant des vidéoclips d'une autre époque, pour faire une page sur le blog, comme si j'animais une émission de radio.

Le lendemain Suntan m'a dit que la soirée avait été super, mais qu'il avait perdu la carte après l'arrivée des mascottes.

- Y'a eut des mascottes?

- Ouais, l'une des péteuses...

- Écoute, je veux pas le savoir.

 

 

 

9. / Journal 

Passé la matinée dans le garage avec les G.G., les « allochtones ».

J'ai lentement déplié une carte de la ville de Montréal, pour ensuite insérer 4 pins pour l'accrocher sur le mur du fond.

Les G.G., le regard hagard et absent.

La difficulté de ma communication repose sur un paradoxe important, que l'on peut décomposer en proposition, qui forme une sorte de loi. Premièrement, quand on ne parle pas aux G.G., qu’on se réfère à n’importe quoi, ils s'imaginent qu'on leurs parlent. Et deuxièmement, quand on parle et qu'on communique aux G.G., rien n'enregistre. Ils restent là, hagard, avec leurs frites de chez Hooters, à regarder l'air ambiant.

J'avais une pin rouge entre les doigts, et je l'ai enfoncé à l'endroit où notre club et le garage sont situé. Et puis, j'ai croisé les bras, j'ai gardé le silence, c'est tout.

J'ai pensé interrompre ma présentation en prétextant l'arrivée imminente d'une équipe de documentariste, mais Mario, piteux, la tête baissée, dit : « C'est quoi, un procès secret? ».  Et Maurice de dire : «   Comment ça j'suis rendu son backup! ». Et voilà, le moment tant attendu, tant redouté, l'abcès qu'on crève, la vérité qui jaillit, l'argent qui coule à flot.

- Parce que Suntan l'a dit.

Et le silence devient à nouveau lourd dans le garage.

Ce qui s'est passé ce matin-là dans le garage, c'est une histoire de rêve brisé et d'ambitions contrariées, ça peut arriver à chacun d'entre nous, quand le premier rôle vous file entre les doigts et qu'il ne reste plus qu'un troisième rôle pour asseoir votre crédibilité. C'est ce qui s'est passé ce matin-là, avant la bagarre entre les deux G.G., avant l'ambulance, avant l'hôpital. Et moi encore, secouant la tête en disant : «   C'est pas vrai»  .

Et dans le silence, enfoncé dans une carte accrochée au mur, cette pin, comme un symbole, comme une indication, un rappel.

 

 

 

Bibliographie sélective

 

Jean D’Omersson, C’était bien, Folio / Gallimard, 2003.

 

Tom Crewe, Carnival of Self-Harm, dans London Review of Books, Volume 46, Numéro 12, 20 juin 2024.

 

Sacrifice the old to help the economy? Texas official's ..., Los Angeles Times, https://www.latimes.com, 24 mars 2020.

 

Malcolm McDowell: 'I have no memory of doing most of my ..., The Guardian, https://www.theguardian.com, 18 juil. 2020.

 

Communications cryptées : vaste coup de filet dans le crime organisé européen, Radio-Canada, Agence France-Presse, 2 juil. 2020.

 

Sur la course

 

https://snailracing.world/

 

Meet the Winner of the 2019 World Snail Racing Championships | NowThis –

 

https://www.youtube.com/watch?v=OPk17jRSL-Y&ab_channel=NowThisImpact

 

Sur la caricature

 

https://www.chappatte.com/fr

 

https://www.chappatte.com/fr/images/course-la-vaccination

 

Sur la démolition de casino

 

            Top 10 Las Vegas Casino Demolitions

 

https://www.youtube.com/watch?v=yZ2yh9XsKUg&ab_channel=RichardS.Dargan

 

Sur Saint Jean de Brébeuf

 

            Ministère de la Culture et des Communications / Répertoire du patrimoine culturel du Québec - Buste-reliquaire (Saint Jean de Brébeuf)

 

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/detail.do?methode=consulter&id=117838&type=bien

 

Sur l’art contemporain

 

Resident Evil 7 Biohazard Happy Birthday VHS Puzzle

 

https://www.youtube.com/watch?v=XDFZK-LbKB8&ab_channel=SkillGames

 

Thomas Hobbes, le Léviathan, Folio / Gallimard, nov. 2000 (1651).

 

« Notre stratégie d’unité nationale était nécessaire et juste », Le Devoir, 9 fév. 2005.

 

 "Tabarnak", "crisse", "niaiseries"... La délicate traduction des livres québécois, L’Express, Marianne Payot, 11 juin 2022.

 

Journal d'Haïti et des Amériques, La minorité anglophone du Québec contre un projet de loi visant à renforcer la francophonie, RFI, Podcast, 19 mai 2022.

 

L'anglais en langue commune de l'Europe, “une dérive inadmissible”, actualitte.com, 18 mai 2022.

 

Black Dahlia Murder singer Trevor Strnad dies aged 41, The Guardian, www.theguardian.com,12 mai 2022.

 

Un homme dans un état critique après une agression à ..., Le Journal de Montréal, www.journaldemontreal.com, 23 nov. 2022 — Un homme âgé de la trentaine a été agressé par arme blanche dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier Saint-Henri, à Montréal….

 

The hospital of death: Inside abandoned Italian psychiatric clinic where 70 World War II POWs were executed by being thrown through windows or crushed by lorries, Daily Mail, James Callery, www.dailymail.co.uk, 23 Nov. 2022, photo de Annalisa.

 

 COP 15 Des entraves à prévoir au centre-ville, La Presse, Henri Ouellette-Vézina, 26 nov. 2022.

 

L'accès à l'information, «pas une priorité», mentionne un ..., Le Devoir, www.ledevoir.com, 21 nov. 2022.

 

Des véhicules militaires sillonneront les routes du Québec, La Presse, www.lapresse.ca, 22 nov. 2022.

 

Inside Conjoined Twins Abby And Brittany’s Mysterious Dating Life, thethings.com, 27 nov. 2022.

 

#53 Wernher Von Braun, Designer of The Saturn V, Poses In Front Of Its Engines, 1969 - https://www.alamy.com/stock-photo/the-saturn-v-rocket-wernher-von-braun.html?sortBy=relevant.

 

New Bikini Queen crowned as the number one in Europe, Thewestmorlandgazette.co.uk, 27 Novembre 2022.

 

“ A perverse part of me likes to delve into what’s off-limits’ : Somaya Critchlow on her taboo-breaking art, The Guardian, 25 Nov 2022.

 

Tove Lo covers GAY TIMES : “ I don’t want a heteronormative life”, gaytimes.co.uk, 25 nov. 2022.

 

Linsey Donovan, Instagram ( Linsey Donovan (@linsey99forever) – Instagram)

 

I wear pigtails to my waitressing job because men tip better when I do. It grosses me out, but the money is wo…, Business Insider, 6 avr. 2023.

 

Pink Pop Barbie Mark Ryden, Mattel Creations, Pink Pop Barbie Mark Ryden x Barbie Doll, $ 350.00, Sold Out.

 

Le porno deepfake est en plein essor, et cela devrait nous inquiéter, neonmag.fr.

 

EXCLUSIVE : «  I didn’t think there was THIS much racism anymore!” Mel B admits she was left “shocked” by visit to…, dailymail.co.uk, 21 nov. 2022.

 

Montreal Burlesque Festival is coming back to Montreal, timeout.com, 4 oct. 2022.

 

A Toronto Sex Club Employee Shared Her Top Tips & Advice For First-Timers, narcity.com, 21 nov. 2022.

 

Why Do Ancient Greek Statues Have Such Small Penises? Iflscience.com, 21 nov. 2022.

 

Suzanne Nossel : « Aux Etats-Unis, la censure de livres en milieu scolaire prend des proportions effrayantes », letemps.ch, 19 nov. 2022.

 

Kiara Advani is 'sleepy but smiling' as she does a selfie session during Satyaprem Ki Katha night shoot, zoomtventertainment.com, 19 nov. 2022.

 

Report: Hunter Biden's Daughter Lives with Sleepy Joe in Taxpayer-Funded Mansion - Washington Free ... , freebeacon.com, 18 nov. 2022.

 

2 women raped in separate incidents at NYC hotel, New York Post, 18 nov. 2022.

 

La dernière injection de botox à la mode va vous faire grandir de 12 bons centimètres , konbini.com, 18 nov. 2022.

 

Sexe et genre : « La biologie nous fait passer du pourquoi au pourquoi pas », pourlascience.fr, 16 nov. 2022.

 

Heidi Klum, 49, poses in sexy lingerie with her teenage daughter Leni, 18 ,thesun.co.uk, 10 oct. 2022.

 

« Quand vous regarderez cette vidéo, je serai mort": un étudiant iranien ... », www.bfmtv.com, 27 déc. 2022.

 

À Hollywood, les scènes de sexe sous haute surveillance avec les coordinateurs d'intimité, lefigaro.fr, 10 oct. 2022.

 

«Pour moi, OnlyFans a été une alternative à la violence du porno mainstream», Slate.fr, 10 oct. 2022.

 

Les Américains découvrent Shay et le fait que la Belgique ... est bel et bien un pays, konbini.com, 15 nov. 2022.

 

The Last of Us banni de Russie pour « propagande LGBT », gameblog.fr, 14 nov. 2022.

 

Former Disney star Maitland Ward says she's now earning 10 times more doing porn, UNILAD, 13 nov. 2022.

 

John Currin's Paintings Are Disgusting and Amoral. That's Why They're So Good, artreview.com, 14 nov. 2022.

 

Dan Bilzerian gives 18-year-old guys advice how to get 'hot girls', LADbible, 11 nov. 2022.

 

School board concludes it can't implement dress code after teacher wears giant fake breasts, nationalpost.com, 10 nov. 2022.

 

« Le moralisme ne suffit pas à orienter une société », usbeketrica.com, 10 nov. 2022.

 

L’installation « La religion du Hockey ».

 

1 x Sent bon Wizard, Douce vanille, Billes cristallines rafraîchisseur d’air, 340 g.

 

1 x Forme de torse de mannequin féminin en plâtre blanc lustré + 2 bâtons d’encens

 

1 x Mannequin bois Homme 8 "- Art Mannequin esquisse pour artiste Modèle unisexe

 

1 x Abbott Collection Home Paire de patins de hockey noirs, longueur 6,3 cm

 

1 x Comet – nettoyant sans phosphates, avec javellisant – 400 g.

 

1 x planche – recouverte – noir : ~ ½ ‘ x ~ 5’ ½  x ~ 16’ ½.

 

Note : Changer le sent-bon après un certain temps. Il faut environ 10 mois pour le sent-bon.

 

            The Hisashimichi Interchange in Hachioji JAPAN#World-Famous Interchange, https://www.youtube.com/watch?v=gYVoPoEo8b0&ab_channel=TravelJapan.  

 

            Serment au roi: c'est elle qui expulsera les députés ..., TVA Nouvelles, www.tvanouvelles.ca, 3 nov. 2022.

 

            G.I. JOE: A Real American Hero - The Complete First Series [DVD], 2021.

 

            GI JOE COBRA COMMANDANT, Prix actuel $22.99, figurine articulée de 3 3/4".

 

            GHOST, Ceremony And Devotion, déc. 2017.

 

            GHOST, Impera, mars 2022.

 

Teenage Mutant Ninja Turtles, Compendium Vol. 1, Kevin Eastman, Peter Laird, et al., IDW publishing, 2022, p. 577, p. 601.

 

Congé parental : un pas de plus pour les élues de l’Assemblée nationale, Radio-Canada, La Presse canadienne, 4 déc. 2022.

 

https://www.lepoint.fr/.

 

Animal (F**k Like a Beast), Wikipédia.

 

W.A.S.P.'s BLACKIE LAWLESS Explains How He Came To ... blabbermouth.net, 3 déc. 2022.

 

The Texas Chainsaw Massacre 2, Wikipédia.

 

Lap-dancing NYPD cop Vera Mekuli puts on another show ..., New York Post, nypost.com, 4 déc. 2022.

 

A Fetish New Year's Party With A Strict Dress Code Is ..., MTL Blog, https://www.mtlblog.com, 5 déc. 2022.

 

Montreal's Old Port Is Hosting A 36-Hour Party With All- ..., MTL Blog, https://www.mtlblog.com, 6 déc. 2022.

 

En vidéo, Scout LaRue Willis laisse le vent soulever sa ..., Madame Figaro, https://madame.lefigaro.fr, 6 déc. 2022

 

The Drifting Classroom, Vol. 1, Kazuo Umezz, VIZ Signature edition, 2022, p. 585, p. 586, p. 724, p. 738.

 

The Drifting Classroom, Vol. 3, Kazuo Umezz, VIZ Signature edition, 2022, p. 754.

 

Three Sisters, A Love and Rockets Book, Gilbert Hernandez, Fantagraphics Books, 2018, p. 99.

 

Bizarre, n.7, dans The Complete Reprints of John Willie’s Bizarre, Vols. 1-13, Taschen, 1995.

 

Fallout 4 - Game of the Year Edition, PlayStation 4, 25/4/2024.

 

Métro de Montréal | La station Place-d'Armes rouverte aux ..., La Presse, https://www.lapresse.ca, 21 déc. 2022.

 

Le détenu mort à la prison de Bordeaux était en détention illégale, La Presse, Frédérik-Xavier Duhamel, 29 déc. 2022.

 

Montréal: point névralgique du tourisme sexuel impliquant ..., La Presse, www.lapresse.ca, 12 mai 2016.

 

En 33 ans, 22 victimes ont reçu jusqu'à 12,45 millions de ..., La Presse, https://www.lapresse.ca, 27 juill. 2022.

 

“Influencers in the Wild” offers a new angle on always- ..., Boing Boing, https://boingboing.net, 16 déc. 2022.

 

No longer human, Junti Ito, VIZ Media LLC, déc. 2019 616 pages.

 

OZIAS LEDUC REPOSE À L'OMBRE DU MONT SAINT-HILAIRE, OÙ IL VÉCUT, La Presse, 21 juin 1955, Rodolphe de Repentigny, dans Un critique en quête de sens, Écrits sur l’art ( 1952-1959), Varia, 2019, p. 88.

 

Installation ( p. 238), tableaux ( p. 143, p. 150), photographies ( p. 91 – 92 – 120 – 123 – 140- 150 – 151 – 152 – 171 – 174 – 254 – 255 – 256 – 257 – 258 – 259 – 260 – 261 – 263 – 265 ), par Renaud Germain. Collage, montage, dessins ( p. 3 – 7 – 11 – 15 – 20 – 21 – 26 – 28 – 31 – 32 – 33 – 34 – 37 – 38 – 39 – 40 – 42 – 43 – 45 – 46 – 47 – 48 – 49 – 50 – 51 – 52 – 53 – 54 – 55 – 56 – 57 – 58 – 59 – 60 – 61 – 88 – 89 – 102 – 130 – 266 – 340 – 352 ), modification et traitement aussi.

 

 


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 entre le blog, le scénario de BD, et le roman graphique

 

 

1/ DEMANDE DE SUBVENTION POUR DÉFENDRE UNE LECTURE MATÉRIALISTE CHEZ HORACE

2/ Silence Radio

3/ L'archipel des pourriels

4/ LE MASSACRE DES PANTOMIMES

5/ Doomscroller

6/ Les couvertures de Benjamin Adam

7/ On vous le dit pas!

8/ Coma 2000

9/ LE SHÉRIF ET LE SECRET PROFESSIONNEL

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 










 








 




 



 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Section On vous le dit pas.

 

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Entre mille et une définition, celle-ci :

 

"Rappelons les quatre phases du signe-image représentationnel : 1/ Un reflet de la réalité basique 2/ Un masque qui vient pervertir la réalité basique 3/ Une marque de l’absence de la réalité basique 4/ Pure simulacre sans relation avec la réalité basique. "

 

 

Et le nombre de personne qui vont mélanger la catégorie 4/ avec la catégorie 1/, et ce, même si on n'a affaire à une " expression artistique", témoigne d'un manque de jugement incompréhensible venant de personne avec un droit de vote. 

 

« La pensée conservatrice se montre en ce point positive. Sans s'interroger dans un premier temps sur les causes, elle constate que les hommes ont souvent un comportement égoïste, destructeur, avide, irréfléchi et anti-communautaire. C'est précisément pour cela que la criminalité a été et reste si importante pour tout conservatisme - parce que la « pensée courte » trouve en elle la preuve frappante d'une conception pessimiste de l'homme, conception qui, à son tour, fournit le fondement d'une politique autoritaire imposant une discipline dure. Dans cette optique, «il y a » donc déjà dans la nature des criminels, des imbéciles, des querelleurs, des égoïstes et des rebelles - exactement comme il y a des arbres, des vaches, des rois, des lois et des étoiles. La doctrine chrétienne du péché originel s'allie ici avec l'idée pessimiste que le conservateur se fait de la nature. Selon elle, l'être humain est dans le monde comme un être défectueux simplement parce qu'il est né de la femme. ».


Quelqu'un.
Et il ne serait pas un débile.
 
 
 
 



 

 

 

 

 

 

 

 

 





 









 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES COUVERTURES DE BENJAMIN ADAM

 

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Le discours dominant, le statu quo, et la vie sociale contemporaine.

 

 

 

 

 

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Revivez à nouveau la splendeur

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Soi, et les autres.

L’écriture.

Le masque, et l’espace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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Un témoignage : 

« C'était un homme brisé! Après la chorégraphie de son mémoire-création, il n'était plus le même. Un homme prisonnier de son rêve! Je l'ai vue, éteint, mardi, à la grève des CPE des trois centrales syndicales, harangué la foule à propos du cartoonesque enfantin, les mots sortaient de lui, sans passion. Je reste convaincue qu'il n'est plus le même homme depuis ce jour. »

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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Michel Dorais, La sexualité spectacle, 2011.

" Mais qu'est-ce qu'un scandale, en définitive? C'est un événement transgressif porté à la connaissance d'un public qui s'en trouve heurté dans ses valeurs". p. 40.

 

2014

News

(Cogeco Nouvelles) - Les cadres de la Société de Transport de Montréal ont eu droit pour une troisième année consécutive à des hausses de salaires, et ce dans un contexte de compressions budgétaires prévoyant la diminution de services et la hausse de tarifs.

 

 

Ça s'aligne pour être le fanzine le plus court de ma carrière

 

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L'expression " shit for brains" est difficile à traduire. "Écervelé" serait adéquat. " mous du cerveau", bon deuxième. C'est le caractère idiomatique qui devient autre chose. On peut difficilement faire une traduction littérale. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Note pour l'installation " La religion du Hockey".

Changer le sent-bon après un certain temps.

Il faut environ 10 mois pour le sent-bon.

 

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Deux thématiques, principalement, à l'état provincial

 

 

Question d'examen :

 

" Soit ça se règle à grand coups de game de roche-papier-ciseau, man, ou soit on passe au vote, mais pour ça, on veut savoir si tu as la même...

A) Citoyenneté

B) Nationalité

C) Langue commune

...que nous, pis niaise nous pas, parce qu'on est écoeuré."

 

 

 

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211 pages ( à confirmer)

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Projet en cours

J'ai des photos, si vous voulez, tout le monde est derrière son écran pendant le cours, tout le monde magasine sur Amazon pendant le cours, tout le monde est sur Facebook pendant le cours, tout le monde a un téléphone cellulaire en main, et on se bouscule pour avoir accès à la prise pour recharger son appareil. Et ça, c'est au niveau universitaire, alors tes palabres, hein, tu sais ce que j'en pense?

Moi j'ai mon diplôme, pas toi.

 

 

 

 

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Ça fait 1 pouce et demi et les pages ne sont pas numérotés.

Le projet a été envoyé à une maison d'édition, et je pense que je ne suis même plus intéressé par la lettre de refus.

 

 

 

 

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  Et dire que pendant ce temps-là,  des bons films étaient sur le site openculture.

Donc, IRL, que fait un bédéiste? IRL, dans la vrai vie, que fait un bédéiste? Et bien, ça va surprendre plusieurs, mais sa vie n'est pas un comic strip.

 

 

 

 

 

 

 

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Mythe ou réalité?

Ou déni du réel?

 

 

 

 

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Dans la série Violation de droit d'auteur

 

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Multiethnique, multiculturel, unilingue. (it's so irrelevant that they spent million's against it)

 

« La philosophie, la science seraient alors le mouvement historique de révélation de la raison universelle, « innée » à l'humanité comme telle »

 

 

 

 

 

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On peut aussi réviser des notions comme déficit culturel.



 

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C'est le 2 septembre 1948 que la nouvelle tombe : Paul Émile Borduas perd son poste de professeur à l'École du meuble. L'affaire fait grand bruit. En lisant dans La Presse que " Justin Trudeau a affirmé qu'il aurait nommé Mme Elghabawy à son poste même s'il avait su ce qu'elle avait écrit". En lisant que QS a changé son fusil d'épaule parce qu'un candidat avait publié un livre et que c'était son livre. En lisant que le parti libéral refuse la candidature, pas la même philosophie, manque de nuance. En lisant qu'un député critique le matériel pédagogique d'un prof du Cégep, en lisant l'actualité. Quand on pense au message que la classe politique envoie au jeune en étalant ainsi au grand jour leurs processus d'embauches, quand on pense à ça. Mais plus dramatiquement, c'est que j'ai aucune idée des idées défendues par le candidat trouble, sauf qu'il a des idées. Une ligne, pour résumer, c'est trop demander. Et les commentaires, comme si c'était toujours pour se déresponsabiliser, comme si c'était toujours la même histoire. Mettre l'irrationnel de l'avant et défier la raison, pour se retrouver sans emploi. Toujours la même histoire, toujours.




























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La misère scolaire existe toujours - : « Beaucoup d’élèves de milieu défavorisés ne disposent pas du capital culturel que l’école requiert ».

 


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