siterenaudgermain@live.ca

Capture d’écran 2024-04-21 230134nnnnnnnnnn.png

 Screenshot_20240423_235852.jpg
Nous sommes plusieurs à avoir réaliser des choses, sinon des oeuvres, en votre nom.

 

 

Screenshot_20240424_014345.jpg

Screenshot_20240424_012321.jpg

 Screenshot_20240424_130719.jpg

 

 

 

 

 

 

so-lame-marque-se-foutait-de-faux-sort-cadeau-fame-t-shirt-homme.jpg

 

 Screenshot_20240423_192048.jpg


20240423_163151.jpg



Screenshot_20240422_193755.jpg

L'émission " L'état provincial", spécial " Bug du blog", s'aligne vers une ligne ouverte. Mais spécial, avec un numéro que l'on compose, un accès à une ligne téléphonique sans que cet accès eut été accordé. 2 messages à date. Et l'idée du festival de théâtre de laisser des messages dans des boîtes vocales n'aident pas.

 

 

 UN FLASHBACK DE 2012

 

(Quand je repense à cette histoire d'antant, soit l'erreur sur la personne d'une agence de recouvrement, avec service automatisé, je me souviens aussi du service de recouvrement chez Hydro, longue, très longue histoire. Et encore là, je n'étais pas le responsable, ce qui, pour les services de recouvrement sous-contractés de la société d'état,  a pris plus de 9 fois mes explications à un agent pour rétablir la bonne version des faits. On pense à l'IA et aux agences de recouvrement, on pense à l'avenir.)

 

En fait, avec deux messages sur mon répondeur, je comprends ben premièrement qu'articuler pendant qu'on laisse son numéro de téléphone est crucial, on peut voir toute sa communication s'effondrer dans l'insignifiance si on articule pas correctement les numéros et deuxièmement, une Denise Martineau et un Carl Martineau partageait ensemble le numéro de téléphone que j'ai maintenant, ils ne sont plus ensemble et leur entourage s'en fout un peu puisque pendant des mois ils ont continués de téléphoner à un mauvais numéro sans les rejoindre, ignorant les avertissements concernant leurs mégardes.

 

*

 

Aujourd'hui, le téléphone, on cherche Denise Martineau. Je sais, y'a personne avec ce nom-là, d'ailleurs, elle fait quoi dans la vie? La madame me parle à l'autre bout de la ligne, elle travaille dans un centre d'aide, elle considère comme valable les informations concernant la non-présence de cette personne, elle considère même 'rayer ce nom', elle téléphonait pour lui souhaiter bonne fête. Alors là, elle ne les aura carrément pas vos vœux.

*

15:20

Téléphone, un type, unilingue anglais. Il cherche un marc Whatever. Pas ici. Et puis, en français, il comprend un peu qu'il ne trouvera pas la personne qu'il cherche, il s'excuse du bout des lèvres, à peine.

*

13: 05

Message enregistré, un sondage, Montréal immobilier économique, on cherche à savoir si je suis locataire ou propriétaire.

*

Karl Martineau trend. Metropolitan credit cherche à le rejoindre. Service automatisé, et stupide. Je pète ma coche au téléphone. Sur leur site internet, c'est marqué

To provide an essential service to our valued clients on the most professional of level.”

En anglais. Et c'est faux.

*

22:20. Tardif. Silence, hésitation comme lourde, puis le combiné est comme garoché, la ligne se perd, aucune parole échangée.

*

Le son d'un cell, silence, puis ' Hello...'. Unilingue anglais, et mauvais numéro.

*

11:10. Metropolitan credit. Cherche encore le même gars. Il n’est toujours pas au bout de la ligne. Et il faut peser sur le zéro, puis mentionner le numéro du dossier que la voix électronique énonce. C'est probablement la pire agence qu'il y a, capable d'appeler pendant des mois un mauvais numéro, sans rejoindre la personne qu'elle cherche. Nuisible.

*

10:06. Metropolitan credit. ' Vous avez eu un appel...'

*

Téléphone, je réponds. On veut parler à la madame de la maison pour lui vendre des produits de beauté. Cafouillage, je n’en ai rien à foutre, mais ça sort tout croche, je réussis à raccrocher.

*

Metropolitan credit. Encore. La prochaine fois, je m'installe, et pendant 1 heure je vais leur téléphoner pour leur dire que c'est pas le bon numéro.

*

18: 20. Une femme, anglophone, unilingue anglo, elle me parle de mes finances personnelles, ' Now the problem is that you are eligible...'. Je raccroche.

*

 Le texte, qui est à des kilométres du néo-réalisme du burean d'emploi-québec qu'on retrouve abondamment dans les lettres québécoises, va, en fonction de la Citoyenneté, de la Nationalité, et de la langue commune, mettre de l'avant, sur le plan social surout, des tensions, liés, aussi, à cette situation d'erreur sur la personne. Est-ce que la langue, la culture et l'éducation intervient dans ce texte? Et si oui, de quel manière?

 

 

 Screenshot_20240422_184258.jpg
Screenshot_20240422_184417.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

POURQUOI JE SUIS DÉSENCHANTÉ DU MERVEILLEUX MONDE DE LA CONNECTIVITY

 

Des mots, un chiffre.

Frigidaire vide et 800 visites par mois.

Je te parle d'un temps que tu n'as pas connu, j'étais la blogstar du moment, les visites s'accumulaient au compteur, je perdais le contrôle, mais n'avais aucune retombé pour mon travail, pas même des miettes, que du mépris.

Et le ministère de la culture faisait absolument rien contre ça, comme s'il était complice.

C'était mon quatrième manuscrit de refusé, je pense, ou le cinquième, et ma fenêtre sur le monde s'ouvrait avec des visites et des visites, j'allais maintenant accumuler plusieurs milliers de visiteurs sur mon blog.

Et puis, comme toujours, rien.

Des mots, et des chiffres.

 

Même là, c'est 10 ans après.

 

Screenshot_20240420_190523.jpg

 20240420_205115.jpg

 

 20240421_104403.jpg

 20240421_111921.jpg

Screenshot_20240421_130244.jpg
 

Il y a beaucoup à dire sur les hiérarchies culturelles, mais disons que depuis le minimalisme et le post-minimalisme, dont la posture impliquait souvent le scandale et la transgression, la pratique du dessin, tout comme la peinture, et aussi la sculpture, devienne moins important pour le contemporain. On voit ici des pratiques culturelles se déplacer avec une réorganisation du capital symbolique.

On cherche même à invalider certaines pratiques culturelles.

Et inversement, ne pas reconnaître l'utilisation de la video et de la performance revient à ne pas reconnaître, par exemple, la pratique culturelle.

Dans tout ça, la pratique du dessin se fait confronter, à partir d'une logique sociale animé par le conflictuel, souvent une sorte de faire-valoir pour différentes personnalités, comme un bouc-emissaire. Dénigrer et répudier, laisser aller des émotions fortes semble beaucoup plus important que de dire en quoi et pourquoi tout cela n'est pas pour nous. Y'a de la complaisance dans cette posture, à la longue, parce que le rejet émotif reste juste ça, l'expression acceptable d'une intolérance et d'une exclusion sociale, souvent célébré. Problème du populisme ici. Mais faudrait tout de même pas oublier, qu'après une description moins emporté et plus neutre, le jugement et la conclusion peuvent rester les mêmes.

Comme dans l'expression : " Nulle à chier.".

 

Le jugement de valeur intervient surtout pour minorer quelque-chose. Ça peut être fait de manière consciente, mais c'est souvent inconscient.

Pour des raisons pragmatiques, je vais rester avec " l'expression artistique", principalement parce que dans la multiplicité des discours, cela me semble mettre de l'avant l'évidence du support, et de la médiation du support.

Quand on carbure dans l'urgence et dans la nécessité, ce que cherche à rejoindre, c'est ce qui gravite autour de la Citoyenneté, de la Nationalité et de langue commune. Notre " expression artistique", sur le plan de la langue, de la culture et de l'éducation, va se braquer sur la situation actuelle, surtout pour la dénoncer.

Par contre, on va surtout rencontrer l'inaction politique après nos interventions. Et en plus, avec les déficits démocratiques qui n'arrêtent pas de se creuser, on révise toujours à la baisse, juste le fait d'informer adéquatement semble être plus pertinent.

Tout n'est pas mauvais, mais dans le relativisme culturel du poststructuralisme, la politique de la reconnaissance, avec le multiculturalisme canadien, brouille les cartes, pour surtout s'appuyer sur des discours désincarné. Si on revient à Foucault, on voit très bien que sa préoccupation pour le discours social est localisé dans la société.

C'est pour cela que j'insiste sur la Citoyenneté, la Nationalité et la langue commune, pour avoir une interaction avec cela, et éviter d'avoir des discours dans le vide.

On cherche à se définir en fonction de cela. Rien n'indique que mon opinion est la tienne, mais en regard de la Citoyenneté, de la Nationalité et de la langue commune, on a notre idée.

 

 

 

 

 20240421_141724.jpg

 

 

 

 

Parlons Gnan Gnan, dans son incapacité à générer du contenu, est fier de pourvoir octroyer le prix Citron D moins, décerné pour souligner la médiocrité dans les médias. Rien n'égale des journaleux en train de se bouffer la tête, et c'est juste au Québec en plus, soyons fier et médiocre, et célébrons le prix Citron D moins.

Aujourd'hui : 4 prix Citron D moins

 

20240419_100227.jpg

 

 

Grosse journée pour la régression tranquille.

" Québec place Urgences-santé sous haute surveillance", titre Le Devoir. Et toujours dans le même journal, Louise-Maude Rioux Soucy intitule son éditorial " Le métro sur la voie de la faillite collective".

"Le BEI remet son rapport", titre La Presse. 5 ans de travail, 11 millions par la fenêtre, et "...le DPCP avait reconnu la nullité des mandats lancés contre eux.".

Sinon, la Caisse de dépôt et de placement procède `des licenciements, après des gros bonus pour les dirigeant.

Et on signale à la STM une augmentation des accidents de travail causé par la violence de la clientèle. Mais comme y'a jamais de probléme et que les faillites collectives et les dysfonctionnements s'accumulent, si un web-bédéiste fait des dessins sur tout ça, tu peux être certain que Pablo va venir pour juger cela inquiétant et nuisible à la cohésion sociale. Des " dessins violents", dirait-il, sans aucun doute.

Voilà pour la grandeur de la boite à sardine.  

" La web-bédé est en lien avec la violence et c'est pas correct ça, on devrait punir l'auteur.".

 

Stéphanie Danaux, dans son livre, mentionnait que : " Le livre, instrument d'ouverture à la modernité, apparaît ainsi comme un agent de diffusion des courants internationaux l". Curieuse mise en abîme, mais le livre, tout comme la chanson, le film, et beaucoup d'autres biens culturels, vont par contre rapidement se heurter au conformisme, et au mainstream.

Justement, en regard de l'iconographie urbaine, les conclusions de son travail vont vers le rétrécissement et le presque rien, et ce, pendant longtemps. Une fois Le débutant envoyé dans le décor, c'est le règne sans partage du monde rural, et de son iconographie. Par contre, et sa remarque est extrêmement intéressante, c'est qu'une fois l'iconographie figée dans le monde traditionnel, la modernité découle du traitement de ces images dans l'illustration.

Et à force de regarder du cinéma québécois, avec la caméra plantée dans le bois et dans le champ, on pourrait presque avancer la même idée.

 

J'ALLAIS BIENTÔT...

J'allais bientôt tout plaquer et laisser derrière moi Parlons Gnan Gnan, pour me retrouver sur la croissette avec les grands de ce monde, même si mon départ était le résultat d'un rage quit pour le moins troublant.

Les gens parlent d'humiliation collective, et comme web-bédéiste, j'ai connu plus d'humiliation que le commun des mortels. C'est pour cela que l'on parle de l'UberBlog, mais c'est une autre histoire. Par contre, se faire humilier, pendant des heures, dans un jeu vidéo, parce qu'on est juste pas capable d'effectuer une manoeuvre de base, comme courir pour ensuite slider, provoque l'agonie, et la colère, et ensuite, après les larmes et l'humiliation, le rage quit.

J'étais donc sur la croissette après avoir lancer ma manette PS4 dans mon écran. Elle y était toujours. Je voulais penser à autre chose. A autre chose que Parlons Gnan Gnan.

Mais était-ce seulement possible?

Bien évidemment, je n'entrevoyais pas la fin de mon voyage avec un écriteau autour du coup déclarant " Je suis un pauvre web-bédéiste et je vous demande de l'aide", des lunettes noires et une canne pour aveugle, mais c'était Cannes, planète Cinéma, tout pouvait arriver.

 

UN MOINS QUE RIEN

Établir comme moyenne des ours Georges Étienne Cartier comme barème de l'universel en tant que propriétaire terrien avec un droit de vote était pour le moins limité, mais à voir l'éclatement des groupuscules dans le post-structuralisme, avec le microcosme du microcosme, célébrer en tant que tel, m'apparaît pas plus comme une plus grande ouverture. L'hypothèque islamique au Canada est juste la dernière inscription du relativisme culturel et de la politique de la reconnaissance, qui, sur le plan de citoyenneté, est plutôt embarrassant.

Le phénomène relève, tout comme le mainstream québécois, du post-colonial. A une certaine époque, la coopération internationale était plus importante en société, et on cherchait à développer des relations internationales.

Ce n'est plus vraiment le cas, et la crise migratoire y est sûrement pour quelquechose. La politique de la reconnaissance ( attendre la subvention avant de dire la notion) doit, selon moi, être rattaché à la mouvance néo-décoloniale, qui, elle aussi, tire profit de la crise migratoire. Le rapprochement se fait surtout en fonction d'un anti-occidentalisme, qui n'est pas l'équivalent d'une posture anticolonialiste. Somme toute, c'est surtout, à la base, un problème d'inégalité sociale.

De toute façon, comme web-bédéiste, et avant comme fanzineur, j'ai toujours été traité comme un moins que rien. Ça risque pas de changer. Mon dossier va toujours être en dessous de la pile.

Et ce, même si les games de pouvoir veulent ma disparition, avec la domination et la volonté de m'écraser et de me faire disparaître. Ce qui génère des interactions sociales. Ils veulent entrer en guerre avec le web-bédéiste, ils veulent une compétition des discours, ils veulent moins de web-bédé. C'est juste du contrôle social pour une société appauvrie. Tes fakes news te condamnent à la médiocrité. Des salves de produits avariés comme des copies de ratés pour les ratés des échecs collectifs, des ordures et des vidanges sur la voie publique.

Et pour ce qui est de générer des interactions sociales, la web-bédé à la tendance à produire du réel, fouille-moi. Il y a un transfert des signes de l'écran, vers le réel, et alors, comme dans une ultime bravade, le réel intervient comme pour nier les signes de l'écran et la représentation, comme si le réel était supérieur au dessin, ce qui est un peu aberrant. Parce que le dessin va rester là, pareil, et tout le monde sait la source de l'appropriation de la personne.

Le monde ont vraiment de la pâte molle dans la tête.

Moi, je résume la situation comme ça, c'est le problème de la caricature du matin. Moi, le matin, après avoir regardé la caricature du matin, je n'éprouve pas le besoin de me questionner sur l'art et la vie, sur l'image et la réalité, et de refaire in situ dans mon salon la caricature du matin. Je vis très bien avec la caricature, comme caricature du matin. Je n'éprouve pas le besoin de théâtraliser les signes que je consomme. Somme toute, je n'ai pas un tête en pâte molle.

Par contre, pour plusieurs, je ne suis qu'un moins que rien.

On peut pas tout avoir.

Et pendant que je regarde de la bullshit dans ma télé, la conséquence logique de ce que je nomme " Le drame de la caricature dans le salon" et, bien évidement, l'explosion en popularité des livres de cuisines et des guides de l'auto. Parce que si on est prêt à faire des scènes, on ne veut surtout pas faire cette scène. Et du coup, le tabou sur la violence et les censures sociales.

 

EN MARCHANT À CANNES...

En marchant à Cannes, je me souviens de quelques dessins diffusés sur mon blog, le temps de le dire. Et j'ai toujours été étonné après de subir la pression sociale de la société, d'être somme toute sollicité comme citoyen, parce que je venais de faire un dessin et de le diffusé.

Cette incapacité à distinguer la prise de parole citoyenne, avec l'expression d'une opinion politique, de l'expression artistique du web-bédéiste, m'a toujours pour ainsi dire scié en deux.

Mais je viens d'une culture appauvrie, marqué par le favoritisme, on doit entretenir des réserves.

 

ÉTUDIONS DAVANTAGE LE DRAME DE LA CARICATURE DANS LE SALON

C'est peut-être la clé pour comprendre les maux contemporains de la société, ce truc. Parce que si on rajoute la connectivity, qui veut faire communauté à tout prix avec du stuff en ligne, avec véritablement n'importe quoi en ligne, parce que c'est nous, parce que ça nous ressemble, comme le disait le partisan de la pantoufle mentale, alors ici aussi il y aurait une adéquation entre l'écran, et ton corps léthargique dans ton salon. Et comment imaginer une seule seconde une corrélation entre les deux, ça me dépasse.

Probablement un truc de surveillance de ligne, un truc de profil, de menace sourde. 3 siècles de démocratie, et on balbutie encore.

 

LECTURE RÉDUCTRICE MADE IN MONTRÉAL

 

Je prépare un guide de la parentalité, au temps de l'IA. " Se calmer le ponpon en ravivant la flamme!".

Je vise le top 5 des ventes chez renaud-bray.com pour avoir mon entrevue chez radio-canada.com.

 

Screenshot_20240413_070513.jpg

 

Note pour l'installation " La religion du Hockey".

Changer le sent-bon après un certain temps.

 

TON SHIT EST PAS ASSEZ REAL

 

Concernant la web-bédé " Parlons Gnan Gnan", je sais qu'il y a une forte demande, surtout à cause de la médiocrité de l'environnement médiatique dans lequel on évolue, et qu'un concept pareil ne peut être que gagnant, dans ce genre de contexte, mais comme web-bédéiste, c'est plutôt la non-BD qui me branche présentement, un BD conceptuelle où finalement on retrouve très peu de BD.

En plus, j'ai jamais souhaité Parlons Gnan Gnan, je travaillais sur " Où est l'amour Monsieur Papate?", quand je me suis souvenu d'une controverse, je sais plus quoi, alors j'ai bifurqué...

" Ton shit est pas assez real, web-bédéiste bossman, y'a du monde dans rue, dans des camps qu'on démantèle, y'a des logements qu'on peut pas avoir pis des maisons qu'on perd à cause des hypothèques, et les propriétaires écoute l'élite mediatico-politique sans soucis, ton shit est pas real web-bédéiste bossman."

 

 

 

 

 

 

 

Screenshot_20240417_223948.jpg

 

Screenshot_20240417_091029.jpg

 

 

 

 

 

 20240417_083221.jpg

 

Screenshot_20240315_000036.jpg
Screenshot_20240325_213503.jpg
Screenshot_20240325_213540.jpg

 

 Screenshot_20240325_213604.jpg

 

Screenshot_20240325_213612.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Screenshot_20240416_121952.jpg
Screenshot_20240416_133858.jpg

 

 

 

 

 

Screenshot_20240415_131730.jpg

 

 

Screenshot_20240415_160325.jpg

 

 

Screenshot_20240416_071042.jpg

 

 

Screenshot_20240415_164714.jpg

 

 

20240415_170319.jpg

 

Screenshot_20240415_202914.jpg

 20240412_193403.jpg

 

On avait déjà identifié les problèmes de socialisation, mais ici, on précise que c'est des pathologies affectives. Personne au gouvernement n'a lu ce livre.

Et de toutes façons, on a plus de chance de tomber sur des logiques conflictuels dans les discours sociaux, c'est comme une logique sociale. En tout cas, j'ai pas encore compris pourquoi toutes les instances discursives se faisaient ramener sur le même plan. Pour finalement qu'une logique conflictuelle. La culture commerciale et publicitaire, peut-être ?

J'ai tendu la main vers un livre de Foucault en me disant " Longtemps...". J'ai lu la première phrase, elle débute par " Longtemps...". Et j'ai une drôle de réaction, impliquant le manque de progrès social et une société qui tourne en rond, et peut-être 1500 pages de dessins, mais l'émotion, intense, rapide, j'ai finalement pas vraiment d'intérêt pour ça, alors je regarde ailleurs, un autre livre.

 En ramassant le livre, le fait que l'auteur soit ethologue est venu me ragaillardir d'un seul coup. On touche ici la question du statut, et dans les problèmes de socialisation, le statut va très souvent intervenir, de plus en plus même. C'est maintenant surtout un problème social. Quand on affirme qu'un auteur est ethologue, neurologue, psychanalyste et psychiatre, je n'ai pas l'impulsion de remettre en question cela. D'autres pourraient le faire. Je fonctionne en fonction du propos, du texte. En ce sens, je fais une lecture, souvent critique. Le statut ne va pas jouer pour moi, parce que j'en fais pas un critère important. Par contre, on comprend que lorsque qu'on n'accepte pas le statut d'ethologue d'un ethologue, on va perdre beaucoup de temps avant de savoir ce que l'ethologue voulait nous dire. C'est un peu ça les problèmes de socialisation lorsqu'on parle de statut.

 

20240412_204711.jpg

 

Screenshot_20240413_145115.jpg
Screenshot_20240413_104725.jpg
Screenshot_20240413_105134.jpg

 

Screenshot_20240414_142107.jpg

 

Screenshot_20240414_180612.jpg

Screenshot_20240323_192844.jpg

 

PARLONS GNAN GNAN

 

 

 Je l'ignorais à l'époque, mais j'avais toujours voulu débuter une BD en écrivant cette phrase : " J'écrivais mon livre de littérature jeunesse Parlons Gnan Gnan sur fond d'intervention policière en pensant à toi..."

C'est en sortant de...quoi déjà. Par convention, on dirait Hiver, mais c'était pas vraiment ce que nous avions vécu. J'ai pelleté deux fois mon entrée. En janvier, et puis récemment. On pourrait dire printemps, mais quand il n'y a pas d'hiver, c'est difficile de dire printemps. En sortant d'une saison, pour entamer un nouveau mois, déjà, c'est mieux.

 À l'époque, j'avais plus la cote. ( Ouais). Et je tentais de diversifier mes approches. Les jeunes générations, maintenant complètement acquise à la société de consommation et à la classe moyenne, n'avait plus aucun intérêt pour la mythologie des années '90, avec ces nuits sans lendemain. Tout était pour fonder des familles, avoir du fric et une retraite, et tout, ce genre de chose.

Mon travail graphique n'avait suscité que très peu d'intérêt, quand ce n'était pas un déchaînement de violence contre moi, et, pour continuer, avec encore cette vague idée que communiquer avec la société devrait être important, je m'étais lancé sans retenu dans la réalisation d'un album jeunesse, Parlons Gnan Gnan.

Ma réflexion était la suivante. Après avoir dénoncer pendant 15 ans la bêtise de cette société, on parle d'humains ici, force était de reconnaître non seulement mon échec, mais aussi, du même souffle, que le dernier rempart contre l'effondrement de la civilisation allait être la culture enfantine et la littérature jeunesse. C'était le niveau  où l'on retrouvait tout les médias. Aucune autre avenue se présentait à moi, je devais continuer Parlons Gnan Ghan.

C'était la dernière des logiques sociales. C'était la dernière des chances.

Mais les temps avaient bien changé, on ne pouvait plus comme avant utiliser les figures populaires de la "generation Gap" d'hier, juste lire Girl Gangs, Biker Boys, and real cool cats, Pulp fiction and youth culture, 1950 to 1980, nous oblige à nous recadrer en regard d'aujourd'hui, et aujourd'hui, les gens sont rangés. Formatés.

C'est d'ailleurs probablement pourquoi la littérature jeunesse produit autant de millionnaires, surtout au Québec, plus qu'avec Loto-Québec.

C'est le dernier moment avant de disparaître dans la foule.

C'était la dernière chance.

Parlons Gnan Gnan représentait tout ça pour moi, la possibilité d'avoir un lectorat payant, une séance de signature au salon du livre, des subventions, un réseaux de contact, un vrai standing. Tout ça avec Parlons Gnan Gnan.

Fallait m'y mettre au plus vite.

Pour le marché scolaire.

D'une certaine façon, Parlons Gnan Gnan allait aussi consolider les inégalités sociales en société, mais rendu là, c'était vraiment plus mon problème.

Faut le savoir, même avec des films célèbres dans plusieurs festivaux, même avec une littérature accumulant des honneurs, même avec le théâtre, la danse et la chanson, l'élite mediatico-politique à verrouillé à double tour les entrées, et c'est juste la littérature jeunesse et la culture enfantine qui circule sans complexe, beaucoup plus que tout le reste. C'est avec cela, et mon livre Parlons Gnan Gnan, que je vais enfin pouvoir devenir une célébrité, et pouvoir enfin montrer le gazon de ma cour arrière et le bouton sur mon nez sur mon compte, et voir augmenter le nombre de like à chacune de mes respirations. Même Radio-Canada pourrait envisager un entrevue avec moi, c'est dire.

La littérature jeunesse, c'est la seule solution.

L'unique solution.

La dernière solution.

Je sais qu'écrire Parlons Gnan Gnan représente un risque, mais je suis prêt à relever le défi.

Pour ce que ça vaut.

Probablement des anecdotes, ici et là, surtout sous un angle, sous un certain angle, parce last but not least, la bondieuserie et les manuels de croissance personnelle. Le système média encourage tellement l'ignorance et l'inculture, que même dire Aristote n'entraîne qu'un écho dans la pièce. Alors, il faut tout diluer, un max, Boris Cyrulnik, à diluer un max. C'est comme ça que Parlons Gnan Gnan va toper le palmarès, c'est en diluant.

 

PARLONS GNAN GNAN

LE CARNET DE CRÉATION

 

Pour être tendance, je pourrais peut-être faire dans la Dark Romance, à la Sarah Rivens, comme dans Captive, en ajoutant des problémes de drogues dures. Mais comme le prouve le Salon de livre de Paris, les éditeurs québécois travaillent pour l'armée américaine, c'est prouvé, c'est pour ça que le Québec est l'invité d'honneur. À cause de ça.

Remarque que ça prend 42 auteurs autrices en promenade à la base de la tour Effeil pour faire les nouvelles à Radio-Canada, ça vous donne une idée de l'importance des lettres québécoises.

Parlons Gnan Gnan rentre juste là-dedans, au milieu des bullshiteux et des commentaires pas de classe.

Mais y'a surement quelque chose à faire avec le genre Romance. Y'a aussi la génitalité, et tout les discours que ça génère, toujours aussi populaire, sur scène, les humoristes en parlent pendant des heures. Donc il faudrait, dans un style criard et alarmiste, arriver avec des histoires de génitalité, pour renouveler le genre de la Romance. Mais de là à convaincre les éditeurs Québécois, à la solde de l'armé américaine, faudrait faire une étude de marché.

J'ai des révélations-chocs dans mes dossiers, j'ai fait mes recherches, je sais ce qui se passe, je sais beaucoup de chose sur les centaines de personnes qu'on retrouve là-bas. Y'a des clauses secrètes dans les contrats d'éditions, on me l'a dit.

Mais je trouve que c'est le moment idéal pour travailler sur ma BD " Left out and forgotten". Alors, c'est pour une prochaine fois.

20240412_070210.jpg

 Ma descente aux enfers, à l'époque, avait débuté alors que j'avais fais une demande de bourse pour lire la critique de Fernand Ouellet de Neil Bissoundath et de son livre Le marché aux illusions. Le texte date de 1996. Comme j'ai pas eut la subvention, mes activités cérébrales n'ont pas fait grand chose d'autre que de consommer de l'alcool et de la drogue. J'étais à la rue en un rien de temps. Mais je me suis repris en main, avec la discipline du conditionnement, j'avais le droit de consommer des substances quand on parlait de littérature québécoise dans les médias. En un rien de temps, j'étais sobre, clean, et sans subvention. Ma vie prenait une autre tournure. C'est ce que nous verrons dans le prochain épisode de Parlons Gnan Gnan.

 

MOMENT DU PASSÉ

 

Dans ma période de mendicité, un autre regard sur la société a surgit en moi. Et j'étais dans cette situation à cause de la misère mentale de mes concitoyens, j'ai jamais digéré ça, me retrouver dans la misère sociale à cause de ta misère mentale. 15 ans, en plein rattrage, soudainement la société se retrouve où j'étais, il y a quinze ans. Vraiment. Y'a pas à dire.

Et ce que je me disais dans ma période de mendicité. Alors la chaleur du soleil, et la tôle des voitures. Tout ça à cause de ta misère mentale.

 

LE RETOUR DE PARLONS GNAN GNAN

 

Parlons Gnan Gnan se veut une hagiographie importante des souffrances de ma vie, mais avant, il faut rétablir la vérité.

Stéphane Fallu, dans Stranger Thing.

Lucie Laurier, dans Fallout.

Serge Postigo, dans The 100.

Amir Khadir, dans Fear of the walking dead.

Ce n'est plus des coïncidences, c'est un plan élaboré, en secret, avec l'accord des maisons d'éditions et de l'armé américaine.

Le monde doit s'ouvrir les yeux.

 

LA FARCE MENTALE

 

C'est souvent une question de farce mentale, il faut savoir l'apprivoiser, manoeuvrer dans l'orgie des subventions et des programmes, c'est la principale qualité des intellos et des littéraires, la farce mentale, savoir quoi ne pas dire au bon moment, et savoir bien remplir des formulaires. J'ai tout simplement pas ces qualités, mais remarquer, je suis pas publié non plus. Question de farce mentale.

 

L'ERREUR DE MA VIE

 

Parlons Gnan Gnan, c'est un ode à l'exclusion sociale, la mienne. Si on retrouve des centaines de littéraire à Paris en train de se lancer des gros ballons de plages, sur les bords de la Seine, il faut savoir que pas un, pas un d'entre eux n'a ouvertement offert son soutien à la lettre ouverte du Harper's en 2020, pas un.

Moi oui.

C'était l'erreur de ma vie.

Résultat, toujours plus d'exclusion sociale pour moi, on brûle mon patin sur les toits de Paris avant de crier Olé et de scandé des slogans pour célébrer ma mort. C'est super tendance, c'est vraiment pas juste moi.

Ainsi, je survis.

A l'erreur de ma vie.

 

L'ENTREVUE

 

- Mais alors, qu'est-ce qui est arrivé?

Malaise, silence, les yeux se détournent.

 

Revenons un peu en arrière.

Dans un effort, vraiment opportuniste, d'inscrire ma BD dans le live-action du documentaire, je place, en ligne, une petite annonce, pour rechercher un lecteur, ou même une lectrice, du Marché des illusions. J'offre le café et les beignes. Rapidement, j'ai quelques réponses.

Pour replacer le lecteur et la lectrice dans le cadre de l'époque, et à partir de mes souvenirs, disons que ce livre avait eut un retentissement assez important. Plus que La Défaite de la pensée, d'Alain Finkielkraut, plus que l'écologie du réel, de Pierre Nepveu, plus qu'un livre de Pascal Bruckner, il n'y a probablement sur le marché des idées que la génération lyrique de Ricard pour l'égaler, dans sa réception. Probablement aussi parce que les politiques ont commencés en n'en débattre. Somme toute, c'était une référence. Probablement même un entrevue à Radio-Canada.

 

La personne devant moi mange des beignes. Elle m'assure avoir lu le livre, à l'époque.

Et puis, après, quoi, le neo-libéralisme, la guerre aux terrorismes et les néo-conservateurs. D'accord.

Mais ensuite, il n'y avait rien dans l'actualité pour " éveillé " une quelqueconque référence. Et on parle pas d'un obscure bouquin. Même The Humain Stain, de Philip Roth, je reviendrais pas pour dire quelque-chose. Mais là, c'est comme un effondrement intellectuel.

 

La personne devant moi, comme toujours, ne dira rien.

Sur le plan des idées, c'est rien.

Même un best-seller, ça ne laisse rien derrière.

Même si ça aurait pu être utile, personne ne l'a mentionné.

Le seul bénéfice que je vois dans cette histoire c'est de mettre de l'avant le prêt-à-penser dans les tendances de consommation.

C'est plutôt troublant à vrai dire, cette histoire.

Plus de mémoire collective.

Même pour un gros vendeur.

Généralement, on va blâmer les manipulations du discours dominant avec son appropriation idéologique et commerciale, mais ici, la responsabilité incombe à un lectorat. C'est comme avoir visionné un documentaire important sur le sujet, dans une salle pleine, que pour ne plus jamais en parler, ne serait-ce même que pour s'opposer. Même Francis Fukuyama reste dans les textes pour qu'on exprime son désaccord envers ces idées.

Ici, plus rien.

Que des conflits de personnalités, j'imagine.

Et ultimement, les gens vont probablement plus se souvenir de Parlons Gnan Gnan que de tout ça.

 

LA DÉSINFORMATION ET LE BULLSHITEUX

 

Plusieurs personnes, de très peu d'envergure, vont soudainement affirmer que Parlons Gnan Gnan fait la promotion de la crise de confiance dans les médias, du déficit démocratique, et finalement joue le jeu de la désinformation et du contrôle social. On peut rien contre la petitesse des gens, on peut juste blâmer l'éducation, et le populisme de droite, avec sa saleté dégueulasse. Je suis une victime dans cette histoire.

 

 

 

 

 

Screenshot_20240411_113642.jpg

 20240411_175647.jpg
20240411_174115.jpg
20240411_175623.jpg

Screenshot_20240411_051502.jpg

Screenshot_20240411_050452.jpg

Screenshot_20240411_052446.jpg

 Screenshot_20240411_061944.jpg
Screenshot_20240411_052855.jpg

Screenshot_20240408_084101.jpg

 Juste pour dire, mentionner Lynd Ward n'a aucune influence sur le statut d'un web-bédéiste. Mais, les problèmes sont liés à la culture, au savoir et à l'écrit, qui sont des problèmes de langue, de culture et d'éducation. Donc, mentionner des personnes avec un statut va faire jouer des notions. Ni en France, ni au États-Unis, c'est un problème. C'est vraiment juste au Québec que ça se passe, et c'est un problème de statut, et de hiérarchies culturelles. Ultimement, plus de monde vont s'inscrire à la formation en continue, au pire.

 

Screenshot_20240411_031315.jpg

 Screenshot_20240411_070752.jpg

 

Screenshot_20240411_040430.jpg

 

Screenshot_20240410_035620.jpg

 Screenshot_20240409_034826.jpg

 Screenshot_20240409_033222.jpg

 

 Screenshot_20240409_132856.jpg
Screenshot_20240409_100453.jpg

Screenshot_20240409_014002.jpg
Screenshot_20240409_014057.jpg
Screenshot_20240409_012509.jpg
Screenshot_20240409_011751.jpg
Screenshot_20240409_011901.jpg

 

Screenshot_20240407_090009.jpg

 

Screenshot_20240407_103606.jpg

 

 

Rechute

Screenshot_20240405_022930.jpg

 

 

20240406_225856.jpg
Screenshot_20240406_141908.jpg

 

Screenshot_20240407_011147.jpg

Screenshot_20240406_003545.jpg

 

Screenshot_20240404_035632.jpg

 

 Screenshot_20240403_212129.jpg

 

 Screenshot_20240405_092037.jpg

Nous entamons ici la re-publication de commentaire critique, première partie de deux. Le texte a été sur mon blog en 2012.

 

 

Quatre Sœurs, Junichiro Tanizaki Folio Gallimard 889 pages

Le chat, son maître et ses deux maîtresses, Junichiro Tanizaki Nouvelles, Gallimard, Nrf, 1994

           

Je pense que notre civilisation industrielle, dans ces fondements, a arrêté ses innovations dans les années 1920, et que depuis, la vie moderne reprend et réutilise certains contenants en les ajustant. Le théâtre 1880 du Norvégien Henrik Ibsen, avec des pièces comme la maison de poupée, Hedda Gabler, et Un ennemi du peuple, servent à illustrer mon idée. De cet univers clos et fini, il advient, après une traversée des événements, des univers symboliques dans lesquels nous évoluons un temps, des repères comme des signes et des symboles marquants. Au niveau de lutte contre des occupants, l'inauguration de la statut de Louis-Joseph Papineau en présence de la première ministre Pauline Marois et de l'ancien premier ministre du parti Québécois, Bernard Landry, ne se projette tout simplement pas dans l'imaginaire occidentale comme les Irlandais dans le film The wind that shakes the barley de Ken Loach ( palme d'or, 2006). Pas la même résonance. Un mythe politique canalyse des images romantiques et lyriques, et la résistance française en est un, bien que son poids dans la mémoire de tous soit encore souvent sollicité, comme pour en faire une actualité pour tous les Français, et toute la classe politique de la république. Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient été réunis lors des obsèques du héros de la résistance, Raymond Aubrac. Il y a un aspect monumental, hors du commun, c'est indéniable, lorsqu'on regarde un documentaire de 1967 de Michel Soutter sur René Char (ubuweb), on n'en est aussi saisi. Le magazine littéraire de Février 2012, intitulé Les écrivains et l'occupation, s'intéressait à faire le portrait de différents auteurs dans le contexte du régime de Vichy, et on remarque certaines constances, avec une très grosse réserve. Les collaborateurs français s’allient à un fascisme étranger, Allemand, ils devaient en quelques sortes renier le leur et leur nationalité pour faire un acte de foi dans une idéologie raciste. On ne décèle pas cette particularité dans tous les contextes.

            Les surréalistes, Drieu, Sartre, Guitry, Giono, Mauriac, Cocteau, Céline, Saint-Exupéry. On va au cinéma, on va au théâtre, on risque la mort, tout le monde aime les héros, mais au quotidien, dans la vie, la misère, on n'est pas toujours héroïque, on se tait, on s'exile, on s'engage dans l'armé, on écrit des articles, on parle à la radio. « On se saurait assez insister sur la multiplicité des parcours et des situations qui font de chaque auteur, français ou étranger, un cas singulier » ( Albrecht Betz). Le dossier du magazine littéraire est fouillé et complet, les études, les livres et les analyses sont nombreuses. C'est donc dans ce contexte qu'on publie et que l'on lit une œuvre littéraire.

            La première partie du roman Quatre sœurs a été publié au Japon en 1943. Comme la nation était en guerre, on a dû interrompre la publication de cette saga familiale de Tanizaki, plutôt 1920, plutôt insouciante, légère, avec le monde traditionnel du Japon et la modernité occidentale chez une famille de bourgeois d'Osaka. « Osaka, grand centre d'activités commerciales et industrielles au Japon, est aussi une ville qui avait élaboré une civilisation brillante d'un type exclusivement bourgeois. Les grandes familles d'Osaka avaient sauvegardé leurs fières traditions et leur manière de vivre jusqu'à une date fort récente, et l'on pouvait observer chez elles les vestiges d'une civilisation authentique, dont l'homogénéité se remarquait jusque dans les infimes détails de la vie quotidienne » ( p.615, dictionnaire des œuvres). C'est avec la fin de la guerre que le livre en entier fut accessible, et il contient trois lignes, sinon quatre, concernant l'actualité et la deuxième guerre mondiale. En fait, il ne se passe pas grand-chose. Et c'est un tour de force littéraire, alors que la terreur du militarisme au japon s'empare de la masse pour l'ameuter vers des tueries et des massacres, à ce jour on n'arrive pas à soustraire le contexte de notre lecture d'un livre qui en lui-même se soustrait de la folie meurtrière du monde. On se retrouve en villégiature en se référant à l'univers symbolique japonais, Samouraï, Geisha, Sumo, Kamikaze. Une grande œuvre de Tanizaki. Avec son aspect hors du temps, on pense au film de Sokourov Le soleil ( 2005), portrait des derniers jours de l'empereur Hirohito et de ces rencontres avec l'armée américaine. C'est peut-être parce que l'empereur Hirohito existait, et son principe aristocratique, que le livre Quatre sœurs pouvait s'envisager. Par contre, les recherches sur les animaux marins au fond d'un bunker, par un être désincarné, hésitant, spectral dans les ténèbres d'un crépuscule n'appartiennent qu'au film.

            J'ai pas grand-chose à dire sur les nouvelles de l'écrivain japonais, publiés pour la plupart dans les années 20, à moins de peut-être constater que le vide, la vacuité est sculpté comme une bouffé d'air frais, alors qu'en Occident, si on prend les diarrhées verbales de Henry Miller (sexus, plexus) et de Normand Mailher (pourquoi sommes-nous au Viet-nam?), on dirait qu'on fait toujours face à un quartier populaire d'une grande ville insalubre. L'orientalisme, aussi chez Kerouack (les clochards célestes), a toujours un a priori serein et positif devant le néant, tandis qu'ici, on n'a qu'à penser aux piaillements constants des critiques à la pensée courte qui nous assomme en insistant toujours sur le vide de contenu, ce qui par ailleurs est souvent consternant. Pour le dire simplement, l'Asie dit oui au vide, l'Occident dit non au vide. La nature a horreur du vide. La nouvelle sur le chat et son maître est amusante, leurs intenses relations l'emportent sur l'amour des femmes et son mariage, les rebondissements semblent sans fin comme des ressorts dramatiques bien huilés, et surtout que l'auteur se prive pas de parler de litière puante, ce qui est un objet littéraire rarement abordé, je pense pas que Crébillon Fils, Proust, ou Laclos ait par un moment d'égarement commis quelques lignes sur l'immonde litière, « pestinentiel », que notre matou préféré laisse derrière lui. Tanizaki, oui! Et il va même plus loin, il y a bon paragraphe sur un pet de chat. Étonnant.     

            « La sensibilité culturelle sur laquelle reposent les romans de Murakami, ses références, qu'elles soient musicales, cinématographiques, voire même à la vie citadine contemporaine, appartiennent à un monde globalisé, elles circulent à travers la planète, elles y flottent et ont pour particularité de ne pas pouvoir être identifiées par leur appartenance ni à un lieu géographique ni à un folklore déterminés » Yomata Inuhiko, professeur de littérature comparée, prenait la parole lors d'une allocution d'un colloque organisé par la fondation du Japon, une organisation en lien avec l'État japonais et le ministère des affaires étrangères. Il poursuit « Est-ce que, dorénavant, la culture japonaise va continuer à être ainsi accueillie à l'étranger? Et si c'est le cas, dans ce contexte de globalisation, si la condition pour conquérir une popularité auprès du grand public international est la nécessite de tout asperger de « déodorant culturel », doit-on vraiment s'en réjouir candidement? ». Pourquoi tant de haine pourrais-t-on se demander envers l'objet de vos analyses? Peut-être un nationaliste japonais, frustré devant le traducteur de roman américain, et dont la langue écrite moderne emprunte non seulement le caractère oral, mais délaisse avec une insoutenable nonchalance le patrimoine du Japon. Une honte. Est-ce un chantre de l'intériorité et de l'auto-observation? Du moi intérieur comme art déco? Le journaliste littéraire François Busnel, au magazine Lire, a fait beaucoup pour nous familiariser avec l'homme, le mythe, le romancier, le propriétaire de bar, l'amateur de Jazz, Murakami. A un point tel que j'ai moi-même acheté un de ces livres, pour le revendre deux semaines après, j'avais faim, je suis pauvre, j'ai acheté des sachets de nouilles asiatiques.

 

 

20240404_024354.jpg

 

" Nelligan quittait Cacouna le 25 août 1898 et ne devait plus y revenir."

 

20240404_025435.jpg
 

 

Keisuke Kinoshita

 

 

 

Army, 1944, Keisuke Kinoshita

 

Pour ce qui est du film de propagande, on a vue mieux. N'importe quel film américain de troisième ordre est tout de même capable de vendre du patriotisme américain, qu'on dénomme avec une catégorie glorieusement transnationale du white nationalist de nos jours, ou du moins, une certaine posture idéologique, avec l'individu au centre de tout ça. Ici, c'est comme avec un film de Kurosawa, on commence avec des bonnes intentions didactiques, sur les vertus de l'armée, de l'armée fachiste de surcroît, et on aboutit à des scènes de la vie quotidienne des gens ordinaires, avec des problèmes comme l'incapacité de sauter en bas d'un pont. La séquence sensée nous montrer la rigidité et la fermeté des soldats provoque l'effet contraire, et la dernière séquence, avec des soldats en train de marcher sous la clameur d'un chant patriotique, est complément bousillé par le mère éplorée et désespérée que l'on suit depuis un moment alors qu'elle désespérait dans un close-up ou qu'elle courrait erratique dans les rues, pour évidemment rejoindre son fils partant en guerre. En tout cas, c'est le deuxième film de propagande japonais que je visionne, et je ne suis toujours pas convaincu. On est loin de Leni Riefenstahl.  Et que dire des rôles féminins chez Kinoshita.

 

 

 

The living Magoroku, 1943, Keisuke Kinoshita

 

Tout le film tourne autour d'une épée, d'une épée dont on cherche à authentifier, d'une épée qu'on tente de récupérer, comme un legs du passé et de la tradition. Un soldat au début ignore son passé familial, et on fait référence à la même guerre que dans un film de Kurosawa

 

Y'a tout de même plusieurs intrigues dans le film, on ne suit pas nécessairement que la fabrication de l'épée par le forgeron. L'état de santé du fils par exemple. Le sort de la terre ancestral. Le mariage du chauffeur d'autobus. On pense souvent à Ozu. Les ancêtres et la tradition.

La fin fait la promotion du travail de la terre avec une main d'œuvre et des bèches. Tout cela après que le fils eut regagné sa vitalité, revivifier par l'héritage des traditions, et qu'il ait encourager ses ouvriers avec un chant déclamé. Ce qui normalement ne convient pas dans un film de propagande (dépression, défaitisme, manque de vitalité) est ici présenté sans fard dans le cours du narratif.

 

 

 

Morning for the Osone family, 1946, Keisuke Kinoshita

 

 

Le mélodrame recueille visuellement des éléments du romantisme, et quand c'est en couleur, c'est généralement kitsch, et je n’ai jamais compris comment on pouvait s'identifier au kitsch.

Le film est vraiment magnifiquement construit pour une production de 1946, même le cinéma des années 50 va difficilement atteindre ce portrait des dynamiques sociales, avec en ouverture un chant de Noël chrétien en famille, où la mère occupe une grande place, elle s'était démarquée à l'école, et puis la musique classique pour ce regroupement, qui commence à questionner les pensées d'un intellectuel, avec son article contre la guerre, le tout avec des portraits filmés individualisés. La réunion est interrompue par la police, qui vient chercher la fauteuse de trouble pacifiste. Et pour finir, des femmes, des lettres et des larmes.

L'argument antimilitariste et pacifiste est présent.

Encore une fois, on pense à Ozu, avec une scène banale, ordinaire, c'est anodin, et finalement c'est vraiment humain.

C'est rempli de discours sociaux, avec des personnages haut en couleur pour les tenir, les propos. Après la déconfiture du fils qui ne veut pas partir à la guerre, le frère du mari de la mère s'entretient longuement avec elle en condamnant le libéralisme de son frangin, et en affirmant, en redressant la tête, l'autorité paternaliste et sa déception envers le lâche, son fils.

La maturité du cinéma japonais de cette époque, avec la présentation de relations interpersonnelles naturelles et sans artifice. Mère endeuillée et colère de fin de guerre. Et une jeune femme tient tête au militaire désabusé.

Excellent film, incroyable, j'aurais donné une palme d'or. Et la fin, reprendre les codes de la propagande pour un message pacifiste et patriotique. Incroyable.

 

 

JUBILATION STREET, 1944, Keisure Kinoshita

C'est comme un Ozu plus tranquille.

Dans un quartier, une ville, en périphérie, un regard porté sur la vie de ces habitants, surtout des femmes, avec des portraits filmés d'elles alors que l'on parle en voix-off, alors que leurs incompréhensions devant les devoirs du patriotisme en ces temps de guerre deviennent la rébellion sourde.

En fait, si on compare avec le cinéma Québécois, on se retrouve devant des enjeux dramatiques plutôt mince : il pleut, et l'homme, qui revenait visiter son passé, décide de partir à nouveau, il le dit à un autre homme. C'est le genre de situation dramatique qui n'est pas spectaculaire, mais ici elle est incarnée dans le destin d'un homme, sur fond d'une société qui va continuer, comme on l'a vue. C'est ici que ça diffère, sur ce fond de société, quand on pense par exemple à Camion (2012) de Raphaël Ouellet, avec les rêves d'une bluette amoureuse qui s'écrase quand elle choisit un autre, tout se focalise autour de ce mince enjeu, mais tout le reste disparait, aucune mémoire des situations antérieures, aucun personnage secondaire, et on ne parle même pas des troisièmes rôles. Ce qui manque c'est une texture sociale, en dehors de la narration qui nous préoccupe, et c'est ce qu'on retrouve ici. Et à travers la structure mélodramatique, on s'intéresse malgré tout au drame intime des personnages.

En fait, on se rend compte que la propagande, ça fonctionne dans les deux sens, surtout au temps des guerres mécanisés et industrielles, avec son fort taux de mortalité. Parce que derrière tout ça, c'est des gens qui meurent. Longue séquence sur les réactions suite à l'annonce de la mort du soldat. On est loin de l'image du guerrier fou furieux suicidaire ou de l'ombre anonyme dans les feuilles de la jungle.

Puisqu'on parle de la disparition d'un aviateur, un plan, un avion dans le ciel, et le visage triste de la veuve, la fiancée à qui il avait dit que lorsque son avion tourbillonnait hors de contrôle vers le sol, il pensait qu'à elle. Ce qui est une image forte.

 

Il devrait y avoir des triggers warnings à chaque fois qu'il y a de l'angélisme dans les médias, parce que j'ai un haut le coeur à chaque fois : beurk. Mais comme je suis contre les triggers warnings, ça n'aide pas, je fais juste beurk. Solution, le site d'information de FranceInfo, toujours vient fait, je fais jamais beurk ici.

Évidemment, dès qu'on affirme quelque-chose, on va immédiatement trouver quelqu'un pour s'opposer et contredire le propos. Si j'insiste sur le fait et l'opinion, Miriam Siverberg va s'empresser pour déclarer que n'entend pas démêler " the fact and the fiction". Bon, si on me le dit, j'ai pas de problème. Mais faut me le dire. Et en plus, ce n'est pas gratuit, elle interprète le texte social, et va souvent tenter d'évaluer correctement ce que Lipovetsky nomme les " valeurs hédonistes". D'ailleurs, ce qu'elle fait est à la base d'une attitude que plusieurs personnes n'arrivent plus à regarder, complètement naturalisé. Soit prendre les discours sociaux pour les mettre sur le même plan. Résultat, la langue, la culture et l'éducation encaisse des lacunes et des manques. Il s'agit d'un roman, ce n'est pas un documentaire. Il s'agit d'un film, pas d'un reportage. Savoir bien distinguer les réalités, c'est user de discernement, et affiné son jugement. Pour ça, c'est important de distinguer le fait de l'opinion. Qui dit interprétation va aussi dire bonne interprétation, et mauvaise interprétation. Comme le discours dominant carbure en pervertissant le message, on peut sérieusement questionner le traitement de l'information. Par contre, avant la mauvaise interprétation, il y a une information. D'où le fait et l'opinion. 

 

20240402_224419.jpg

 

 

Screenshot_20240403_075532.jpg

 

 

Quizz

Et l'auteur, c'est qui?

20240403_080259.jpg

A) Lester Bangs

B) Eileen Myles

C) Hal Foster

D)Huey Copeland

E) Rosalind Krauss

F) Dave

 

Screenshot_20240403_091034.jpg

 

Nobel de littérature, dont le surréalisme est surévalué, selon moi, au détriment de plusieurs autres éléments, comme la modernité. En 1937, des trains, de l'électricité, des journaux, comme un quotidien. Et une geisha. Tout le livre va tourner autour de cette geisha. On est loin, isolé, et les romans les plus bourgeois que je connaisse, c'est des romans japonais des années 30 et 40. Pas étonnant que tout part en fumée à la fin du livre, entraînant disparition. Rien ne bouge. On pourrait en effet lui accoler une étiquette de roman nihiliste.

 

20240403_105102.jpg

 

 

 

 

 

 

etat provincial234.jpg

 

20240401_203756.jpg

 

 

 

On pourrait en faire des listes, mais à la base, c'est une crainte en regard du réel qui vient engendrer des censures sociales. Et censurer le réel est probablement l'affaire la plus bête. 

Le fait et l'opinion.

En passant, tu as beau dire ce que tu veux, et même écouter ma thèse en 3, 000004 secondes, regarder le capital symbolique se figer, le problème est un problème de lectorat. C'est tout.

" Le déni de citoyenneté se loge dans des dysfonctionnements sociales, tout comme la censure sociale. Pour ce qui est de tes problèmes interpersonnelles, y'a surement des lignes téléphoniques pour toi."

Dumbing Down, surnommé " You-can-quote-me-on-that".

#DumbingDown

 

Dans les mouvements de la modernisation, on peut dire qu'autant la société québécoise que sa culture vont se stabiliser autour de '74-'76, avec la Superfrancofête, à Québec, les rencontres internationales de l'underground, à Montréal, et l'élection du Parti Québécois, au gouvernement.

Comme le soulignait Kundera dans un texte, autant en France qu'au États-Unis, les anciennes hiérarchies culturelles vont se faire remettre en question. Par contre, lorsque je mentionne une stabilisation de la société et de sa culture, il faut comprendre qu'un nouveau cadre de références vient de se faire construire, en phase avec l'époque, mais que celui-ci l'est pour la première fois. On exhume le passé, et on regarde vers l'avenir. Et c'est aussi un ensemble d'éléments qui vont être mis en place, s'appuyant sur différents discours sociaux. On en retrouve encore, ici et là, de tout cela. Si je peux dire Marc-Aurèle Fortin, c'est à partir de ce qui vient d'être mis en place.

Je vais souvent revenir avec Culture and Imperialism, d'Edward W. Said, mais j'ai des raisons. L'une d'elle, c'est son champ d'investigation, soit des romans. Si cette façon de faire est parfaitement légitime, encore hier une étude sur la mobilité sociale, Trahir et venger, de Laélia Véron et de Karine Abiven, sortait en librairie, en s'appuyant sur des livres d'Annie Ernaux et d'Edouard Louis. Par contre, cette approche est mal adaptée au Québec et ses réalités sociales, ou du moins, devrait aussi inclure des considérations sur la télé, la radio, le théâtre et le cinéma, la chanson pour trouver des assises.   

Un article de La Presse nous informait que le célèbre groupe d'humoriste RBO allait présenter The Cirque à l'amphithéâtre extérieur Cogeco de Trois-Rivières. C'est une production du Cirque du Soleil, et la huitième de la série hommage, après Beau Dommage, Robert Charlebois, Luc Plamondon, Les Colocs, Les Cowboys fringants, les divas, et Guy Lafleur. Sur le plan de la langue, de la culture et de l'éducation, on remarque le rôle particulier de la chanson, et de l'oralité. Et toute cette série découle, en quelques sortes, des assisses que l'on retrouve dans la stabilisation de la société et de la culture, quelque part dans le Haut-Modernisme tardif. Ceci indique aussi que la littérature ne fait plus événement.  Mais de toute façon, elle le faisait surtout pour d'autres raisons, soit de revendications sociales ou d'affirmations nationales, dynamiser des dynamiques culturelles et sociales. Et avant même tout cela, elle faisait événement pour surcompenser son statut auprès du lectorat, parce qu'à la base, c'est toujours, et depuis très longtemps, un problème de lectorat.   

Il y a quelques temps de cela, dans les pages numériques du Devoir, un article faisait état du portrait décomplexé des lecteurs et des lectrices. C'était basé sur des données, et surtout, du monde qui lit. Le portrait était celui d'une norme, d'une normalité. Dans les hiérarchies culturelles, c'est le genre de donnée qui intéresse.  

Une fois qu'on a compris les différentes composantes d'un mainstream, on comprend ce qui prédomine. Et ce qui peut aussi expliquer qu'on a plus de chance de retrouver dans la culture publicitaire et commerciale des blagues sur les livres et les lecteurs. Il s'agit d'être populaire. Doit-on oublier les livres pour autant? Pas du tout, cela reste dans le champ des questionnements. Par contre, comme je l'affirmais, sur un même sujet, sur une même thématique, lorsqu'on se penche sur la culture québécoise, il serait bénéfique d'aller aussi rechercher son sujet soit au cinéma, soit dans les chansons, soit dans les séries télés. Ceci n'est pas autant valable en France ou au États-Unis. 

Pour ce qui est du conventionnel et du standardisé, c'est un autre sujet. 

Pour ce qui est du critère de la couleur de la peau, on dirait que c'est souvent des gens mal dans leurs peaux qui en parlent, et comme je connais Albert Jacquart, la culpabilisation collective ne me rejoint pas vraiment. Par contre, c'est un problème en regard de la Citoyenneté, de la Nationalité, et de langue commune. Un problème de mixité sociale et de diversité, de plurialisme. Un problème en regard d'une dynamique sociale, incapable de s'y retrouver.

On sait pas ce qu'Albert Jacquart penserait des Néo-Décoloniaux. Probablement qu'on l'empêcherait de parler. 

Mais on arrête pas les discours, prenez Peter Sloterdijk à sa leçon inaugurale au Collège de France, avec l'évocation des dragons et de l'Europe, rien ne l'arrête.    

Il y a trois sources principales pour le discours des Néo-Décoloniaux, soit la crise migratoire, l'internationalisation des conflits, et Al Jazeera in english. Tout cela va contribuer à disqualifier Albert Jacquart à cause du critère de la couleur de la peau. 

Revenons ici sur ce groupe social qui est celui des lecteurs et des lectrices. On le nomme le lectorat. Les nouvelles hiérarchies culturelles vont surtout s'articuler à partir de fandom, et le phénoméme, avec les influenceurs et Onlyfans, va s'accentuer. Le lectorat, comme groupe social, en tout au Québec, n'est pas au sommet de la pyramide, tout comme les intellos. C'est surtout dans un cadre institutionnel qu'on va les retrouver. Ce qui n'empêche pas des personnalités publiques de lire des livres. 

C'est peut-être le moment d'aborder le complexe radio-canadien, qui va bientôt être dans le DSM. À cause de la valeur symbolique fossilisés de Gabrielle Roy, le complexe Radio-Canada s'imagine dans des airs de grandeurs, et il pense, sous l-effer de ce délire, être plus important que le collège de France et que la Sorbonne, voir même Havard. C'est un conservatisme sur le plan du capital symbolique, qui a de la difficulté à même regarder les nouvelles valeurs, d'ici et d'ailleurs. A une autre époque.

En fait, c'est statique, avec peu de références, comme un élitisme, et ça garde l'argument de l'autorité. Ce qui devrait plutôt en être un de la diversité, et de la dynamique. Selon moi, c'est en multipliant les sources que l'objectif de la construction d'un cadre de référence varié va être réalisé.

Et il faut du soutien. Vous allez voir, le domaine du jeu vidéo va être abandonné prochainement, ça va être lâché, même si c'était là après des années d'attente, en rattrapage.

Il faut des politiques culturelles, et il faut de la démocratisation de l'art. Pour ce qui de la démocratie culturelle, trop, c'est comme pas assez.

Ne pas séparer les faits de la fiction dans l'optique d'étudier le texte social, un peu comme une psychanalyse sauvage, pour en faire ressortir des éléments, c'est une chose, dans le cadre d'une étude. Sur le plan social, on arrive alors au concept d'une " identité narrative". Et c'est ici que les problèmes commencent. Avec ce passage vers la réalité sociale, sans plus aucune médiation. Ce qui est un peu dommage, parce que la base même d'une travail en sociologie, c'est de faire des entrevues, et d'identifier des co-occurences, pour délimiter des zones, des endroits et des interactions problématiques. Mais avec nos apprentis-sorciers, tout ça semble se pervertir.

Il y aurait sûrement beaucoup à dire sur les espaces sociaux, le discursif et les prises de paroles, mais si l'on peut parler d'aliénation sociale, c'est bien à partir de cela, et des temps sociaux aussi. C'est surtout devenu un enjeu récemment sous plusieurs aspects. Du point des interactions sociales, de la désinformation. En regard de la Citoyenneté, de la Nationalité et de la langue commune, c'est surtout un enjeu pour la Citoyenneté. D'autant plus qu'avoir des opinions et les exprimer, c'est important. Mais de nos jours, avec le règne des chroniqueurs-vedettes, je ne suis plus du tout convaincu que de transmettre un message et des idées est aussi important que de pouvoir faire une scène. Et là, on touche aux espaces sociaux. Parce que c'est plus vraiment fermé le dimanche, c'est ouvert 24hrs.

Peut-être faire un background historique sur l'enjeu social, pour éclairer les lanternes. C'est d'ailleurs un peu ce que je fais avec le mainstream québécois. L'idée, c'est vraiment essayer de construire un cadre de références, en familiarisant certaines références. Le show-business est une guerre d'égo, comme beaucoup de chose finalement, mais il s'agit surtout de briser des patterns, de modifier des attitudes, d'arrêter de s'envisager de le rejet et la privation. Au pire, c'est juste accepter qu'Alfred Desrochers et que Gaston Miron écrivait des poèmes. Ta vie continue, la mienne aussi, mais on est pas obliger de se sentir amoindrie ou mal parce Monsieur à un livre avec son nom dessus. Ça arrive. Ça peut arriver à n'importe qui. Dans mon cas, c'est Aria 2, mais bon, c'est l'idée.

J'explique mal comment le scandale Natascha St-Pier passe sous le radar, mais c'est récurrent, prenez les deux inédits de Jean Genet, chez Gallimard, Mademoiselle et Héliogale, silence, ça ne rentre pas dans la narration de nos hierarchies culturelles. On trouvait, et il fallait chercher, des informations dans le JDM sur un type ultra populaire au ROC, mais I.A.B. ici, et une autre nouvelle, sur un type, toujours I.A.B., mais avec un succès commercial avec ces livres. On nous cache tout et on nous dit rien.

Et finalement, mon side project d'un bêtisier commence à prendre forme. J'ai quelques lignes.

Le critère de la couleur de la peau d'Albert Jacquart.

Le White nationalist de l'impérialisme japonais.

La personne ayant un vagin et la personne de petite taille.

La " mélancolie de l'homme blanc" est une façon habile de ne pas dire une " conscience malheureuse".

Le privilège blanc est évident devant cet itinérant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31 mars - accès difficile- bug de blog

 

Et la qualité sonore d'un enregistrement laisse à désirer. Dans mon système de son, à 3 mètres de moi, il y avait soit du Robert Johnson, soit du Kokomo Arnold, soit du Leadbelly, et on dirait que le speaker est à côté de moi. À que le son sortait de mon laptop. En tout cas, on dirait que je me fait enterrer par une musique de background. C'était pas le but de la communication.

 

La logique est la suivante : action - représentation. C'est ce que je mettais de l'avant dans " Le fait et l'opinon", travail en ligne qui, comme le bug informatique et comme le bug du blog, offre des dysfonctionnements qui ne sont pas de moi. Donc, on récapitule, action - représentation. Information- traitement de l'information. La mauvaise réponse, que l'on rencontre à tous les jours, c'est //représentation - traitement de l'information//.

 

Screenshot_20240331_000030.jpg

 

Y'a 15 ans, je dénoncais les ratés de la société et maintenant je dénonce les ratés de la société. Moi, ça me dépasse.

 

 

 

 

Screenshot_20240328_170638.jpg

 

Le bug du blog, c'est passer de " C'est bloqué ", à " On me bloque".

Nombre et date : 28 mars, accès difficile.

Selon moi, je serais " coupable dans tes associations d'idées", ce qui est assez particulier. Je nie les faits.

 

Screenshot_20240330_021426.jpg
Screenshot_20240330_032227.jpg
Screenshot_20240330_032348.jpg
Screenshot_20240330_032546.jpg

 Screenshot_20240330_043919.jpg
Screenshot_20240330_043835.jpg

 

- Pour être limpide, ici, quand on parle de Citoyenneté, de Nationalité et de langue commune, c'est mon concept, ça m'appartient, et quand on parle de langue, de culture et d'éducation, c'est encore mon concept, il y aura bientôt un bouton PayPal qui...oui, simple mortel.

- Tu impliques que les maisons d'éditions de Montréal ont intériorisés les normes de Sensivity training, et que finalement...

- Que les éditeurs de Montréal, théoriquement, travaillent pour l'armée américaine...

- Mais ça veut dire...

- Que Kévin Lambert travaille pour l'armée américaine.

- Et ben, j'ai mon voyage.

Screenshot_20240329_065042.jpg

 

 

Screenshot_20240329_163454.jpg

Screenshot_20240329_043115.jpg

 Screenshot_20240329_190541.jpg

Screenshot_20240330_024121.jpg

 

 

Screenshot_20240329_071421.jpg

 

La régression tranquille va aussi mettre en jeu certaines caractéristiques du modèle développé par Anthony Giddens dans Les conséquences de la modernité, brièvement, pour le complexe militaro-industriel, le contrôle de l'information et le contrôle social, soit la surveillance dans un certain cadre. Au sortir de la pandémie, c'est bien la surveillance qui a été sollicité, pour différentes raisons. Celle-ci peut être directe, ou indirecte, lorsqu'il s'agit du contrôle de l'information. Si son modèle est opérant dans la modernité, quand est-il dans nos sociétés postindustrielles? Car c'est bien ici qu'il semble y avoir une difficulté, entre le moderne d'une culture de l'imprimé et la culture numérique, de l'autre. Sous évidemment la pression du contrôle social et du contrôle de l'information. La régression tranquille, sous cet angle, c'est entrer en discussion avec de l'arriéré, avec une phase du développement de notre société comme figé dans le temps, dans l'involution. Et si on rajoute le manque de progrès social, et l'anomie, on se retrouve dans une situation  où la classe politique préfère faire la sourde oreille, pour rester au pouvoir, et garder le contrôle.

La régression tranquille est une fiction sociale, et une fiction sociale est une working theory, comme on dit. Je suis vraiment pas le premier à faire de la fiction théorique, c'est même un signe de la condition du relativisme culturel dans lequel on se trouve. Par contre, sur ce sujet de la fiction théorique et du savoir théorique, il en revient à Stuart Sim, dans un livre intitulé Critical Theory, a graphic guide, d'avoir dénouer avec finesse le scandale Sokal, qui avait fait grand bruit. En effet, la science voit selon certains paradigmes les modalités de son exécution changé, selon Kuhn. L'erreur fondamentale, comme le suggère l'auteur, est de s'imaginer pendant 2 secondes qu'une fiction théorique allait changer un paradigme scientifique, alors que ce n'est qu'un discours scientifique qui peut faire évoluer un paradigme. La fiction théorique aussi, peut-être, mais pas de façon significative. Autrement dit le Master narrative de la science est un discours scientifique. Par contre, la place qu'il occupe en société n'est pas nécessairement dominant, ce qui fait en sorte que le discours scientifique devient un discours, et la condition du relativisme culturel est reproduite.

 Les catégories sociales vont jouer dans les hiérarchies culturelles, tout comme le statut, mais c'est surtout le cadre de référence qui va articuler l'ensemble, et celui-ci est, à tort ou à raison,  fortement marqué par le facteur générationel. La régression tranquille met en valeur cette réalité en prenant en considération une certaine désagrégation des représentations de la social-démocratie, car ne pas en tenir compte c'est être tributaire d'un cadre de référence déphasé. Par contre, rien n'empêche cela, on peut parfaitement vivre en pensant en fonction du cadre de référence de sa génération, c'est même somme toute la norme. D'où le problème des hiérarchies culturelles, et de la mémoire collective.

Si le post-structuralisme a décidé de complètement évacué les grands ensembles de la Citoyenneté, de la Nationalité et de la langue commune, pour se concentrer sur des sous-ensembles, et même des sous-ensembles de sous-ensembles, et même le off du off du sous-ensemble du sous-ensemble, faudrait pas s'étonner alors de la marginalisation. Et de la même manière, si ta finalité est ton moyen, et que celle-ci est de couvrir d'insultes des Straighs, comme catégorie sociale découper dans la réalité et/ou discours, faudrait quand même pas s'étonner du plus curieux des retours des refoulés, c'est à dire des straighs qui à leurs tours vont couvrir d'injures d'autres catégories sociales. Ce théâtre du microcosme et du microscopique est navrant, et il faut garder la langue, la culture, et l'éducation en tête, plutôt que d'abandonner tout ça dans la décomposition, et les propos un peu bête. Il faut que le " dressage" arrête, il faut plus de jeu vidéo pour ta console. Et voir ces gueulards aller est tout aussi navrant. Tu leur donne une catégorie sociale, et ça gait du millage, et du millage. Et à l'époque, comme tout le monde se répandait pour hurler leurs mécontentements et leurs d'égouts envers les punks, le mouvement Novo - jeune gens moderne a passé sous le radar. Après, les bobos, avec le dégoût et le criage, surtout pour s'en démarquer. Il y a tout une étude à faire sur la construction discursive à partir des catégories sociales. De nos jours, fier de pouvoir placer le nom Derrida quelque part, les études sur la construction discursive à partir de la non-presence de catégorie sociale vont probablement décrocher des subventions. Voilà pour la pensée.

Comme le disait notre prophète, dont les mots nous abreuvent encore à ce jour, Greil Marcus : " ...the all-time winner in the pompous words of self-congratulation sweepstakes...". Non, c'est pas cette phrase, c'est celle-ci : " Punk showed me you could be whatever you wanted to be, and that's the way i've lived my life". Il n'y a rien  d'autre à dire, c'est juste dommage que le message a pris 20 ans avant de se rendre aux classes moyennes. Sinon, je sais pas, j'écoutais du métal, alors...

 

Disons 20 ans.

15, disons 15 ans.

Disons des années.

Des années à ferrailler dans l'opinion publique, pour en découdre avec l'abus et la bêtise.

Parce qu'il y a des limites.

Parce que faut le dire.

Parce que je refuse qu'on m'arrache mon humanité, et que ta pub est niaise.

Mais avec la régression tranquille, c'est encore plus bas, c'est encore pire.

L'opinion et le jeu démocratique deviennent un enjeu. Alors qu'on est dans un système démocratique, depuis des siècles.

Et, que dire. Il y avait des signes avant-coureurs, mais quand la pire ordure antisémite se nomme Amos Gitai, on sait qu'on vient de basculer vraiment ailleurs.

Et si le gens s'imaginent que j'apprécie écrire sur la régression tranquille, dis-toi que ça 15, non, 20 ans que j'affirme mes opinions comme citoyen, des années à dire que le mur est là, droit devant.

Et comme de fait, il est là, droit devant.

 

 20240328_022822.jpg

 

Retour à Foucault. Après quoi, 15 ans, 20 ans, qui sait. La citation est la même.

L'une de sa particularité est de réussir à présenter positivement une valeur.

( Et j'allais me fendre en quatre pour discuter du mécanisme impliquant le pouvoir et sa résistance, comme quoi " le pouvoir lui-même génère l'excès de résistance qu'il ne peut plus dominer", et l'erotisation, ah oui, l'erotisation, tout ça dans un texte de Slavoj Zizek, de '97, Le multiculturalisme ou la logique culturelle du capitalisme multinational, des choses qu'on savait déjà, depuis longtemps, jusqu'à ce que je tombe sur ceci : " Dans les conditions capitalistes actuelles, la matérialité du cyberespace génère automatiquement l'espace illusoire et abstrait d'un échange " sans friction", où la condition sociale particulière de chacun est oblitérée." Cet homme vit dans un phantasme complet où le bug informatique n'existe pas.)

Mais j'imagine que le contexte de réception n'est plus le même. C'est à dire que le vernis social de l'arrivisme ne va plus l'inclure dans son cadre de référence. Parce que de nos jours, en dehors de cela, je doute du développement de la pensée. Surtout quand on tombe sur le texte d'une personnalité publique, un texte de quoi, 15 ans, 20 ans, assez connu, et finalement, même si c'est pertinent, il n'est plus au goût du jour, et va disparaître de la mémoire collective. Alors voilà, une citation de Foucault. Ça fait quoi, 15 ans, 20 ans que je l'avais lu. Qui sait. Qu'est-ce que ça rapporte.

 

20240328_005447.jpg

 





Screenshot_20240327_170102.jpg

 

Screenshot_20240328_010113.jpg

 


Screenshot_20240327_170627.jpg
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Screenshot_20240327_170627.jpg

 

Bashung et l'outlaw chic, ça dit quoi?

Et bien, pas en '85, non, pas en '85. Ou peut-être, Tour Novice, peut-être. Mais dans les années '90, avec Confessions publiques, oui, là, oui, outlaw chic. Après, un peu, peut-être, de moins en moins.

Ce que les nouvelles sorties d'albums viennent éclaircir, c'est surtout le fait qu'en '85, le style Bashung, celui qui va l'amener au firmament de la chanson française, voir même ailleurs, est carrément là. Avec les musiques électroniques aussi. Écouter live tour '85, c'est aussi se dire Non mais je rêve ou quoi?

Il y a toujours beaucoup de courants musicaux, on écoute pas tous la même zique. Autour de 1981-1983, Bashung va plutôt du côté du post-punk, et moderne Novo, plus européen comme courant. En fait, la nouvelle chanson française, ou la nouvelle nouvelle, là on sait plus, découle de ces références. Mais voilà, Bashung le fait en 1981-1983, dans cette période du Haut-modernisme tardif, et donc, le résultat, en 1985, tout est prêt, tout est nickel, l'improvisation et les guitares, les claviers et la dégaine. Autre résultat, il passe complètement inaperçu.

 

 

 

20240327_161219.jpg

 

 

 

20240326_162213.jpg

 

 

 

 

bug informatique 2.jpg

 

Screenshot_20240325_173938.jpg

20240325_185344.jpg

 

 

Retour au Bug informatique

 

On va le voir ce soir, 9 humoristes sur 10 sont incapables d'accepter la condition artistique, c'est comme ça, ça change pas, incapable de voir autre chose que le milieu de l'humour, et même avec un compte en banque assez pourvu, le foutage de gueule va toujours vers les mêmes cibles. La seule chose qu'on va voir, c'est les questions de statut et de hiérarchies culturelles, et comment un capital symbolique, ça ne se partage pas. Heureusement, je parle la langue française, ce qui fait qu'au moins 7 humoristes sur 10 ne comprend pas un traître mot de ce que je raconte.

Les adversaires acharnés de la langue, de la culture et de l'éducation au Québec à toujours été les humoristes, et l'humour, de façon générale. Si les écoles tombent en ruine, si l'éducation n'intéresse plus, si les journées de culture sont un bide, si le stade olympique et les cônes oranges, si le métro et l'hydro, si les vagues de criminalité et la violence sociale, le gag a toujours été responsable, c'est un fait connu de tous, mais personne n'ose le dire tout haut.

 

Nouvelle section pour mon émission l'état provincial, l'univers de la non-blague. Il s'agit d'une section où j'aurais pu faire une blague, mais que je ne fais pas. Comme un droit de réserve, pour vous laisser dans votre univers médiatique de palais de justice, d'arena de hockey et de poste de police.

 

 

20240325_171013.jpg

 

20240325_170603.jpg

 

Nombre de blague sur la mythologie dépassé des Baby-boomers : 2

Nombre de blague sur la photo présentée dans la rubrique Fait divers : 3

Nombre de blague sur un texte publié dans la rubrique Opinion du Devoir : 2

Nombre de blague sur une annonce que le politique réalise, ou pas : 1

Nombre de blague sur la colonie artistique de Montréal : 5

Nombre de fois où j'étais à deux doigts de tout plaquer pour utiliser une IA virtuelle pour me " faire une petite amie" : 0

Nombre de fois où, à l'instart de la police de la langue, j'ai hurle "Mouton de panurge", plutôt que " Peau de banane", expression polliticaly correct popularisé par Yves Corbeil dans le téléroman éponyme, tout en faisant ma petite danse et en me pinçant les nipples, devant l'outrance d'une intertextualite qui refuse de dire son nom : 5

Nombre de blague du milieu de l'humour sur le milieu de l'humour que je n'ai pas compris, faute d'intérêt : 48

Nombre de blague sur l'hagiographie du moment: 1

Nombre de blague sur les subventions du fédéral qui débloque, comme ça, un investissement : 2

Nombre de blague sur la mauvaise qualité du journalisme qui renonce à faire un traitement de la nouvelle au profit d'un copier/ coller : 1

Nombref de blague que je pourrais faire sur de la shit que je considère comme de la fake news pour des cervelles malades et pourris : 4

Nombre de blague sur les relations Québec- Europe : 2

Nombre de blague où je pourrais faire une intertextualite avec un célèbre gag impliquant des hommes préhistoriques et la représentation de mammouths laineux : 3

Nombre de blague impliquant ma communauté virtuelle du jeu Second Life : 1

Nombre de blague sur ta frustration : 1

Nombre de blague sur Madame Anglade depuis qu'elle n'occupe plus ses fonctions : 6

Nombre de blague sur la respectabilité sociale et les conventions sociales :

- disons à partir de maintenant- 1

Nombre de blague où la déconsideration vise des gens d'une Nationalité particulière, parce que cela brille dans la médiocrité :

- disons à partir de maintenant-9

Nombre de blague sur le sens du partage de  la gauche radicale de Montréal : 1

Nombre de blague sur la mission de la littérature québécoise : 1

Nombre de blague sur la commission d'enquête sur l'ingérence étrangère : 3

Nombre de blague sur les écolos: 1

Nombre de blague impliquant la phrase : " Ta corporéité est l'équivalent d'une mort sociale". : 1

Nombre de gag sur ta sous-évaluation : 1

Nombre de gag qui utilise le terme " minorer" : 1

Nombre de gag sur ta mesure d'atténuation : 1

Nombre de gag impliquant l'humanisme libéral et le terme " beige": 1

Nombre de blague sur le manque de blague concernant la répression des forces de l'ordre : 1

Nombre de blague sur le propos infantilisant de certains médias : 2, et la journée n'est pas terminé

Nombre de blague sur une gauche dont le message social contribue à l'isoler en société : 1

Nombre de blague sur la crispation devant la blague sur la gauche dont le message social, rassembleur, contribue à l'isoler davantage en société : 1

Nombre de blague sur la blague visant la crispation devant la blague sur cette gauche dont le message sociale rassembleur contribue à sa marginalisation en société : 1

Nombre de blague sur ceux et celles qui n'ont pas compris la blague de la blague de la blague : 2

Nombre de blague sur des institutions scolaires fermées à cause du langage : 3

Nombre de blague sur un blagueur implicant la phrase " Nous-autres, on blague pas" : 1

Nombre de blague sur la foutaise des médias qui insulte l'intelligence moyenne : 3

 Nombre de blague sur des tentatives d'implications émotionnelles, et de chantage émotif, alors que je suis en train de lire un livre : 2

Nombre de blague impliquant un gros Boom et le stade olympique : 1

Nombre de blague sur l'activité sexuelle des jeunes n'impliquant pas les juges, les avocats, la police, le psycho-éducateur, et les familles : 1 

Nombre de blague impliquant la revue Marianne : 1

Screenshot_20240326_163931.jpg

 Nombre de blague sur les dépassements de coûts pour des contrats au fédéral : 2

Nombre de blague avec le mot " mausolée " et " cervelle asséchée " combiné ensemble dans la même phrase avec " décalage culturel" : 1

Nombre de blague sur le déficit démocratique que tu creuses avec ta " méthode d'intervention " : 1

Nombre de blague sur des articles, dans les journaux, qui commencent par Nombre de...: 1

Nombre de blague impliquant Radio-Canada et Madame Anglade: 1, et elle est vraiment drôle, mais je me réserve.

 Nombre de blague analysant adéquatement la situation où mon blog se retrouve avec l'intérieur à l'extérieur pour l'intérieur de...la formulation exacte m'échappe pour l'instant.

Nombre de gag sur la sacro-sainte famille di Québec : 2

Nombre de gag sur les délires d'un propriétaire tout-puissant qui viendrait sauver la situation : 1

Nombre de gag sur des journalistes heureux de gagner le prix Cracker Jack pour leurs travails de recherches et leurs traitements de l'information : 1

Nombre de blague sur les arguments-bidons contre la religion du hockey, parce que nous on est fier de payer 560$ pour notre ticket et de voir des joueurs multimillionnaires perdre, mais comme pas à peu près : 1

Nombre de blague sur la " blanchité" de l'extrême-droite et des suprematistes blancs : 1, mais elle est vraiment très drôle.

Nombre de blague sur les invendues de la nouvelle bio de Franz Fanon : 1

Nombre de blague sur la solidarité des québécois et des québécoises : 1

Nombre de blague sur un journaliste québécois incapable de localiser l'info qu'il partage, contre une rémunération, tout en faisant des fautes d'orthographes dans le titre de la nouvelle, est-ce que j'ai mentionné qu'il était de nationalité québécoise, oui, non, et bien il est de nationalité québécoise, sûrement médiocre et fier : 1

 

 

Et je l'ai complètement échappé

Screenshot_20240325_194702.jpg

 Screenshot_20240325_232706.jpg

 

 Théoriquement, dans un autre environnement numérique, tout ceci ne poserait pas de problème, mais les temps ont changés, tout comme le paysage numérique. Doit-on encore rappeler qu'un déficit démocratique n'arrête pas de se creuser, et qu'une très grande proportion de personnes n'ont plus ni d'intérêt ni la confiance pour aller chercher leurs informations dans les canaux traditionnels. Il font tout ça maintenant avec des réseaux sociaux. D'où la diffusion de désinformation. Sur des réseaux sociaux. Autrement dit, doit- on  encore le rappeler, le public visé n'est plus captif d'un système média dont la censure sociale n'a été que mise en valeur par les réseaux sociaux, et le partage de l'information.

Le résultat est encore davantage de ce qu'on nomme par convention un " knowledge gap", et comme dans les 10 dernières années le post-structuralisme et le relativisme culturel n'ont pas, de façon significative, modifier les tendances, voir la scène politique, ce développement de la culture numérique ne va probablement consolider ce qui déjà travaille sur le plan des fractures sociales, de l'intolérance et de l'exclusion sociale. Ici, un point aveugle d'un système social. Et c'est d'autant plus étrange comme censure social que je n'arrive pas à comprendre la nature de la menace. Sauf peut-être si justement on a affaire à des gens dressés pour opérer des programmes.  Mais bon, un intello, au Québec, ça n'intéresse pas assez de monde pour causer même un débat d'idée, et comme tout le monde carbure à la culpabilisation collective pour admirer sa conscience malheureuse, on pourrait avec 10 sur 10 et 100 $, que la réalité sociale n'aurait d'autres solutions, pour préserver probablement une image de soi-même, que d'expulser ce corps étranger. Et comme le problème est aussi un problème de circulation d'idée, on se retrouve avec les mêmes problèmes concernant la langue, la culture et l'éducation.

C'est à se demander si plutôt que d'éliminer et d'enrayer l'anomie, la société québécoise ne l'a pas institutionnalisée.

 

Autrement dit, comme phénomène social spécifique, l'anomie dépasse le cadre des institutions sociales pour, souvent, les entraîner dans son maelström. Par contre, et c'est une dynamique particulière, l'institution sociale, et son effet institutionnel dans le monde social, a plus de chance de surnager à la chose. D'autres facteurs vont intervenir, notamment ĺa volonté politique, et la volonté du politique. Mais passé un certain stade, comme maintenant, avec la régression tranquille, l'anomie a tendance à plombé l'ensemble, comme ces différentes composantes. Le lien ici a travailler est entre la notion, l'anomie, et la fiction sociale, la régression tranquille. Comme celle-ci se base sur différentes réalités, elle perdurent aussi longtemps que ces réalités sociales. D'ailleurs, des tendances émergent et viennent un peu confirmer tout ça.

 

Screenshot_20240327_005541.jpg

 

Avec la régression tranquille, une tendance dans le secteur de la production de l'information va venir se raffermir. Une information de masse, de mauvaise qualité et souvent contrefaite, se retrouvant sur des plateformes numériques et des comptes de réseaux sociaux, vont dorénavant se substituer aux informations officielles et plus travaillées, des salles de rédactions plus traditionnelles. Les fractures sociales et le déficit démocratique se retrouve désormais dans les organes d'informations qui nourrissent les consciences citoyennes, et l'apparition de votre influenceuse favorite sur votre écran de portable va discourir avec vous des informations de vos centres d'intérêts, et de ce qui vous plaît, finalement. On dirait du Philip K. Dick, mais c'est une tendance réel, tout comme suivre sur des comptes des IA virtuelle, influenceuse de leurs états, en est une autre. Bien sûre, les générations plus âgées, celle qui a attendu sur attente plus de 4 hrs parce que le chatbot Syri venait se planter royalement auront de la difficulté à embarquer à la station de ce nouveau terminal. Mais est-ce vraiment très important.

Comme pour nous la langue, la culture et l'éducation est important, on n'a pensé à une nouvelle de science-fiction écrite par Sarah Lotz intitulée Home Affairs, qu'on retrouve dans une anthologie, Science fiction by African Writers. Et comme on a vraiment rarement l'occasion de pouvoir ploggé de la SF africaine, on l'a fait.

Le thème de la mécanisation guidé par une IA rationaliste avait par contre déjà été traité, Philip K. Dick, qui d'autres, l'avait fait dans sa nouvelle Autofab, publié en '55 dans Galaxy science fiction. Ici, l'humanité doit trouver une ruse pour empêcher le programme de ravitaillement d'épuiser les ressources naturelles de la planète. Thème typique de l'époque. Mais à quoi cela bien servir, puisque l'intérêt maintenant se déplace pour acheter des livres fabriqués par des machines et des programmes informatiques. Et quand c'est pas la littérature, c'est les arts visuels, la photographie, des tableaux. Bientôt des avocats et des politiciens, bientôt que ta communauté, et un gouvernement mondial, pourquoi pas.

D'ici là, la crise des médias va continuer, et c'est toujours le même joueur clé qui manque : le lectorat. Et celui va ailleurs.

Comme moi, une citation de Horie Kiichi, un critique dans les années 20, au Japon : " L'être humain est en passe de devenir simplement une autre machine, sans aucune aspiration, sans aucun pouvoir d'imagination ou d'invention, exécutant sans relâche le travail assigné, ne sachant rien faire d'autre". 

 

And you can quote me on that.

 

Screenshot_20240326_020841.jpg
Screenshot_20240326_020917.jpg

 


Screenshot_20240325_222527.jpg
Screenshot_20240325_222445.jpg
Screenshot_20240325_222252.jpg
Screenshot_20240325_222418.jpg

 
Screenshot_20240325_232825.jpg
Screenshot_20240325_232834.jpg

 

Screenshot_20240326_001222.jpg

 

Avec la censure sociale de l'élite mediatico-politique, je ne sais pas si c'est le bon moment de parler de Rose Pettigrew, une modèle qui faisait fureur à Londres, comme ses soeurs, durant la fin du XIX siecle. D'ailleurs, le look fin-de-siecle, va se retrouver dans des tableaux, ce qui confirme qu'à Londres et à Paris, à cette époque, les modèles féminins avaient la cote, ou plutôt, certains types avaient la cote. De nos jours, on voit des visages génériques, mais en fait, à l'époque, une partie du jeu était de reconnaître la modèle, dans certains milieux artistiques. Mais peut-être ne devrions-nous pas aborder ce genre de sujet en société.

 

( De nos jours, comble d'ironie, le capital symbolique se retrouve distribué autrement, et plutôt que de vouloir acquérir le traitement de l'image, c'est plutôt le portrait de... qui deviendrait l'intérêt, à cause de l'aura de la " célébrité " cachée. Ceci dit, le décryptage, ici plus populaire, mais le décryptage des images faisaient partie des expositions. Savoir lire un tableau, et de l'autre côté, savoir choisir l'anecdote, ça faisait partie du boulot. C'est probablement de cela que cette pratique est dérivé, plongeant probablement certaines personnes dans l'hilarité lors des vernissages.)

 

 

 

 Naguère j'avais pondu un paragraphe pour nuancer Sloterdijk, et puis, finalement non, le développement de nos sociétés lui donne raison. Alors, pour contrer le dressage de nos institutions scolaires et pour contrer le dressage des médias, tout en réfléchissant sur les hiérarchies culturelles, le mot clé ici est dressage, il radicalisait un peu Foucault, donc concernant ce dressage, un exercice, 5 produits culturels que vous considérez comme vraiment bon. Question : est-ce que tout le monde a les mêmes réponses ?

 

Screenshot_20240323_204011.jpg

 

Ainsi, une conscience malheureuse se fait former. Et comme résultat de programmation, pour Jason Bourne ( The Bourne Trilogy), c'est l'histoire de sa vie.

Peut-être vous ne le saviez pas, mais l'IA est déjà présente dans le monde universitaire, sous la forme d'une analyse de contenu quantifiable. Ainsi, le nombre de fois que le mot Sloterdijk apparaît devient un graphique, et on voit l'occurrence monter ou descendre en fonction du nombre de fois qu'on le cite. Un sorte d'indice de la notoriété, pour rendre la célébrité sur le campus américain plus palpable. Le seul problème, c'est que les questions qu'il peut soulever avec sa critique ne sont pas quantifier, l'argument reste le même. On pourra toujours dire : " C'est du show-business, ce cancre, ce sous- Sloterdijk !", non seulement ici il va être crédité, pour l'occurrence, mais le contexte d' énonciation est brouillé. Voilà pour l'IA.

Autre exemple si on poursuit la réflexion, " contexte d'enonciation", c'est aussi ce que Bakhtine nommait " dialogisme", c'est à dire qu'un énoncé du langage se retrouve mis en relation dans les discours sociaux du moment, voir à l'instant même dans notre réseau social et médiatique préféré, ce qui mène aussi à des distorsions, puisque le " contexte d' énonciation" peut brouiller et pervertir le message, tout comme le traitement de l'information, mais dans tout les cas, l'analyse de contenu quantitative ne va pas faire le lien entre les deux énoncés. C'est un peu la réalité des synonymes qui vient interférer avec les mots univoques de certains énoncés, sans parler des débats théoriques, ou 5 personnes parlent de la même chose, avec 5 terminologies différentes.

Et pour en rajouter une couche dans le brouillage, on arrive en plaçant du Stuart Hall dans la conversation, qui, en elle-même, devient une interdiction sociale, une censure sociale, plombé par une injonction sociale, alors qu'une pointe d'ironie venait tourner en ridicule ce qui probablement guide cet appareil critique. Le drame intime de l'exécutant.

Mon expérience personnel est collaboré par un article sur Franceinfo, mais comme je suis un québécois, non seulement mon opinion, mais mon expérience à moins d'importance. Reste plus qu'à avoir une discussion familière, alors que je suis en train d'écrire sur mon cell pour que les mots se retrouve sur l'écran de mon blog, et la situation est résumé.

Screenshot_20240323_235036.jpg
Screenshot_20240323_235010.jpg
Screenshot_20240323_234938.jpg

 

 

 

 

 

20240323_190558.jpg

 

 

Screenshot_20240322_230114.jpg

 

 

 

 

Screenshot_20240319_122448.jpg

 

 

 

 

 

 

 

- Et ces...

- Oui, et bien quoi.

- Tu es en train de..

- C'est une personne ayant un vagin, je floute ses tètes, c'est la nouvelle réglementation.

- Ah bon.

- Et tu lis...

- " Représentation de la condition féminine dans le cinéma d'Almodovar: une arnaque.". C'est un truc européen. Polémique, plutôt polémique. Tu fais beaucoup de floutage comme ça?

- On a des rushs. C'est tendancieux ton livre.

- J'imagine que ça dépend où.

 

 

Pervertir le message. J'avais oublié.

Donc, on reprend, dans les discours sociaux, on va en valoriser certains, plutôt que d'autres, pour ainsi dire construire un discours social. Faudrait un jour penser aux conséquences de vivre dans des " flux" de discours. Ça tombe bien, c'est ça que je fais, sans une seule cenne de subvention.

Un discours dominant va fonctionner avec des censures sociales et de la désinformation, avec une appropriation idéologique et commerciale des phénomènes, sans oublier le résultat : une perversion du message.

Et ça, un curé de province ne vous le diras pas. C'est garantie.

 

D'ailleurs, you can quote me on that, le phénomène important sur le plan Des hiérarchies culturelles, en tout cas, un très important, c'est le décentrement de la culture de l'imprimé, avec ces médias et son mode de fonctionnement, par la culture numérique. Désolé pour les amateurs de zapping, mais c'est un phénomène qui s'inscrit dans la longue durée. Et les innovations technologiques, comme l'IA, ou anciennement la création dans un espace virtuel de 3D, ou Donkey Kong, vont maintenant occuper un autre espace que celui des marges. C'est un phénomène important, et médiatique aussi, qui va modifier des échelles de valeurs, et comme de fait, entraîner d'autres jugements de valeurs. Ce qu'une déconstruction à la Derrida va tenter de remettre en question. Avec des résultats disons mitigés. On choisit pas son fandom.

J'ai des sérieux doutes parce que tout le monde veut du pré-maché, et j'ai un texte ici quelque part qui mentionne que la lecture d'un seul ouvrage de Derrida à pris environ 8 mois, et le type est un universitaire, il en a vu d'autres. Alors, quand on va de l'avant avec cela, j'ai un doute. Surtout que juste lire un recueil de 50 pages semble juste trop.

Comme le disait Greil Marcus, critique de rock et prophète, " self-serving claims".

" winner in the poumpous words of self-congratulation"

"The writer's contempt and loathing"

" Nothing more gratifying than being abpe to reduce art to biography"

"Near-worship"

" Mind-Boggling"

" Follow standard academic exegesis"

" you-can-make-it-if-you-try"

" he's just a commercial sellout".

Et beaucoup d'autres expressions. Le jugement rapide, concis, la déclaration choc, c'est de la critique rock.

 

P. 58, Jarrett Earnest

 

" I was mortified when i came to America to find students asked to read these complicated essays at top speed. It had taken me three months to digest De la grammatologie ( 1967), and they were asked to read it in one week. Impossible! Of course they could not understand it, and the result was garbage- a theoretical bouillabaisse that came out for years afterward."

 

Comme le disait Sloterdijk, reconnaître autrui et un autrui meilleur que soi, c'est un peu le point de départ. Ou à peu près, j'adapte.

 

Ici, si on pense à la Citoyenneté, à la Nationalité et à la langue commune, c'est bien la Nationalité et la Langue commune qui va modifier d'emblée les hiérachies culturelles. Faut peut-être être non seulement un québécois mais un hétéro pour savoir que généralement, autant dans sa propre Nationalité qu'ailleurs dans le monde, on peut juste pas être au top. Mais ceci dit, la Nationalité et la langue commune, même dans des grands ensembles comme Ubuweb par exemple, vont intervenir. Et comme au Québec, les références françaises circulent, on se retrouve avec un point de vue en marge des hiérarchies culturelles nord-américain, qui, de toutes façons, n'ont aucune considération pour la culture québécoise, comme la plupart des québécois d'ailleurs. Pour revenir à la superfrancofête de '74, la figure ici serait Félix Leclerc, un auteur compositeur du Québec. Il aurait, on suppose, c'est des spéculations, influencé Brassens, mais comme on le sait tous, une québécois hétéro ne peut pas être au top, donc, c'est des spéculations.

 

 

Screenshot_20240320_233115.jpg
 

 

 

 

 

 

 

 

Screenshot_20240320_190924.jpg
 Screenshot_20240320_202920.jpg

 

 

Screenshot_20240318_224025.jpg

 

Screenshot_20240320_120540.jpg

Screenshot_20240320_171750.jpg

 

Screenshot_20240320_180845.jpg

 

En sortant du confinement de la pandémie, la régression tranquille.

L'une de ces caractéristiques, c'est un nouveau regard défavorable et des réactions émotives fortes, sinon très forte, envers toutes les figures du service public. Aujourd'hui, le personnel de la STM, mais demain, le personnel d'Hydro, les maires, les politiciens, les journalistes, les chroniqueurs. Tout visage public s'engage à être défigurer dans la régression tranquille.

 

" Welcome to the jungle". G'N'R.

 

20240319_154501.jpg

 

 

 

Et le bug du blog est de retour à partir d'ici.

Donc, c'est un stuck-up straigh l'origine du problème. Probablement avec une IA de surveillance. Des mots problématiques. Pour un stuck-up straigh.

Screenshot_20240319_233818.jpg

 

 

D'où ça vient?

Les promesses trahis de la société de consommation, avec l'inconfort qui devient ingérable? Des secteurs spécifiques de l'industrie culturelle? Une mobilité sociale stagnate? La perte du pouvoir d'achat?

Une conception de l'espace public et des services publics qui carbure à son démantèlement, parce que ta personne est plus importante?

Un moyen pour faire sortir une humiliation collective, réel ou imaginé? Parce qu'il y a un imaginaire collectif de l'humiliation collective.

D'une élite mediatico-politique qui se complaît, et le mot est faible, dans les effets d'annonces? Et pourquoi, pourquoi tu es en politique, pour faire un spectacle à l'année longue dans les médias, avec des effets d'annonces, ou pour faire de l'action politique? Un élite mediatico-politique qui fait le choix de l'inaction politique, dans la télé. Pas possible.

 

La monté de l'intolérance, et de l'exclusion, n'est pas un phénomène nouveau. Et c'est peut-être ici l'un des noeuds du problème. A force de travestir et de mutiler la mémoire collective pour l'abandonner, on revient toujours à la case départ, comme si aucune lutte n'avait jamais eut lieu, et comme si aucune avancé n'avait été réalisé. C'est un peu ça, la régression tranquille.

C'est un peu le lot du poststructuralisme d'avoir tellement insisté sur la différenciation sociale que l'objectif d'avoir une société pour tout le monde plus égalitariste semble avoir été laissé de côté et abandonné. Surtout que les bourses du multiculturalisme et de la constitution canadienne de '82 favorisait tes recherches. Mais la situation est tout de même assez tordu, parce quelqu'un comme Michel Foucault, même en focalisant sur des lieux en marge des discours dominants, va pas générer avec son travail un sectarisme cul-de-sac. Faire reposer toute une armature sur certains groupes sociaux et des catégories sociales, c'est dans le prolongement des travaux de Michel Foucault. Un concept comme " répertoire d'action collective" m'apparaît par contre un peu plus en phase avec des dynamiques sociales. Mais bon...

 

Screenshot_20240319_181124.jpg

 

Screenshot_20240319_210316.jpg

 

Screenshot_20240319_230030.jpg

 

Screenshot_20240320_021241.jpg

 Screenshot_20240320_025542.jpg

 

 

 

 

J'avais déjà identifié le " bad fucking" comme étant une composante de la régression tranquille, au moins 7 histoires dans les médias sur le sujet en 2 jours, mais il va falloir aussi accorder une place toute particulière à tout ce qui gravite autour de la génitalité et du génitale. Véritable obscession d'époque, j'imagine. Faudrait voir si en Suède, avec des cours d'éducation sexuelle, la même obsession domine.

30 ans d'éducation populaire pour arriver à des histoires de bad fucking et de génitalité. Faut croire que rien n'était bâti sur des bases solides.

 

Je vais encore faire le gag. " On ne naît pas femme, on devient une personne avec un vagin ".

J'aime vraiment pas le journalisme culturel qu'on retrouve chez l'élite mediatico-politique, principalement parce que ça tente de jouer sur le capital symbolique, comme dans un deuxième temps, sans débroussailler le terrain ni vraiment parler de la culture vivante, juste là pour montrer des " réussites sociales ", souvent après 15 ou 20 ans de mise à l'écart. C'est un discours qui se base sur la réalité du milieu, c'est à dire une extension du capitalisme par réseaux, et qui n'a finalement que très peu avoir avec les pratiques culturelles. A ce compte là, allez voir des entrepreneurs pour faire des pre-papiers. Ça finit toujours par un espèce de Who's in, who's out, matinée d'une solide réflexion sur " l'expression artistique" de la démocratie culturelle, juste pour dire, et puis, la langue, la culture et l'éducation, on s'en balance. Il y a une coupe d'année, et je suivais l'actualité, un essaie sur une poète américaine, fabriqué par quelqu'un d'ici, se retrouve sur une liste pour gagner un prestigieux prix en France. Et c'était la première fois que j'en entendais parler. Les déconnectés des cafés de la rue Laurier, faudrait travailler et arrêter de faire du social. En France, c'est une autre histoire, et au états aussi. P1

 

Mais est-ce vraiment tout ça le problème de la montée générale de l'intolérance ?

En 3 ans, on n'a plus de condamnation publique, via les medias sociaux, qu'en 10 ans quand la culture de l'imprimé imposait ces frontières, et surtout, son temps d'antenne. Dans ces temps ancestraux, où l'intégration des nouvelles technologies de communication à notre vie quotidienne n'était pas la même, on parlait d'internet et de " monde virtuel".

Et cela n'arrête pas.

Pour moi, c'est un problème de citoyenneté. Et aussi une méconnaissance de la " vie numérique". Et au Québec, ce problème s'articule en fonction de la nationalité et de la langue commune. Travailler sur ça ne règle pas tous les problèmes. Mais selon moi, ça règle une partie du problème.

Ceci dit, sauf erreur, c'est le propre du discours d'une classe montante d'affirmer ses revendications et sa contestation, et de façon générale, avec les pensées du jour, l'appel à la mémoire collective, depuis la révolution industrielle, n'est pas mis de l'avant dans l'ascension sociale. On inscrit pas son discours dans la durée, on veut des résultats et de l'action maintenant!

On trouve, par exemple, des collectionneurs pour de nouvelles formes d'art, dans les nouvelles générations. C'était vrai avec les impressionniste, et encore de nos jours, avec différents styles musicaux.

Ce qui vient compliquer la donne au Québec,  c'est de un la construction d'un nouveau répertoire à partir de la révolution tranquille et d'une génération. Et de deux, l'absence complète de mémoire collective avant cela. Pour la suite du monde, en '62, va servir mon propos.

Le consumérisme vient aussi compliquer la donne. On consomme des mémoires collectives.

" Been there, done that, got the t-shirt."

 


Screenshot_20240318_224025.jpg

 

 20240319_123216.jpg

 

 

excellent livre, écrit, poursuivant une réflexion sur les transferts culturels entre le High Culture, soit le Modernisme, d'un côté, et la culture populaire, de l'autre, soit en français ce qu'on nomme le roman de gare, du prêt à jeter bon marché. L'attitude généralement ici est de disqualifier cette " littérature", alors qu'ici, non seulement c'est un sujet d'étude, ( Mais est-ce du stream of conscience Joycien que je viens de lire dans ce livre à deux balles?), mais il y a un plaisir évident dans la lecture du matériel. C'est écrit, et c'est bien écrit.

Au Québec, en fonction de la problématique langue, culture, et éducation, il faudrait faire le chemin inverse pour une étude intéressante. Soit, comment la culture traditionnelle et populaire continue de s'inscrire dans des romans. Les categories du Nomade et du Sédentaire  de Maurice Lemire sont particulièrement pertinente. Souvent, on va donc retrouver le narrateur héros, où même l'omnipresence de l'oralite, dans les textes, comme l'inscription du monde traditionnel.

Ceci dit on peut rechercher des traces du Modernisme, mais il faut généralement une masse critique pour ensuite pouvoir produire quelque chose d'original. Il y a plus de transferts culturels à partir des années 60, mais généralement les références sont naturalisés.

Est-ce que je dois mentionner maintenant mon exclusion sociale et l'élite mediatico-politique, avec sa censure sociale et sa désinformation comme mécanisme pour un discours dominant, ou plus tard...Ah, c'est vrai, j'ai pas eut ma bourse, le soutien institutionnel manque, mes lettres de refus s'accumulent, mais c'est le Groeland le responsable, c'est ça.

 

 20240319_160855.jpg

 Screenshot_20240328_163741.jpg

 

"  C'est l'histoire officielle, ça mon gars...La vrai game, c'était à Montréal, l'année d'après..."

 

image.png

 

 

Nombre de personne qu'on va retrouver sur le site Ubuweb ( 1 mention suffit) : 4 + Montréal

 

Jean-Louis Brau

 

Capture d’écran 2024-03-18 200151.png

 

 

William S. Burroughs

Capture d’écran 2024-03-18 200444.png

 

Montréal
Capture d’écran 2024-03-18 200603.png

 

Allen Ginsberg
Capture d’écran 2024-03-18 200644.png

 

John Giorno
Capture d’écran 2024-03-18 200719.png



 20240319_160819.jpg

 

 

 

propa.png

 

 

ÊTRE GOUVERNÉ PAR DES GROS GNIOCHONS 

 

Le meilleur texte sur l'humour raciste est probablement The White Noise Supremacists, de Lester Bangs. Pour reprendre ma délimitation, Lester Bangs, on aurait pu le trouver en '75 à Montréal. Il écrivait sur Kraftwerk à l'époque.

Le monde guindé de la superfrancofête aurait balancé Kraftwerk par-dessus bord. Il faut préserver la pureté du Loup, du Renard et du Lion. 

C'est comme aujourd'hui, avec le paternalisme rétrograde du centre-droit, la parentalité larmoyante et la reconquête de l'autorité, avec toute la culture commerciale et publicitaire que cela implique de mobiliser. Construire sur du vent, c'est pas donnant-donnant, on a besoin d'occuper les ondes pour ça, et un peu de censure sociale, pourquoi pas. Et on le voit aujourd'hui, devant la langue, la culture et l'éducation,  des ministres provinciaux avancer avec des positions, ben provinciales. C'est pas mieux ailleurs, ceci dit. Le court terme, ça reste du court terme. 

The Authoritarian personnality d'Ardono coûte 60 $, alors on laisse tomber.

 

Les deux événements selon moi vont jeter les bases d'un nouveau répertoire, d'une redéfinition du patrimoine, et de la légitimité culturelle. Du vivant de Charlebois, de Félix Leclerc et de Gilles Vigneault. Mais l'un des deux seulement va le faire pour le grand public, pour le mainstream. Déjà en '74, c'était l'heure des bilans, plutôt favorable, pour la culture vivante de l'époque. 

 

La langue, la culture et l'éducation, comme enjeu, vont très souvent se dédoubler et empiéter sur les enjeux de Citoyenneté, de Nationalité et de langue commune au Québec. La floppé de politiciens en panne d'idée en témoignage, mais y'a beaucoup plus d'intolérance et d'exclusion sociale, alors, c'est surement à cause des Mexicains.

 

Pour Lucien Francoeur, le reconnaissance est venu beaucoup plus tard. Mais, en 2014, avec Chansons d'épouvante, un album avec Denis D'Amour, Vincent Peake, Jacques Racine, Michel Langevin, et Joe Evil, c'est comme coulé dans le béton. 

 

Fallait que je le dise, mais dès qu'une bourgeoise lâche un pet à Outremont, tu peux être sûre que Radio-Canada va faire un reportage là-dessus, mais si la beatnick generation est en ville pour faire des conférences et des lectures, silence de mort. C'était vrai hier, et c'est encore vrai. À Montréal, et au Québec, la langue, la culture et l'éducation, c'est surtout pas dans les médias. Sébastien Diaz est le dernier des journalistes culturels.   

 

Est-ce qu'il faut dire une personne sous l'emprise de la gentrification pour être A OK?

 

Pour ce qui est de la Citoyenneté, de la Nationalité et de la langue commune, l'élection en ' 76 d'un gouvernement majoritaire du Parti Québécois ( 1976), qui va, en 4 ans, faire plus de réformes que plusieurs gouvernements, en plus de tenir un référendum en '80, marquera l'époque.

Mais ici, je m'intéresse à des hiérarchies culturelles. '74 et '75.

La réalité des hiérarchies culturelles, c'est un capital symbolique, et c'est ça qui devient un enjeu, surtout un problème, pour l'establishment. La popularité, et même l'intérêt, pour des produits culturels, cela échappe aux régulations sociales. Et très souvent, le discours dominant va compenser, et faire de la censure sociale. Le résultat, c'est surtout qu'un groupe comme Kraftwerk, c'est 10 sinon 15 ans plus tard qu'au Québec on va commencer à regarder ça. Ici, on est toujours en retard, en rattrapage, mais c'est jamais de notre faute, on n'est pas responsable.

 

Autrement dit, quand c'est pas le silence et l'indifférence qui règne, c'est un simulacre de hiérarchie culturelle qui vient s'imposer, et à peu près toutes les dynamiques culturelles se retrouvent dans l'exclusion. C'est vrai pour la BD, la performance artistique, la danse, le cinéma, la nouvelle et le roman.

Ceci n'est pas aussi vrai en France.

 

Pour ce qui est de la scène politique, en Amérique du Nord, on se retrouve plutôt dans la high society drama, comme dans Poirot et Agatha Christie. C'est un monde ennuyant de convention sociale, où l'événement tient à pas grand chose, tout en minimisant des enjeux importants. Dans ce contexte, les dynamiques culturelles et sociales de leurs propres sociétés sont plutôt ignorées. Et même avec des millions de Like, tu n'es même pas considérés, contrairement aux succès souvenirs. C'est un peu spécial, être déconnecté. Tous ce qui gravite autour du phénomène des fakes news et de la désinformation s'inscrit dans cette perspective. C'est pourquoi on peut parler d'une élite mediatico-politique. Carrément une bulle déconnecté, à la tête d'une démocratie. On assiste à des grèves interminables, les services tombent en panne, et les faillites s'accumulent, mais dans la régression tranquille, on trouve d'autres préoccupations. La crise du logement? Fait 4 ans qu'on en discute...un autre échec sociétal en vue.

 

La seule chose qui augmente, c'est la crise de confiance envers les médias, sinon tout ce qui en société à une dimension publique, et puis le déficit démocratique et les fractures sociales. Aucune désinformation n'a jamais réglé aucuen inégalités sociales. Mais c'est pas grave, on a la religion du hockey, avec un scandale qui s'éternise. Un autre.

 

Dans ce contexte, s'intéresser à la langue, la culture et à l'éducation m'apparaît plus intéressant.

 

 

Screenshot_20240112_110044.jpg

 

 

 

 

 

 

La nouvelle de la semaine est bien évidemment Foucault, qui est d'accord avec l'usage de raison chez Kant. Moi, quand j'ai appris ça, j'ai été scié en deux.

 

usage.png

 

 

Un coup partie

vb.jpg

 

 

 

 

bref, cette situation qui expédie le philosophe dans le vide, où des menteurs appellent menteurs des menteurs.

p.9

 

La violente impulsion antirationaliste dans les pays occidentaux est la réaction à un état d'esprit où toute pensée est devenue stratégie ; elle témoigne du dégoût qu'inspire une forme déterminée de la conservation de soi.

p.9

 

 

p. 11

Au fond, personne ne croit plus que ce que nous apprenons aujourd'hui puisse résoudre les « phénomènes » de demain; au contraire, il est quasiment sûr que ce que nous apprenons aujourd'hui est de nature à les faire naître.

 

 

« La France des Lumières (1993) témoigne également de sa fidélité à une ambition d'histoire totale, horizon moins présent chez son cadet. »

 

« L'histoire de la France des Lumières devient celle de la manière dont hommes et milieux se sont diversement appropriés structures mentales et valeurs culturelles, dans une permanente confrontation des horizons économiques et sociaux, point d'ancrage de leur existence même. » (Roche, 1993, VI.)

 

Même si c'est beaucoup plus la séquence et la discontinuité qui m'intéresse, n'en reste pas moins que mettre de l'avant une stratification sociale plurielle en interaction et dans une dynamique sociale où l'on cherche à obtenir des structures mentales et des valeurs culturelles m'apparait plus juste en regard de l'évolution des réalités sociales. Même si la culture dominante fait circuler des modèles culturels, dans l'offre culturel surabondante, on sélectionne quelque chose pour nous refléter, ou pas. Mais on sélectionne tout de même un livre, un film, une chanson. La plupart des modèles vont insister sur le caractère univoque de la transmission, pour généralement ensuite évoquer le social ou le politique, voir l'économique.  

 

In cold blood, Richard Brooks, 1967

 

Il y a quelque-chose d'inoubliable dans la route qui mène à la maison des Clutter, avec ces deux rangées d'arbres de chaque côté, et les branches qui se rejoignent au-dessus de la route, comme si le chemin émergeait, surplombé par des branches entremêlées. Ce n’est pas la première fois qu’on voit ¸a, mais ça nous m`ne directement vers la fatalité de cette histoire.        

Chose qui semble complètement évacué de nos jours, la lourdeur des récits personnels, les blessures de nos vies comme source des représentations et des souffrances sociales spécifiques. L’enfance meurtrie. De nos jours, on va focaliser sur des généralités collectives. Source de tous les maux.  

Le film est bien écrit, parce que le crime, le saccage, résonne dans la société, sans être un prétexte pour faire du portrait sociologique. Le policier prend à partie la presse écrite en mentionnant tous les clichés qu'une salle de rédaction va fabriquer autour du travail d'une enquête, et ça sonne vrai.

Toutes ces instances de la société, et le passé enfouie dans les histoires de chacun, ne va finalement pas modifier grand-chose à la tuerie, cet insensé. Du moment où on se retrouve dans la maison des Clutter, avec la famille ligotée dans différentes pièces, sans récompense matérielle aucune, sauf la conscience d'être ridicule dans tout ça, on bascule dans l'insensé. Avec une pièce d'argent d'un « kid » dans ces mains, tout disparait, les murs, la nuit, reste plus rien, et pour donner corps à ce vide, reste plus qu'à éliminer tout le monde, sans raison apparente. C'est ici qu'on rejoint le nihilisme. C'est ici que plus rien n'a de sens, n'a de valeur.

 

            (15 déc. 2023)

 

Henry, portrait of a serial killer, John McNaughton. 1986

 

Dans la veine plus graveleuse du cinéma des années 90, c'est le cas de le dire, puisque c'est même l'une des qualités de l'image, toute une série de film délaissait les aspects moralisateurs pour venir présenter des cas lourds ou plus souvent qu'autrement, l'individu est au centre des problèmes sociaux. Natural born killers (1994), Silence of the Lambs (1991), Requiem for a Dream (2000).  Même le film Pi (1998) va se pencher sur le déraillement de la logique rationnelle chez un individu, pour le plonger dans la folie. Parce que la folie et le meurtre était une thématique qu'on retrouvait, tout comme l'arrive des caméras vidéo, on voit ça aussi dans One false move (1992), une nouvelle technologie dans des milieux défavorisés, ce qui se met au service de leurs délinquance et de leurs crimes, principalement par narcissisme. Un film de Haneke aussi va articuler les mêmes éléments. (Benny’s video, 1992).

On focalise souvent sur Henry, mais pas du tout sur son complice médiocre, c'est un raté. On voit ça dans ces comportements de mâle dominateur à la recherche de gratification sexuelle auprès du client de sa drogue, dans le char, duquel il reçoit un coup de poing, échec de nouveau, auprès de sa sœur, échec et coup de semonce d'Henri, et finalement sa nécrophilie, filmé sur vidéo, de la femme qu'il vient de tuer dans son salon. Et c'est sans parler de l'enseignement qu'Otis écoute religieusement d'Henri. Il répète constamment les mêmes comportements, comme le viol de sa sœur ou comme le visionnement en boucle de son viol sur l’écran de sa télé. Il n’évolue pas.

La fin ambiguë du film, avec Henry, la voiture, le chemin, le coffre arrière et la valise laissé dans le champ, après que ces dernières paroles aient été « Now go to sleep » à la sœur avec la guitare « out of pratice » dans la chambre d'hôtel, ce qui laisse sous-entendre qu'il l'a aussi tué, vient placer le film dans le courant nihiliste, avec finalement toujours des restes, et toujours de la matière derrière soit, fut-elle inanimée et morte, sans vie, comme une chose. Le caractère épuré de la mise en scène vient s'appuyer sur le milieu modeste du récit. Aucun excédant, on est dans le nécessaire pour vivre dans une grande ville.

Le plan rapproché talking head de la sœur d'Otis, alors qu'elle est à la table de la cuisine et qu'elle témoigne des abus sexuels de son père, vient faire appel à un registre assez singulier, que la consommation banale de faits divers dans les journaux populaires stimule jour après jour sans qu'on puisse agir sur ce conditionnement social. Je veux dire le fatalisme et la résignation devant l'injustice sociale, une sorte de fatum pour les classes populaires qui en vient à accepter tout ce qui lui arrive. Le caractère détaché du témoignage, s'il est plutôt un bon signe dans la vraie vie, vient ici pour banaliser l'histoire, une histoire sans importance, comme le meurtre de la mère d'Henri n'est pas très important, quelque chose à oublier.

 

            (29 nov. 2023)

 

Falling down, Joel Schumacher, 1993.

 

Très bon film avec de solide performance d'acteur, mais ce n'est pas tant la constante inimitié d'un darwinisme social rampant que rencontre le principal protagoniste, jusqu'à un nazi dans un sous-sol, c'est en fait la dernière image du film qui résume bien l'interrogation principal du film : la bande vidéo d'une fête d'enfants, avec la famille. Le personnage principal est prisonnier de cette image, mais le film lui-même va questionner constamment l'image. Le personnage principal confronte constamment les perceptions des autres à son endroit, jusqu'à la toute fin, ou finalement, dans un shot down de western, il dit tout haut « C'est quoi, c'est moi le méchant? ». Cela vient remettre en question cette mise en scène finale. D'ailleurs, toute sa progression, son retour à la maison au milieu de l'enfer urbain devient comme épique, et justement, retrouver dans le conflit et les problèmes sa femme, qui n’est plus sa femme, tourne en ridicule les conceptions traditionnelles du récit. Le héros contemporain ne retrouve plus le confort d'une famille, sauf dans le passé, dans des images enregistrées sur vidéo. La prise en charge d'un carnage urbain, en laissant destruction sur son passage, devient une critique sociale de cette même société. Et aussi, l'autre récit, le policier partant à la retraite, va donner un coup de poing à son collègue, lors des célébrations de son départ, parce qu'il vient d'insulter sa femme, mais aussi parce qu'il vient de dire une banalité. Y'a beaucoup de choses qui se passe dans le film, l'air de rien.

 

(29 nov. 2023)

 

 

Deliverance, John Boorman, 1972

 

Excellent film de 1972 dont on va retrouver la trace dans le cinéma d'horreur, surtout la trame narrative du trip qui vire au cauchemar. L'économie de moyen aussi, avec le réel filmé, l'extraordinaire du quotidien est très bien rendu à l'écran, la physicalité des acteurs au naturel, on glisse, on tombe, on perd l'équilibre, rien n'apparaît travaillé. Même la mise en scène du mort percé par une flèche sur le tronc d'arbre apparaît normale dans ce contexte.

Et au-delà de l'histoire, c'est sûr le plan symbolique que résonne plusieurs représentations, la perte de l'innocence, le crime, le mensonge, le traumatisme aussi. Il y aurait toute une étude à faire sur le traumatisme, après le viol, surtout en fonction d'un récit qu'on invente, qu'on veut croire, et que l'on donne à la société parce qu'on ne veut pas affronter sa loi, parce que le réel dans lequel on se trouvait a été déchiré avec l'agression, l'impuissance, la honte, et aussi la violence et le meurtre que cela a déchaîné. Cette séquence dans les bois, comme la civilisation au bord de la barbarie, comme dans un western aussi de John Ford je pense, ou finalement on comprend que la loi de la société, c'est pour la société et les gens civilisés, et que lorsqu'on se retrouve en périphérie de celle-ci, dans une zone grise, les conventions sociales ne sont plus les mêmes.

 

            (28 nov. 2023)

 

20240314_070227.jpg

 

20240223_154555.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Est-ce

 

la fin du bug du blog?

 

 

Screenshot_20240303_181500.jpg

Log du bug du blog

26. Accès limité.

27. Accès limité.

28. Accès limité.

29. Accès limité.

 

 Screenshot_20240302_060957.jpg

 Screenshot_20240307_020624.jpg

 

Screenshot_20240304_200750.jpg
Screenshot_20240305_040801.jpg

Screenshot_20240301_214050.jpg

 

 Screenshot_20240305_041621.jpg

Ce siècle avait déjà 24 ans quand Le bug informatique et Le bug du blog sont survenu, soulevant des questions qui vont continuer de hanter les années à venir. Est-ce que l'explosion de la subjectivité, dans tous ces états, à besoin d'une défaillance du monde technique pour surgir et inscrire sa tonalité dans plus d'une centaine de fichiers audios? Lourde question.

 

L'autre question est encore plus difficile. Est-ce que l'enfantillage est de la déconstruction? Ou comment un texte qui rame dans une direction en vient à se prendre dans exactement ce que ça dénoncait. Ou pourquoi les niaiseries l'emportent. Vaste question. Le whiplash d'un contre-courant ? La vie numérique n'est plus ce qu'elle était.

 

Le public non plus. On doit s'adapter, et descendre à votre niveau pour communiquer. Misère. Peut-être que la section " On vous le dit pas!" devrait en présenter moins, en faire moins. 3 ou 4 news avec des critiques sociales, pas plus. Mais ça entre en contradiction avec la recherche du moment Audiard. Enfin, peut-être la société n'est pas prête pour des moments Audiard. Donc, être moins productif, si je vous ai bien compris.

 

Il n'y a plus de rationnel, c'est les paralogismes qui nous gouverne.

 

Inhospitalier.

 

 Screenshot_20240224_234047.jpg

 



Screenshot_20240224_165657.jpg
Screenshot_20240224_155123.jpg

 

 

En allant vers...

 

20240317_120728.jpg

 

 

 

     Je dois écrire sur un événement, une rencontre internationale à Montréal, en '74, pour remettre les pendules à l'heure, mais c'est beaucoup plus difficile que je ne le croyais. 

            Prenez la polémique entourant Aya Nakamura, avec des insultes et des fachos. Elle n’aurait pas le droit non seulement de chanter, mais d’avoir la citoyenneté française, et avec cela, de représenter la France. J’ai écouté sa chanson « Baby », et non Aya, je ne veux pas être ton « Daddy », mais bon, si c’est ça qui te branches, qui suis-je pour t’empêcher de vivre, et de chanter tes désirs et ton hédonisme. Et pour moi, tu es une française, aucun doute, comme Vanessa Paradis, aucun doute.

            Et c’est un peu ça, le nœud du problème, la censure sociale, comme une composante, avec la désinformation, du discours dominant. C’est l’un des éléments, mais il y a aussi l’appropriation idéologique et commerciale des phénomènes. Et c’est pour ça que je parle de ça, parce que Ministry réutilise les méthodes du système contre le système, mais je ne suis pas rendu là, parce que Ministry, c’est la drug culture, c’est le radicalisme, c’est beaucoup de chose Ministry. J’avais du Ministry en cassette, et le groupe vient des années 80.  Les chansons de cette époque, il y en a. Mais c’est les plus récents albums qui retiennent mon attention, comme des éditoriaux pertinents. On peut parler de la plus récente trilogie. La dernière trilogie. La dernière trilogie de Ministry. Une dernière trilogie, en perte de vitesse, de Ministry.

 

 

 

           

 

 

C'est peut-être ici le point tournant, vers le métal industriel.

 

 

 

Je vais essayé juste de rester sur la dernière trilogie. Sur l'album, la reprise de " Search and destroy", avec ` David Ellefson à la basse. Il venait de se faire jeter de Megadeth, à l'époque, pour un scandale sexuel en ligne. Sa réhabilitation passe donc par Ministry. 

Encore une fois, sur le plan du sampling, c'est top notch. Un véritable instrument. Par contre, comme avec tout instrument, les véritables percées dans l'innovation semble être chose du passé. Je dis ça, mais c'est un peu rapide, sur AmeriKKKant, en ouverture, des groupes donneraient beaucoup pour un assemblage comme ça. La réalité, c'est rpobablement du côté de la réception. L'innovation que représentait les musiques électroniques et l'échantillonnage dans les années '90 a vécu, et maintenant c'est une composante de la culture vivante et de la démocratie culturelle. Par contre, l'utilisation du sampling chez Ministry reste particulier, et on pourrait dire, unique. 

Le message est politisé. 

Sur l'album, " Sabotage is sex", avec Jello Biafra à la parole. Là., aucune idée, mais y'a surement un scandale, et une controverse. Sa réhabilitation passe donc par Ministry.

Si on fait la lecture de Critical guide, A graphic guide, un livre de vulgarisation plutôt bien fait, de 2009, on comprend assez rapidement que l'on est avec le structuralisme, et puis le post-structuralisme, dans ce qu'on nomme, dans le consumérisme ambiant, le post-marxisme. Que cela ne soit pas encore une évidence théorique est plutôt bizarre, et un livre de vulgarisation et d'introduction, comme la série A Graphic Guide, aurait clarifier les perspectives. Mais c'est un peu trop tard. L'enjeu ici est la langage, la culture, et l'éducation. Et ta faillite théorique ne semble pas affecter tes subventions, ni ta vie sociale. 

La répétition du sampling va offrir justement, d'un coté, la production, la production, la production du message encapsulé, encapsulé, mais aussi avec sa répétition, sa dévitalisation, son ennui, son construit. Eugene Hutz chante " Cult of suffering".

Et ce que j'ai vu de toi était détestable.

Et ce que j'ai vu de toi était détestable.

Était détestable.

Était détestable.

J'ai écouté la dernière trilogie de Ministry, trois albums, et c'était vraiment bien, mais en ces temps de nationaleux fort, la question se pose : dans quel théâtre montréalais pourrait-on voir la dernière trilogie de Ministry? 

La question est un peu plombé, parce qu'un nationaleux fort, ça sort pas vraiment en ville, mais, on peut dire pas chez Duceppe, pas au TNM, pas à Denise-Pelletier, c'est déjà ça. 

Le cirque du Soleil pourrait en faire un spectacle, ou une autre compagnie de cirque, parce qu'il y a une ambiance de carnaval, de cirque. On crache du feu.

 Et dans les circonstances, une pièce comme " We shall resist", alors qu'on se dirige vers le bar pour une consommation, dans cette ambiance qui évoque des séquences de Hellboy 2, et Massive Attack, ce qui prouve qu'on peut venir de Montréal et connaître Massive Attack, devient comme notre prière et notre hymne, notre hypnose et notre réel, jusqu'à notre bouteille d'Eau à 14,50$, qui nous ramène les deux pieds sur terre. 

C'est sur l'album Moral Hygiene. 

Et pendant que la dulciné se déhanche dans l'hédonisme, avec en appuie le matérialisme, J'écoute du Static-X, et puis, bon, le techno-métal, c'était négocier une présence dans les clubs de rave et de techno, la musique électronqiue a évolué, et puis la vibe métal, c'était qu'un code, un état, c'est plus dominant, c'est même devenu de la " musique agressive" formaté et générique pour des spots de pubs, tout a disparu dans le mainstream et la marchandisation de la société, l'amplitude n'est plus la même, le genre a percé, et puis c'est terminé, et j'en écoute encore. Mais ça devient de l'ambiant, tout devient de l'ambiant.   

 Tout finira par devenir de l'ambiant. 

Si j'ai affirmé que l'échantillonnage avec Ministry était " unique", c'est que ça fait penser beaucoup plus à une installation vidéo. C'est un élément qui va construire la chanson. L'échantillonnage qu'on va retrouver ailleurs  intervient dans la chanson, alors qu'ici le zapping est intégré dans la chanson. À peu près.

Reprenons, les standards du métal industriel se retrouve sur un album Static-X, project : Regeneration vol. 2. On pourrait dire que c'est un genre musical qui vient s'appuyer sur une culture commercial et publicitaire en mettant l'emphase par la répétition, sur un caractère construit, et répétitif. Mais chez Static-X, on n'a pas énormément d'échantillonnage, comme chez Rob Zombie par exemple. Et surtout pas comme chez Ministry. Où les échantillonnages construisent les chansons comme une partie intégrante d'une installation vidéo. Une sorte de module variable avec des images, et du son, qui devient plus qu'un instrument, une sorte d'organisme bio-mécanique. TV Mind.

 Sur l'album de Static-X, la toune 13 est une reprise de Terrible lie, de NIN, et NIN, pour le genre, a été un point tournant majeur, surtout avec l'album Downward Spiral, parce non seulement le succès populaire a été au rendez-vous, mais la page de synth-pop, les claviers des années '80, avait été tourné.  Et, aussi, le mouvement culturel du cyberpunk y trouvait son compte. Il trouvait aussi son compte avec KMFDM, ou Front line Assembly. Mais dans les trois cas, il y a des compromissions avec Ministry. 

 

Screenshot_20240317_182007.jpg
Screenshot_20240317_181855.jpg

 

 

    

 

 En allant vers....

20240317_183917.jpg

Kim Gordon déclarait : " Je supporte assez peu l'idée d'être une marque". Et elle le déclare dans le cadre d'un entrevue, c'est un peu ce qui a disparu ici au Québec, trop peu d'intérêt pour ce que les gens pensent, Sébastien Diaz est le dernier des journalistes culturels.

Impossible de ne pas connaître ces albums de Sonic Youth si tu viens des années 90, ce qui me permet de discuter d'un cadre de références culturelles, ici générationelle. Et surtout transgénérationnelle, mais celui-ci a plutôt tendance à être à sens unique. Autrement dit, Kim Gordon, c'est quelqu'un. Mais pour plusieurs, c'est juste une personne qui donne son opinion dans le journal.

On trouve du Sonic Youth dans le film Irma Vep, et quand Jello Biafra hurle " Oi! Oi!Oi!" sur l'album de Ministry, y'a de bonne chance que l'Arty-punk rock de Sonic Youth soit comme laissé de côté par la Oi!, c'est historique, c'est des catégories sociales, c'est comme ça.

Grille Marcus, dans son recueil de critique More real life Rock, recense le livre de Kim Gordon No Icon, comme une autobiographie en image. Tableau, sculpture, installation, performance et écriture pour une artiste accomplie. Dans les années '90, voir des artistes accomplies n'était pas un événement, c'était pas la première fois, c'était normal. Maintenant....

Maintenant, je dirais que l'attitude envers les autres est moins guidé par la découverte et la rencontre, mais beaucoup plus par le rejet en restant réfractaire aux autres. Conséquence, les idées préconçues, les préconception, le prêt-à-penser, le conformisme et la musique d'ascenseur domine les foules.

Art forum 1983 : " People pay money to see others believe in themselves".

Un peu dans la même veine, j'ai écouté un album de père Ubu, The Long Goodbye, excellent spectacle. C'est pas vraiment un album pour une consommation rapide, voir juste pour le faire jouer, c'est vraiment une écoute que l'on fait, comme une radio-fiction, la captation d'une performance.

Et Sonic Youth, quelque part, prefigure l'ambiant que l'on connaît de nos jours.

Et ce que j'ai vu de toi était raté.

Était pour des ratés.

était raté pour des ratés

Ratés.

 

En allant vers...

" Y'a surement des journalistes mainstream pour parler de ton stock, je veux dire, c'est des gens avec des bonnes consciences et des rendez-vous, c'est des gens comme ça que tu cherches à rejoindre, non, avec tes problèmes de memoire collective, moi, écoute, tu sais, moi, écoute, tu sais, moi, écoute, tu sais..."

 

 

20240317_192207.jpg

 

20240317_193110.jpg

 

 20240317_194355.jpg

 

 

 L'auteur de ces livres super intéressant arrive avec une périodisation : " The Long Sixties". On jongle tous avec des catégories pour tenter de rejoindre des réalités sociales qui ont pour ainsi dire évolué radicalement en concomitance avec la culture, la société, les prises de positions politiques, l'émergence des voix multiples dans la multiplicité, dans plusieurs secteurs, et le sexe, et la drogue, et la nouvelle mythologie, Jim Morrison, Janis Joplin, Purple Haze et Lucy and the sky with Diamonds.

De nos jours, un screen saver chez ton comptable, mais en effet, les implications sociales et politiques de plusieurs réalités édulcorées trouvent leurs sources dans " The Long Sixties". Et comme il faut que j'écrive sur '74, à Montreal, c'est d'à propos.

 

Les esprits et les divinités du rock sont à mes côtés comme sur l'album Daydream nation. Si je veux écrire sur un événement en 74 à Montréal, c'est pour pouvoir discuter des hiérarchies culturelles, et surtout comment elles se retrouvent en construction, à partir d'une culture vivante. Dans la " longue durée", c'est en effet l'un des effets de " The Long Sixties". Bref, je vais développer, mais voila, je vais parler de quelquechose en marge d'un grand événement rassembleur, comme on le trouve dans le coffret Ma demeure.

Et contrairement à une désinformation qui circule en ligne, comme Duo, Fiori-Seguin, c'est de 1978, pas avant. Harmonium était carbonisé depuis longtemps à partir de ce moment. Beau Dommage et Michel Rivars entamait leurs premières d'une très longue suite de spectacles d'adieux.

 

20240317_200521.jpg

 

 

Et pendant que Lionel Groulx et Duplessis me beugle après, et oui, un nationaliste chrétien beugle, tout comme un fédéraliste chrétien beugle, les chrétiens me hurlent après, la religion et le dogme me hurle après, tout ça parce que je vais écrire sur un événement de '74, à Montréal, mais il faut commencer par le début, le vrai début.

 

20240317_203606.jpg

 

Screenshot_20240216_165152.jpg

 

Screenshot_20240226_223928.jpg

 

 

 

 

 

 

Capture d’écran 2024-02-21 131521.png

 

 

 

Screenshot_20240218_032534.jpg

 

 


Screenshot_20240221_144050.jpg
Screenshot_20240221_144030.jpg

NOUVELLE SECTION

BUG INFORMATIQUE

 

" Je fais de la musclu avec mes manuscrits pour combattre les fake news, comme si y'avait pas assez de poseurs dans le show-business. "

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à la programmation régulière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20240217_154236.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Screenshot_20240201_053400.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Screenshot_20240212_100013.jpg
Screenshot_20240212_100032.jpg

 

 

Screenshot_20240212_125600.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Question d'examen :

 

" Soit ça se règle à grand coups de game de roche-papier-ciseau, man, ou soit on passe au vote, mais pour ça, on veut savoir si tu as la même...

A) Citoyenneté

B) Nationalité

C) Langue commune

...que nous, pis niaise nous pas, parce qu'on est écoeuré."

 

 

 

 

 

 

 

 

vvvv.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Screenshot_20240316_124242.jpg




 

 

 

 

 

(le texte a été écrit sur mon cellulaire) 

 

 

 

 









 

 

 

 

 

 

Capture d’écran 2024-01-25 053639.png

 

Deux thématiques, principalement, à l'état provincial

1w (25) - Copie.jpg
CNL.jpg

 

20240126_235718.jpg

 

 

 

 

Bonus

Capture d’écran 2024-01-27 204410.png
Capture d’écran 2024-01-27 204452.png

 

 

Capture d’écran 2024-01-24 013546.png

 

1a (50).jpg

 

 

 

 

20240126_093657.jpg

 Screenshot_20240126_121813.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 




 

LA JOKE DU JEUDI

 

 20240124_213648.jpg

 

 

 

Capture d’écran 2023-08-05 170020.jpg

 

 

 

 

 

À 12 pouces de distance de la gloire

( projet à venir)

 

 




20240123_234416.jpg


20240123_234445.jpg

 

211 pages ( à confirmer)

20240123_234337.jpg

 

 20240124_202421.jpg
20240124_201038.jpg
Screenshot_20240124_200654.jpg
20240124_200544.jpg
20240124_201656.jpg
20240124_202136.jpg

 

 

 

 C'était la dernière de SILENCE RADIO

 

 1w (25)---olpnnnn.jpg

 

 

 

 

 

IIIPP.jpg

 

Projet en cours

J'ai des photos, si vous voulez, tout le monde est derrière son écran pendant le cours, tout le monde magasine sur Amazon pendant le cours, tout le monde est sur Facebook pendant le cours, tout le monde a un téléphone cellulaire en main, et on se bouscule pour avoir accès à la prise pour recharger son appareil. Et ça, c'est au niveau universitaire, alors tes palabres, hein, tu sais ce que j'en pense?

Moi j'ai mon diplôme, pas toi.

 

 

 

 

cover.jpg

 



 

 

 

 




 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

LE TEMOIN GÊNANT DONT ON S'EST DÉBARRASSER, LE WEB-BÉDÉISTE, DEPUIS MAINTENANT PLUS DE 10 ANS

 

 La web-bédé, c'est beaucoup de chose, mais disons le d'emblée, c'est transnational par le fait même. C'est à dire que les contraintes d'un certain système média de diffusion ne s'applique pas. Cette " perte de contrôle" irrite plusieurs, mais bon, si c'est pour faire de la web-bédé, faut mieux bousculer certaines conceptions.

D'ailleurs, parlons iconographies. Un imaginaire social se fonde sur un système de représentations, et ce système de représentations fonctionne à partir de certaines pratiques, qu'on retrouve dans la réalité sociale.

Je sais, c'était beaucoup pour une seule phrase. Alors, est-ce que faire de la web-bédé libère et émancipe, oui? Est-ce qu'on parle de web-bédé, non? Et finalement, peut-on être dominé par l'iconographie d'un imaginaire social, oui? Mais devant cette détérioration du socio-culturel, ne vient pas avec tes griefs accuser le témoin de notre temps, le web-bédéiste, puisque tu ne parles tout simplement pas de web-bédé depuis plus de 10 ans, alors, on a la société qu'on a.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20230731_133748.jpg

 

Ça fait 1 pouce et demi et les pages ne sont pas numérotés.

Le projet a été envoyé à une maison d'édition, et je pense que je ne suis même plus intéressé par la lettre de refus.

 

20230729_212803.jpg
20230729_212837.jpg

 

SILENCE RADIO

Chronique, jour 20

 

 

 

 

 

 

 

 

SILENCE RADIO

Chronique, jour 16

 

My own private Barbenheimer

 



20230723_180816.jpg

 

Je suis très fier de mon basilic.

Mon thym n'existe presque pas.

Je lutte contre une colonie de fourmis.

Voici ce que les générations futures doivent garder en mémoire alors que le week-end Barbenheimer se déroulait.

Voici mes actions, voici des souvenirs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Manuscrit_2023-07-09_135646.jpg

 

 

 

cve 005.JPG

 

 

 

couv.jpg

 

 

 


20230601_133724.jpg

 

 


jhkjkljkljjljkjhkhkhjkhhjhk.jpg

 

  Et dire que pendant ce temps-là,  des bons films étaient sur le site openculture.

Donc, IRL, que fait un bédéiste? IRL, dans la vrai vie, que fait un bédéiste? Et bien, ça va surprendre plusieurs, mais sa vie n'est pas un comic strip.

 

 

 

 

 

 

 

Sans titre - 1ggggg.jpg

 

 

 


3rtbbbbbb.jpg

 

44444.jpg

 

 

 

 

 

1.jpg
       


0293.jpg


 



nb78 - Copie.jpg

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

Mythe ou réalité?

Ou déni du réel?

 

 

 

 

Manuscrit_2023-06-06_183254 -999.jpg

 

 

 

Dans la série Violation de droit d'auteur

 

P1030111.JPG

 

2.jpg

 

On comprend qu'avec la communication visuelle du gouvernement, on tente de rejoindre le même public que celui pour qui on a vulgarisé le cours d'économie familiale de secondaire 3. 

 

" A cette fuite des cerveaux s'ajoute le décalage entre les investissements annoncés et les sommes réellement versée, habilement dévoilé par les acteurs...".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PLANÈTE LIVRE

chronique bimensuelle

( fermé)

 

 

 

 

B0005391.jpg

 

version alternative

alma mater protectores (29 copymmmm.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 


IMG_20140613_0015 (2).jpg

 

 
IMG_20140613_0017 (2).jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2010 est un point tournant. Je cesse mes activités de fanzineur, pour devenir web-bébéiste. Il faut garder à l'esprit que mon unité de base, c'est la page, pas la case. J'ai consommé trop de splash page. C'est une référence à un mode de composition.

Les références à la culture numérique se multiple. Voici un remix. L'accueil est plutôt bon d'ailleurs, j'ai des centaines de visites, plusieurs centaines de visites. Je commence à manipuler le public avec différentes stratégies. D'ailleurs, c'était assez intéressant, dès que je faisais du commentaire socio-politique, mes visites chutaient drastiquement. J'ai testé à plusieurs reprises, c'était constant. On trouve alors d'autres moyens. 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

asssssssddddddd.jpg

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 



 
















 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




c5-hui.jpg
b6.jpg

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

L'engouement pour l'art relationnel doit peut-être aussi se comprendre à partir d'une société pauvre en interaction sociale, même si des processus de socialisation, dans les institutions, dans les médias, dans les réseaux sociaux, existent à longueur de journée. Une société pauvre en rapports sociaux, inapte et incapable d'entretenir des interactions sociales civiles un peu partout. Comme fanzineur et comme web-bédéiste, c'est incroyable le purin que j'ai reçu au visage, tout ça pour des BD.


C'est une BD que j'ai publiée en 2016. J'ai des preuves.

 

1a.jpg


























 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 







 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Screenshot_20230316_191734.jpg

 

 

 

 




Screenshot_20230319_121455.jpg





 
Screenshot_20230317_194347.jpg
Screenshot_20230222_235540.jpgScreenshot_20230317_194347.jpg

 

 

Multiethnique, multiculturel, unilingue. (it's so irrelevant that they spent million's against it)

 

« La philosophie, la science seraient alors le mouvement historique de révélation de la raison universelle, « innée » à l'humanité comme telle »

 

 byuil.jpg

 

 

 

IMG_20160515_0001 copy.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 












 



 


 





 


 

 



 

 

 

 

 

 

 









 

 

Screenshot_20230222_235540.jpg


 




Screenshot_20230226_085532.jpg

 



 


Screenshot_20230222_235540.jpg

 


 

On peut aussi réviser des notions comme déficit culturel.



 

 Sans titre - 3.jpg
Sans titre - 16.jpg

0044.jpg









 

 

 

 

 

 

 



20230210_133618.jpg

 

 

























 

 Screenshot_20230207_071156.jpg

 

C'est le 2 septembre 1948 que la nouvelle tombe : Paul Émile Borduas perd son poste de professeur à l'École du meuble. L'affaire fait grand bruit. En lisant dans La Presse que " Justin Trudeau a affirmé qu'il aurait nommé Mme Elghabawy à son poste même s'il avait su ce qu'elle avait écrit". En lisant que QS a changé son fusil d'épaule parce qu'un candidat avait publié un livre et que c'était son livre. En lisant que le parti libéral refuse la candidature, pas la même philosophie, manque de nuance. En lisant qu'un député critique le matériel pédagogique d'un prof du Cégep, en lisant l'actualité. Quand on pense au message que la classe politique envoie au jeune en étalant ainsi au grand jour leurs processus d'embauches, quand on pense à ça. Mais plus dramatiquement, c'est que j'ai aucune idée des idées défendues par le candidat trouble, sauf qu'il a des idées. Une ligne, pour résumer, c'est trop demander. Et les commentaires, comme si c'était toujours pour se déresponsabiliser, comme si c'était toujours la même histoire. Mettre l'irrationnel de l'avant et défier la raison, pour se retrouver sans emploi. Toujours la même histoire, toujours.




























.


















 

 

 

 









 

 

 

 

 
















 

 

 

 

 

 

 

 






 

 

 

 

 



 

 




 

Option 1 Pour calmer le jeu

Option 2 Tenter de rassurer

Option 3 Restons vigilant  

Option 4 : De toute manière, il faut arrêter de dire ça

 

 


.

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au nom de Dieu Gloire à Dieu.JPG
cfv 009.JPG

 

 

 

 

 
milop 004 copy 2ddd.jpg

P1090464.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

La misère scolaire existe toujours - : « Beaucoup d’élèves de milieu défavorisés ne disposent pas du capital culturel que l’école requiert ».

 


20230103_204837.jpg



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 .

 

 






 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20210914_180219 (2)bbbbb - Copie.jpg

 

 

Mémoires de Nostradamus est une partie incluse dans le cycle de l'album Hétérogène

Recherche cette image pour découvrir les autres parties

Hétérogène

Le nouvel album

 

 

Mémoires de Nostradamus

 

épilogue

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Capture d’écran 2022-12-14 205022 7a.jpg

 

 

 
20230513_232157.jpg