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L'INTÉGRALE- 3 ROMANS GRAPHIQUES

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1997, une renaissance. Après des échecs scolaires, je décide de prendre un cours par correspondance pour terminer mes études, au CÉGEP. Et faut faire un travail de recherche, alors je fais avec ce qui m'entoure, des drugdealers. À cette époque, je n'étais plus dans le Centre-Sud, sur la rue Ontario, avec sa prostitution de rue, du matin au soir, take a walk on the wild side. Y'a rien comme se faire solliciter le matin embrumé alors qu'on va chercher une pinte de lait le matin.

Sous le couvert de l'anonymat, je mène des entrevues, pose des questions, dresse un portrait, et malgré la grève de Canada Post, je réussis avec une note de 84, très au-dessus de la moyenne.

En 1997, j'écoute Peuh! et l'album éponyme de Lofofora, après avoir lu une entrevue avec le chanteur dans le Voir alors que j'étais au Black Mondays des Foufounes électriques, il disait s'en prendre au verlan, il disait que les chansons, c'est fait pour être écoutées par le plus grand nombre, où quelque chose du genre. Et je tombe sur du stuff pas pire, la revue Zool, et PerCVrer, le debut album d'un gars de Trois-Rivières, Yanick Houle, backé par la société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, au nom de la promotion de la vie culturelle. Son album fait 80 pages, et c'est comme lire ce que Eddie de Stranger Things ferait s'il était à Trois-Rivières. C'est loadé. 

 

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En 1997, j'ai terminé la plus grande des campagnes de D and D, the Queen of the Spiders, avec un personnage, un cleric je pense. Depuis 93, je collectionne plus les BD. Et depuis ce temps-là, j'ai pas trouvé de crew pour des games de Cyberpunk, de Shadowrun, de Rifts, j'ai un passé de warhammer 40 000, ça hante, ça travaille un gars, j'écoute du techno-métal aussi, comme SF dude.

Je travaille sans cesse sur des nouvelles de science-fiction, l'une d'entre elle avec plus de 10 versions, et certaines perdues à jamais dans le vide informatique. J'ai envoyé ma version finale à la revue Imagine..., pour ensuite recevoir une lettre de refus. J'ignorais qu'elle serait la première d'une très longue suite de lettre de refus, pour à peu près tout ce que j'entreprends. Ma renaissance allait prendre une douche froide. C'est bien simple, j'ai plus de chance de me retrouver dans un roman de Bret Easton Ellis ou de Jo Nesbo que de voir naître de l'intérêt pour mes affaires, c'est tout dire. Parce que non seulement on doit subir les turpitudes d'un establishment inintéressant, avec son lot de dénégation incessant, mais en plus ça se substitue à tout bout champ pour être le produit vedette de la semaine, pour un lectorat inexistant. Y'a juste le domaine de la politique pour engendrer autant de maladie mentale. Et le milieu des médias, qui nous prennent pour des cons. Déjà que l'enfumage, c'est pénible, les mots sont difficiles à trouver pour de l'enfumage technicolor kitsch, et encore plus pour l'effet que ça laisse. Tu dis prudence, je dis peur. Tu dis précaution, je dis peur. La seule chose qui est au programme, c'est barrer les expériences de vie et les réalités sociales inconfortables. Se faire réveiller à 3 heures du matin par les hurlements d'une pute de rue sur le smack, ça arrive. Qu'est-ce que serait ma vie si la revue Imagine... avait publié mes textes, on se le demande. C'est comme se demander qu'est-ce que serait le site d'information de Radio-Canada s'il avait consulté, en 2018, le dossier Arts Autochtones dans la revue La Scéna Musicale, page 12 à 24, ou même le dossier littérature autochtone dans la revue Le libraire, de la pure spéculation. On ne veut pas des citoyens et des citoyennes bien au courant et à l'affût, les dernières jérémiades de Bell Canada le prouve, on veut des consommateurs, des incultes, des ignorants, comme ça on refile de la camelote low cost sur les plateformes d'informations. Un peu plus est on pourrait penser que les dysfonctionnements de la confédération canadienne produit des composantes antidémocratiques au service d'une ruling class qui n'a aucun intérêt pour sa population, à part les impôts. L'information est tellement diluée dans le fadasse et le mièvre que lorsqu'on a réussi son cours d'économie familiale de secondaire 3, on dirait qu'on a une tête sur les deux épaules.

Mais qu'est-ce que je serais devenu si ma nouvelle de SF avait été publié dans la revue Imagine..., que je me disais en écoutant The True Human Desigh, un album de 1997 de Meshuggah, Gallery of Suicide de Cannibal Corpse de 1998, et The nightmare of being, de At The Gates de 2021. Quand j'écoute Fathers of the icy age de Blut Aus nord, un album de 1996, je me replonge dans ce temps où mon appartement était au troisième avec des plafonds en hauteur et où j'avais une aventure avec une des chorist girls de French B. , fallait être là et fallait le faire. Aujourd'hui, y'a juste des petits emmerdeurs avec leurs problèmes d'interactions sociales. Et comme l'éducation et la discussion sensée donne à rien, tout comme le gros bon sens, the fucking common decency, on regarde la répression se substituer à la prévention, sans vraiment qu'on puisse ajouter de quoi, comme quoi la délinquance et l'odeur aux voyous, c'est bien, mais pas dans ma cour. Encore hier, des ordures sur mon terrain, des bouts de viandes, des condiments défraîchis. L'enjeu ici, c'est qu'effectivement, y'a un gros écureuil qui cause du ravage partout où il passe. J'ai essayé de le prendre en photo, il est huge. Mais d'un autre côté, que dire du nombre incroyable d'irresponsables qui utilise le fucking gros écureuil pour accomplir leurs basses besognes niaises. L'un va pas sans l'autre, alors j'ai travaillé sur l'un, l'écureuil, couper des gousses d'ails, pour le faire fuir, pour voir l'autre problème resurgir avec des comportements enfantins dont je pourrais me passer, c’est du monde qui s’essaye. C'est sans fin, c'est lassant, c'est la fin de la civilisation.

 

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Ça va surprendre les gens peu éduqués qu'on retrouve dans nos médias, mais déjà en 1997 Yanick Houle va réaliser la concoction entre le métal et la BD. Sans en être l'instigateur, il est en phase avec ce qui se passe.

 

 

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Plus tard, l'industrie du métal va investir deux domaines particuliers, la BD, et le livre, avec le rock memoir, où, c'est un lieu commun, on se retrouve en curé de désintoxication. Megadeth s'est d'ailleurs bien positionné dans les deux cas, le table book Death by desigh le prouve. Ici, j'ai croisé en librairie la même idée avec un album d'une rappeuse, mais là, les lois du marché ont opéré, et 18 pages pour 38$, ce n’est pas pour moi. D'ailleurs, avec une formule plus économique, genre un collectif, la chanson québécoise pourrait ainsi rencontrer la BD dans des albums.

Mais bon, tout le monde va oublier Yanick Houle, pour faire son truc. Le milieu culturel, c'est une gang de sans-cœur. Tu as plus de chance de te retrouver dans les pages d'un livre de Bret Easton Ellis ou de Jo Nesbo avant qu'on commence à débuter à te considérer dans le réseau. La vrai bonne façon de faire, plutôt que de se replier pour bouder en disant Mais Yanick Houle il est pas dans notre gang!, ça serait de s'enthousiasmer pour Yanick, et tenter de l'amadouer avec de la nourriture pour l'inciter à participer à un projet collectif. Mais ici, rien de tel, tout est replié sur soi-même tout le temps, pas d'ouverture, y'a un code de conduite en 45 pages InTimesNewRoman avant d'accéder à l'antichambre de la maison d'éditions subventionné à l'os et avec peu de lecteur payant, personne veut ça, et pourtant, c'est là, et Yanick Houle, Yanick Houle tout le monde l'a oublié à Trois-Rivières, avec son métal de fou pis son Dongeons et dragons métaphysique, et ses BD de SF et d'Heroic Fantasy, c'est pas en ville que ça va s'énerver pour ça, Yanick c'était un fanzineur, un fanzineur sans lendemain, et c'est comme ça qu'on va se souvenir de lui, il a tout donné, et on l'a laissé tomber.

 

Pour de plus ample information sur la revue Imagine..., consulter le Petit guide de la science-fiction au Québec, de Jean-Louis Trudel, édition Alire, 2017.
 

L'opinion public est rendu niaise, et les journalistes, ceux et celles qui nous secouait dans nos habitudes pour offrir un regard,  un éclairage, tout ça c'est du passé, l'arrivé dans les pages du journal du chroniqueur vedette a simplement laissé les salles de rédactions derrière, vide. Là où le quatrième pouvoir, le quatrième putain, était supposé se dresser devant les abus et les injustices, c'est rendu qu'on le trust plus du tout, et il s'est fou comme dans l'an quarante. Et si l'entertaiment et le divertissement des starlettes des pubs déguisées que sont le staff des influenceuses vous laisse complètement naze et à bout, y'a plus rien pour vous informer des réalités sociales, le gouvernement est mort de rire, il ne fait presque plus rien tant l'étendu de sa paralysie est grave, mais il est encore capable de rire du monde, et il se gêne pas. L'opinion publique est rendu naise, on lui offre le rêve et le mirage d'un troisième lien, et on privatise par la bande, que du feu, l'opinion publique ne voit que du feu.

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Et pendant que toutes les faces de moppes en ville rêvent secrètement à écrire du roman national et du roman familial, moi j'étais là à la balustrade en train d'écrire des nouvelles de SF, sans jamais trouver preneur. Même envoyé une nouvelle de SF a un concours organisé par l'hebdo Voir Montréal, jamais même reçu un accusé de réception d'eux.

J'ai fait mes recherches, le jeu de rôle Cyberpunk était juste disponible sur commande, en UK, c'est pour ça que je l'ai pas vu circuler à l'époque, le jeu vidéo Cyberpunk 2077 s'en inspire.

En lisant le magazine Zool et PerCVrer, c'est dans ma vibe, mais c'est une vibe pour une communauté parsemée au Québec, sans possibilité de se rassembler. Dans Zool, c'est du monde qui écoute de la techno, du death métal. Même à CIBL, la radio communautaire, on n’est pas dans cette vibe-là.  Le monde des fanzineurs est un monde sans lendemain, on fait un statement pour se faire connaître, et puis c'est tout. Le fanzine a existé, laissant ces pages-là, des pages, juste des pages.

Tout ça fait en sorte que je décide de faire une adaptation de VLB en BD. Et je l'ai fait. Mes problèmes de plomberies sont durs pour les archives, mais j'ai réussi à sauver et à nettoyer la plupart des pages. 68 pages. Voici donc, à l'occasion de la fête nationale 2023, Monsieur Zéro.

Y'a du stock. Comme dessinateur, je n'arriverais plus jamais à dessiner comme ça, c'est unique, c'est comme l'album de BD des années 70, avec des pointes de Raymond Pettibon, que je ne savais pas avoir fait, c'est original, même dans ces fautes. Et puis troublant, on dirait que j'ai refait le même album plus tard.

Peut-être encore répéter la même chose parce que visiblement, ça ne rentre tout simplement pas. C'est de la BD, c'est des images sur du papier, et c'est fabriqué avec des traits, les traits viennent d'un crayon, le crayon est tenu par un dessinateur, le dessinateur paye des taxes mais ça pas de rapport avec ce qu'il dessine, on est mal informé parce que des cotillons de journalistes sont justes sans éducation, c'est visible, c'est juste pas bon, faudrait que tu fasses ton travail comme du monde comme ça je serais pas obligé de dire que la BD, c'est des dessins, des dessins sur une feuille de papier, etc, etc. Tsé quand tu te dis que même lui pourrait catcher, ce n’est pas à peu près. Les gens n'ont plus de filtre de nos jours, tout ce qui leur passe par la tête, et à la trappe la théorie du sujet rationnel, tout ce qui leur passe par la tête, pis quand ça se reconnaît, parce que je suis pas du tout sûr que cela peut faire autre chose que de se reconnaître, miroir, ça fait la même chose, ça reproduit, pas de filtre, sans filtre, c'est moi, c'est comme moi, je fais ça, c'est moi, normalement avant y'avait dans l'espace public des médias, et, quoiqu'avec parcimonie, malgré tout, ça donnait de l'espace médiatique, ça rendait visible, mais avec du contexte, des explications, maintenant, oublie ça, en direct de l’aréna et du poste de police, sans filtre, tout est balancé, une ado s'amuse avec ces doigts dans son trou de cul, bang, première page, un essaie de 459 pages, jamais de la vie, c'est pas immédiat, ça prend du temps, trop de temps, on a juste un bacc en com de l'UQAM nous-autres, faut pas trop en demander, et justement, on le demandait pas, toujours plus bas, c'est des ignorants, des incultes, des incompétents, pas de citoyens ni des citoyennes, personne pour dire Mais le Canada, c'est dysfonctionnel en diable et y'a des éléments antidémocratiques, et ben non, que de la floff consumériste.

 

 

 

 

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Vaut mieux en parler maintenant.

En 1990, ma carrière de child actor, c'est du passé.

Pendant un été, je pratique le satanisme, en écoutant du Black Métal. Je n’en ai jamais parlé.

Mais c'était terminé à la rentrée scolaire.

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 Est-ce que c'est Dongeons et Dragons, le jeu rôle, qui a poussé moi et mes copains à s'embrasser pour le satanisme et le Black métal, qui sait?

Tout ça a commencé un peu naïvement, il neigeait dans la ruelle, et comme j'avais un accès, j'étais street level, je sais plus qui a lancé l'idée d'une course en boxer dans les bancs de neiges pas déblayer. C'était pas terrible comme idée, on était jeune, on s'ennuyait, on était con, on s'est retrouvé torse nu à essayer de courir le plus loin possible sans geler à mort. Courir toujours plus loin que son voisin. Et c'était d'autant plus con comme compétition que c'est vaillant d'aller plus loin que son voisin dans les bancs de neige de la ruelle, mais faut revenir! C'est à dire qu'il faut couvrir la même distance pour son retour. C'est ce que le premier coureur ne divulguait pas comme information. Mourir de froid.

Et après, dans le sous-sol, des rituels sataniques, un peu à la blague après avoir sniffer des aspirines, des signes en feu sur le prélart, de l'essence à briquet, aspergé par terre dans des motifs occultes, et l'allumette qu'on lance, la joie, la danse. Les games de Dongeons sont devenus de plus en plus étranges. Bref, ce fut mon été en 1990.

A cet âge, évidement, il est interdit de consommer certains produits à cause de la loi, mais on la contourne la loi, on ne la respecte pas, la loi, c'est pas fait pour nous, cette loi. Même chose avec le cinéma d'horreur dans ce temps-là. Creepshow 2 (1987), Poltergeist (1982), The return of the living dead (1985).  C'est sur vidéocassette que j'ai regardé ça dans la télévision du salon. Parce que je pense pas avoir eu l'âge requis à l’époque pour entrer au cinéma voir un film d'épouvante.

 

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Moi et mes amis, après des games de Dongeons and Dragons, on se préparait, et on s'aventurait dans le voisinage pour kidnapper des animaux domestiques, comme des chats, des chiens. Après, on torturait l'animal, on avait toutes sortes choses à faire, des signes avec de l'essence à briquet, des chants weird, on faisait même ça dans des parcs, le soir. C'était de la petite délinquance païenne, on n'y a jamais vraiment cru, en tout cas, moi pas. Et le goût de la mort, c'était aussi le récit de ça, de ce qu'on fait subir, cet été-là, en 1990. En commençant le Cégep, je fût un échec scolaire et un drop-out, j'ai commencé à être hanté par ces morts- là, puis par ma mort, ma disparition. Tout cela se mêlait, et c'est ce que raconte le goût de la mort.

 

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Même si les événements remontent à 1990, il faut savoir que c'est ma session d'automne en 1995 qui a été un flop total. Ça m'a pris des années, en 1997 en fait, avec un cours par correspondance, pour réussir le cours que j'avais échoué, avec pas moins de 34 sur 100. C'était mon premier échec depuis le début de mes études. Et c'est bien évidemment cette histoire de kidnapping d'animaux qui en était la cause profonde.

Le goût de la mort, c'est aussi la perte du sens, c'est un cégépien qui ne sait plus quoi faire de sa vie, et qui perd de plus en plus, tout en vivant de nouvelles expériences. J'ai perdu mon loyer cette année-là, flambé tout mon loyer à la taverne en deux trois jours, tout perdre, d'un seul coup.

Comme à la guerre, et comme l'écrit Doris Lessing, dans son autobiographie, sur la Première Guerre mondiale, un thème sous-jacent de cette production : " Dix millions furent tuées par la Grande Guerre, surtout dans les tranchées, une statistique dont nous nous souvenons chaque 11 novembre, mais vingt-neuf millions ont succombé à la maladie, parfois appelée grippe espagnole". 

Pour les gens plus curieux, faudrait conseiller la lecture de Imperial life in the emerald city (2006), de Rajiv Chandrasekaran, et Contre tous les ennemis (2004) de Richard Clarke. Ça concerne des conflits armés plus contemporains.

 

 

 

Des jours de travail pour que certaines cases n'apparaissent pas trop.

 

J'ai fais l'adaptation BD d'un de mes livres, basé sur mon expérience de Drop-out. J'ai procédé comme suit, avec un objectif de deux pages par jour, j'allais passer à travers de mon livre, en en faisant une adaptation la plus fidèle. Et à chaque jour, pendant plusieurs mois, après avoir réalisé mes deux pages, je les scannais pour les diffuser sur mon blog. L'affluence sur mon compte était correct. Pas des centres Bell, mais tout à fait honorable.Tout le projet fut ensuite mis en couleur, puis en noir et blanc, et à nouveau présenté  à des maisons d'éditions.  À l'avenir, une version, publié en auto-édition, verra le jour. Si je met en scène des endroits publics, comme un CÉGEP, tout le récit du livre oscille entre une norme romanesque Balzacienne, le canon littéraire du XIX siècle, et des formes plus contemporaines, vaseuses même, imagés, brèves. Pour un roman d'apprentissage, ça m'apparait être pertinent, pour ce personnage sortit d'un livre dont vous êtes le héros.

Le fait de produire autant, soit plusieurs centaines de pages, devrait être envisagé comme une longue fresque sur une tapisserie du moyen-age. Mon style adoptait plusieurs formes, le tout dans un mouvement organique, surtout après plusieurs semaines. Organique, et inconscient. Alors que lorsque j'ai travaillé sur Meurtre d'un cadre Moyen, je prenais tout mon temps. C'était vraiment dans l'urgence de l'actualité.  J'insère ici quelques bonnes pages de ce projet, débuté en 2010. 10 ans déjà. Ce que je dénonce, c'est une société qui me prend pour un imbécile.

L'amour t'as fossé compagnie

Bashung

Je suis allé à Maisonneuve, et c'est un CEGEP de flic.

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Après Le goût de la mort, j'ai décidé d'opérer un changement dans mes méthodes de fonctionnement. Toujours basé sur l'adaptation d'un de mes romans, j'ai pris grand soin de m'appliquer aux dessins, de corriger mes erreurs avant l'encrage. Une fois le projet complété, une version papier a été publié.

 

 

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Et avec Meurtre d'un cadre moyen, la section 3 ROMANS GRAPHIQUES trouve sa conclusion. Ce qui fait du web-bébéiste un romancier graphique, ou graphic novelist  après avoir été fanzineur, avant 2010. La plupart des choses présentées ici on d'ailleurs déjà été présentées. Ce n'est donc pas nouveau, au sens de nouveauté. Mais bon, on fait des modifications, ou modifs, un peu partout. Ici, j'ai ajouté des pages couleurs à la fin, ce qui était au début du projet l'un de ces possibilités. Et bizarrement, j'ai toujours pas de page couverture. Comme si le fait de présenter les planches sur un blog venait modifier la conception même de sa présentation.

 

 

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27/06/2023
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