Tableaux
La modernité veut de toutes ses forces de la nouveauté et de l'inédit, du neuf, que du neuf. Mais la réalité est différente, le thème avait déjà été traité dans la culture, par d'autres personnes, d'ici ou d'ailleurs. Combien de fois n'a-t-on pas lu comme jugement critique dépréciatif l'incapacité à se renouveller comme ultime fin de non-recevoir pour une production décevante et faible?
Et desfois, c'est à l'intérieur d'un même corpus que le thème a déjà été traité. Prenez moi par exemple, avec ma série de tableau Obombre Minuit. Je pensais avoir trouvé un nouveau gimmick, un nouveau paramètre. En ouvrant
les boîtes d'archives de ma première renaissance, la renaissance de 1997, je tombe sur des réalisations similaires dans leurs confections. On a peut-être déjà tout dit, mais est-ce que finalement on s'est déjà tout dit à soi-même?
1997
1997
C'est une erreur fréquente de mettre sur le même plan la collectivité québécoise et l'empire américain, insistons d'abord pour contrer cela sur un fait : la République des États-Unis d'Amérique. C'est supposé régler la problème, mais les gens, avec leurs connectivity, vivent dans l'illusion.
En regardant ce que j'ai fait en 1997, j'ai pensé à un texte de Pierre Vadeboncoeur, dans trois essais sur l'insignifiance, un texte où il critiquait la condition américaine, un texte où il dit que la solitude nord-américaine et son silence amène les gens à exploser. Et dans ce que j'ai fait, on voit une conscience de cela, puisqu'on regarde, puisqu'un témoin regarde une explosion. Obombre Minuit est plus soft sur ce plan.
PORTRAIT DU FREAK DE DROITE
Obombre Minuit, 13 avril
Ça serait une catabase.
La misère scolaire existe toujours - : « Beaucoup d’élèves de milieu défavorisés ne disposent pas du capital culturel que l’école requiert ».
Mojo, 10 mai
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